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"Bolloré n'est pas dans son oreillette. Invitée de France inter, l'animatrice du Grand Journal version Bolloré, Maïtena Biraben, a répondu, pour la première fois, à toutes les critiques dont elle fait l'objet. Elle s'est défendue d'être sous les ordres de son principal actionnaire : "Au mieux, j'ai Vincent Bolloré dans mon oreillette. Au pire, je n'ai plus de cerveau (...) Vincent Bolloré ne m'a jamais appelé pour me demander quoi que ce soit pour cette émission, il n'a jamais appelé les producteurs pour leur demander quoi que ce soit, il n'intervient pas dans l'éditorial", explique l'animatrice, visiblement agacée."
"La promo d'un livre critique sur Bolloré dans le Grand Journal ? Ça a presque failli se faire. Dans une interview à Télérama, Fabrice Arfi (Mediapart) explique comment il a été décommandé de l'émission de Canal+ alors qu'il était censé faire la promotion du livre Informer n'est pas un délit. "Le Grand Journal nous a appelé très tôt pour qu’on fasse chez eux notre première télé avec Paul Moreira [qui a co-dirigé le livre]. Ils m’ont même demandé de participer au numéro zéro de la nouvelle formule, le vendredi 4 septembre. Mais quelques heures avant, on m’appelle pour annuler, tout en confirmant notre venue pour la sortie du livre, le 30 septembre. La semaine suivante, notre éditeur reçoit un coup de fil de la rédaction en chef de l’émission pour dire que, finalement, rien ne sera fait sur le livre", raconte Arfi."
"« Evasion fiscale : une affaire française », l’enquête sur le Crédit mutuel censurée par Vincent Bolloré, le patron de Canal+, sera finalement diffusée le 7 octobre vers 23 heures sur France 3 dans le cadre du magazine « Pièces à conviction » sous le titre « Evasion fiscale : enquête sur le Crédit mutuel »."
"Bolloré, patron de l'Afrique "qui gagne". Sur la chaîne du groupe Canal destinée au continent africain, Canal+ Afrique, Vincent Bolloré et son groupe sont choyés. L'émission économique Réussite – qui se présente comme l'émission "de l'Afrique qui gagne" – ne manque jamais de vanter les mérites de la boucle ferroviaire ouest-africaine (de Bolloré), des "blue zones" (de Bolloré), ou encore du port de Kribi (exploité par Bolloré)."
"Un documentaire traitant de la guerre entre Sarkozy et Hollande, devant être diffusé le 28 septembre sur « Canal + (rien ne va) », a été déprogrammé. Sans raison, sans reprogrammation."
"Doit-on ajouter au palmarès de Vincent Bolloré une nouvelle censure sur Canal+ ? Selon les révélations du Monde publiées hier, "la direction des programmes de Canal+ a décidé de déprogrammer le documentaire «Hollande-Sarkozy, la guerre secrète», qui devait être diffusé le 28 septembre dans le cadre du magazine «Spécial investigation»". Ce film est produit par Premières lignes – la société de production de Cash Investigation diffusé sur France 2 – et l’un de ses dirigeants, Luc Hermann, assure au quotidien avoir été prévenu dimanche matin de ce changement de programme. Selon lui, la chaîne dément tout acte de censure mais ne fournit aucune raison sur la déprogrammation du documentaire réalisé par deux journalistes de L’Express, Jules Giraudat et Eric Mandonnet. De même, aucune date de diffusion ultérieure n’a été avancée."
"Y a t-il un nouvel acte de censure d’un documentaire d’investigation sur Canal+ ? Selon nos informations, la direction des programmes de Canal+ a décidé de déprogrammer le documentaire « Hollande-Sarkozy, la guerre secrète », qui devait être diffusé le 28 septembre dans le cadre du magazine « Spécial investigation », en seconde partie de soirée."
"Les reportages qui dérangent ont-ils encore leur place dans le Canal+ de Vincent Bolloré ? Fin juillet, Society et Mediapart affirmaient que le patron de Vivendi était intervenu pour empêcher la diffusion d’un documentaire d’investigation sur le Crédit mutuel. Ces jours-ci, selon nos informations, c’est une enquête consacrée à l’Olympique de Marseille qui a suscité les critiques du nouveau patron de Vivendi. Aujourd’hui, ce sujet n’est pas disponible sur la plateforme de « replay » MyCanal, qui regroupe pourtant les programmes de la chaîne."
"Fini les blagues sur Bolloré chez Hanouna. D'après OZAP, le patron du groupe Canal+ Vincent Bolloré a fait savoir "personnellement" à l'équipe de Touche pas à mon poste (diffusé sur D8, filiale de Canal) qu'il ne voulait plus que son nom soit cité dans l'émission. Bolloré n'aurait pas apprécié un sketch où l'un des chroniqueurs d'Hanouna faisait mine de se faire évincer par le milliardaire. Si l'information était confirmée, cette remontrance viendrait s'ajouter à la longue liste de ses ingérences dans la grille de son groupe. Face à ce nouveau patron très attentif, les auteurs et journalistes de Canal testent leurs marges de manœuvre à coups de sketchs."
"Exit les enquêtes sur le foot ? Selon Le Monde, Vincent Bolloré a critiqué une enquête sur l'OM, diffusée sur Canal+ Foot mercredi 2 septembre. Lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, celui qui a repris en main le groupe Canal a estimé que le reportage donnait une image trop négative du club de foot de Marseille. Traduction : à l'avenir, il faudra éviter des enquêtes à charge sur des partenaires du groupe, la chaîne diffusant des matchs de Ligue 1. Une source de Vivendi a confirmé au Monde l'intervention de Bolloré, tout en précisant que la direction de Canal avait également trouvé le reportage "inutilement partial"."
"Et de deux ! Après la marche arrière de Paris Match, le site du Figaro supprime, dans un de ses articles, un paragraphe entier où il était question de "l'impatience manifeste" de l'ancien président. Interrogé hier soir sur France 2 sur ce sujet -celui d'un ex-président bousculant le protocole lors de la marche du 11 janvier pur s'imposer au premier rang-, Sarkozy a botté en touche."
"Du 23 au 25 novembre prochain, le réseau Ritimo organise un séminaire international à l’occasion de la sortie du nouveau numéro de la revue Passerelle dédié aux bouleversements technologiques, à ses conséquences sur la production de l’information, au rôle des nouveaux médias citoyens et alternatifs dans l’émergence des mouvements sociaux. A quelles conditions l’information citoyenne peut-elle être fiable ? Comment passer de l’expression à l’information ? Des interrogations auxquelles répondront plusieurs acteurs et observateurs du monde des médias, le 25 novembre, au cours d’un débat dont Basta ! est partenaire."
"C’est la guerre au sein d’Orange Studio. C’est encore un scénario rocambolesque qui se dessine au sein de la filliale cinéma de l’opérateur.
Après le départ forcé de Frédérique Dumas, directrice générale d’Orange Studio et qui en avait vécu les premières heures, cette dernière a saisi les prud’hommes. Cette dernière est licenciée début janvier au motif qu’elle ne s’en est pas tenu "aux engagements formels et informels" pris avec les partenaires financiers."
"Une censure chez Orange Studio, suivie d'un licenciement. Le 25 février dernier, Mediapart révélait que la filiale cinéma d'Orange avait failli ne pas co-produire un film sur Yves Saint Laurent pour ne pas déplaire à Pierre Bergé, au moment où Le Monde couvrait l'affaire Tapie-Lagarde et mettait en cause le PDG d'Orange, Stéphane Richard. Cette tentative de censure, qui a été suivie du licenciement de la directrice d'Orange Studio, avait été peu relayée par la presse. Un mois après les révélations de Mediapart, Le Monde publie finalement une enquête fouillée sur le sujet et donne la parole à l'ex-directrice d'Orange."
"Le film de Bertrand Bonello sur Yves Saint Laurent (Saint Laurent), projet concurrent du biopic avec Pierre Niney déjà sorti, connaît décidément bien des obstacles."
"Deux scandales, ce matin, se font concurrence. Dassault achetait des voix à Corbeil. Le PDG d'Orange Richard a tenté de faire censurer un film . Dans les deux cas, pour ne pas risquer les foudres d'Aphatie, les deux medias apportent la preuve. Libé a eu accès à un listing d'électeurs de Corbeil, avec le détail des sommes versées. Mediapart met en ligne le savoureux message téléphonique du conseiller spécial Xavier Couture du PDG d'Orange, à la directrice de la filiale cinéma d'Orange, pour lui enjoindre de ne pas financer un film sur Saint-Laurent réputé déplaire à Pierre Bergé, dans le but de susciter la bienveillance du Monde sur Richard, malmené dans l'affaire Tapie."
"Des pressions ont été exercées au nom du président d’Orange, Stéphane Richard, sur la directrice de la filiale cinéma du groupe, pour qu’elle renonce au financement d’un film qui déplaisait à Pierre Bergé, actionnaire du Monde. Le groupe voulait s'attirer les bonnes grâces du quotidien dans l'affaire Tapie, qui met en cause… Stéphane Richard. La directrice, qui refusait la censure, a depuis été remerciée."