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La réforme du nouveau baccalauréat va accorder plus de place au contrôle continu. Certains observateurs pointent son caractère inégalitaire. L’architecte de la réforme, Pierre Mathiot, et le sociologue Pierre Merle, spécialiste des questions scolaires, livrent leurs points de vue antagonistes.
Le futur bac correspondra bien à ce que le Café pédagogique avait annoncé le 17 juin. JM Blanquer choisit de renforcer le controle continu et de faire revenir les options dans la moyenne du bac. Si tout cela est présenté au conditionnel par le ministère alors que cela a été annoncé dans le détail devant le Sénat le 16 juin, puis confirmé par le ministre lui-même le 22 juin devant l'Assemblée, c'est que le ministre fait semblant de consulter le comité de suivi de la réforme du lycée. C'est le fameux micmac. Le Snes Fsu parle "d'avènement du bac local". Le Sgen Cfdt de "réelle avancée". Le Se-Unsa est "favorable". Quand au Snpden Unsa, premier syndicat de personnels de direction, il a obtenu ce qu'il voulait. L'examen est simplifié dans son organisation matérielle mais reste une usine à gaz pour les candidats. Le bac devient un peu plus un diplôme local opaque. L'offre de spécialités sera forcément réduite. Les enseignants seront un peu plus sous pression des parents. Le Snes Fsu appelle les personnels à réagir.
Le ministre de l’éducation nationale vient de décider d’introduire davantage de contrôle continu pour le baccalauréat, au risque de créer un examen local et d’accroître ainsi les inégalités entre élèves. Comme quasiment toutes ses réformes depuis le début du quinquennat.
Dès l'année prochaine, les notes des lycéens compteront pour 40 % dans la moyenne finale du baccalauréat. Un système qui risque de se heurter à plusieurs écueils.
Contrairement aux affirmations du ministre, aucune attaque « venue de l’étranger » et dirigée contre les serveurs du CNED (enseignement à distance) n’avait été identifiée mardi, d’après des sources internes au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.
L’école à la maison a connu, et connaît encore, de nombreux ralentissements. Mardi, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a évoqué dans un premier temps une cyberattaque « venue de l’étranger » puis a mis en cause un opérateur privé.
Le ministre de l’Education nationale a accusé le prestataire français OVH après de nombreux bugs techniques touchant les outils pédagogiques en ligne. L’entreprise réfute en bloc.
En farfouillant dans le Journal officiel des associations et sur les réseaux sociaux, on trouve une panoplie d’«Avenir» : «étudiant», «enseignant» et «éducation». Sans le succès escompté.
C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Education nationale au micro de France Culture, lundi matin.
Un ex-lycéen a raconté à Mediapart, documents à l’appui, comment un responsable de son rectorat l’avait démarché lors de la création d’Avenir lycéen. Au même moment, un compte officiel du ministère diffusait des messages favorables au syndicat pro-Blanquer.
Depuis nos premières révélations sur Avenir Lycéen, le ministère de l’éducation assure ne jamais avoir entretenu de relation « politique » avec ce syndicat pro-gouvernement. Une réunion et des échanges impliquant directement le ministre prouvent le contraire.
Les deux hommes forts du dispositif imaginé par Emmanuel Macron sont mis en difficulté. Mais plutôt que de s’interroger sur ses choix politiques, le président de la République laisse faire. Et relativise.
Alors que le ministre Jean-Michel Blanquer dénonce une «polémique à partir de rien» au sujet de l'organisation lycéenne, «Libération» publie les messages qui prouvent l'implication de son administration.
Depuis nos premières révélations sur Avenir Lycéen, le ministère de l’éducation assure ne jamais avoir entretenu de relation « politique » avec ce syndicat pro-gouvernement. Une réunion et des échanges impliquant directement le ministre prouvent le contraire.
Selon des enquêtes de Mediapart et de Libération, cette structure, créée en 2018, aurait servi à la communication du ministre de l’Education. Des élus communistes et La France insoumise ont demandé l’établissement d’une commission d’enquête parlementaire
Après la publication de l’enquête de «Libération» démontrant que le syndicat a été créé pour servir les intérêts de la Rue de Grenelle, le ministre a balayé ces accusations dimanche soir sur RTL.
Mediapart publie les écrits qui prouvent que le ministère de l’éducation nationale a été informé des dérapages financiers au sein d’Avenir Lycéen. Malgré cela, la rue de Grenelle n’a pris aucune mesure, renouvelant une subvention de 30 000 euros, immédiatement suspendue après nos révélations.
Le texte, qui sera lu aux élèves ce lundi de rentrée, est en fait une version courte, expurgée des passages où Jaurès défend l’autonomie de l’enseignant et critique le recours excessif aux évaluations.
Dans un rapport dévoilé mardi, l'OCDE souligne plusieurs lacunes du système scolaire français face à l'épidémie de coronavirus, sur l'utilisation des nouvelles technologies ou le nombre d'élèves en classe notamment.
Des projections financières « lacunaires », des « différences de traitement » injustifiées, un recours exagéré aux ordonnances, des promesses contraires à la Constitution… Dans son avis rendu le 24 janvier, le Conseil d’État attaque sévèrement la réforme des retraites. Et dénonce l’empressement de l’exécutif à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie.