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Des membres du gouvernement, comme Dominique Faure ou Sabrina Agresti-Roubache, ont été formés en 2023 par des journalistes en poste dans des grands médias, dans le cadre d’un contrat avec le cabinet Expression Conseil.
À Canal+, iTélé, le groupe Prisma, Europe 1, "Paris Match" et récemment le "JDD"... Dans chaque nouveau média "bollorisé", la pratique est la même : les journalistes souhaitant quitter l'aventure se voient imposer la signature d'une clause de confidentialité. Zoom sur cet "achat de silence" qui concerne désormais plusieurs centaines de journalistes en France.
D’après plusieurs documents consultés par Investigate Europe, plusieurs pays dont la France et l’Allemagne, font pression sur les négociations européennes concernant la liberté des médias. Le risque : donner la possibilité aux États de surveiller les communications des journalistes.
Actuellement à l’étude au Parlement européen, le Media Freedom Act prévoit la possibilité pour les États de surveiller les journalistes afin d’identifier leurs sources. Une mesure fortement encouragée par la France.
D’après les données publiées par l’ONG, les reporters qui ont couvert la mobilisation sociale ces trois derniers mois ont subi presque autant de violences qu’au cours des deux dernières années.
En mars 2022, pour fêter ses deux ans, le jeune média Vert.eco lance l’idée d’un « manifeste pour une écologie médiatique ». Considérant que les Français•es sont mal informés sur le climat et le vivant et que cette mal-information empêche la prise de conscience climatique et l’action, l’idée est de trouver une manière de réconcilier les citoyens avec les journalistes et les médias dans une approche alliant les questions liées au climat, au vivant et à la justice sociale. Il s’agit aussi d’associer des acteurs des médias, de la société civile et des scientifiques.
Alors que l’été 2022 a été le plus chaud jamais mesuré en Europe, cet été doit-il être considéré comme un point de bascule dans le traitement médiatique du climat ? Si de nouveaux engagements de grands groupes de presse traditionnelle fleurissent en cette rentrée scolaire, les signaux, à ce stade, traduisent plutôt une progression lente mais certaine de ces sujets qu’une rupture historique causée par des événements climatiques extrêmes.
On a beaucoup parlé des séquences Don't Look Up dans les médias. Parfois la satire permet de prendre conscience de notre réalité. Face à l’urgence écologique, la responsabilité des médias est immense. Leur rôle est d’abord d’informer mais aussi de permettre à un maximum de personnes de comprendre ce qu’il se passe, comment nous en sommes arrivés là, mais aussi comment nous adapter et atténuer le problème.
Les attaques subies par des journalistes, dont l’une des nôtres, de la part de sympathisants d’extrême droite sont intolérables. Le chef de l’État, tout à sa préoccupation d’être réélu, doit prendre la mesure du danger qui nous guette à quelques mois de la présidentielle.
#Schiappa vient d’avouer à #Bourdin que OUI avec la #PPLSecuriteGlobale un #Journaliste pourrait être inquiété pour avoir filmé le visage d’un #FDO commettant des #ViolencesPolicieres
"Pour tenter d’éteindre une partie des critiques de Reporters sans frontières, du Syndicat de la magistrature et bien d’autres, le gouvernement a déposé en dernière minute un amendement visant à protéger certaines professions « sensibles »."
"Christiane Taubira, la rage au coeur, a dû se résigner à présenter, mercredi 12 juin, en conseil des ministres, un projet de loi sur la protection des sources des journalistes passablement tronqué et assez loin de ses espérances. Sous la pression conjuguée des ministres de l'intérieur et de la défense, la garde des sceaux a dû renoncer à la principale avancée que comportait le texte, pourtant longuement mûri et appuyé sur une large concertation. La version finale, lourdement rabotée par le Conseil d'Etat, n'est plus très différente de la situation bancale qui prévaut aujourd'hui."