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« Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.
"Après des mois de tergiversations, la France a décidé d’en finir avec les négociations concernant le traité de libre-échange transatlantique (appelé TTIP ou Tafta), censé doper les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Union européenne. « A la fin du mois de septembre, lorsque les ministres du commerce extérieur se réuniront à Bratislava pour avoir un échange sur ce sujet comme sur d’autres, je demanderai, au nom de la France, l’arrêt des négociations sur le Tafta », a annoncé Matthias Fekl, mardi 30 août, sur RMC."
"Si la chancelière allemande ne cesse pas de se montrer favorable à la signature du traité de libre-échange transatlantique (TAFTA), son ministre de l'Economie, Sigmar Gabriel, a lui évoqué, ce dimanche 28 août sur la télévision publique allemande, "l'échec" des discussions avec les Etats-Unis."
"Il assure dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand et ministre de l’économie, a mis les pieds dans le plat en affirmant, dimanche 28 août, à la télévision allemande ZDF, que les négociations entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis sur le traité transatlantique (le fameux TTIP ou Tafta) « ont pratiquement échoué, même si personne ne l’admet vraiment »."
"Après le secrétaire d'État Matthias Fekl et le reste de la classe politique, le premier ministre a fermement signifié le refus de la France de conclure à tout prix le traité de libre-échange entre l'UE et les États-Unis, le fameux «Tafta»."
"Le futur projet de loi pour la transparence de la vie économique sera selon le gouvernement l’occasion de donner « un cadre juridique et déontologique » à l’activité des différents représentants d’intérêts. Et de mettre ainsi sur pied le registre de lobbyistes annoncé par François Hollande en début d’année ?"
"À six mois de la conférence COP 21 qui doit se tenir à Paris, aucun texte d’accord valable n’a encore été posé sur la table mondiale des négociations. Les deux semaines de discussions qui viennent de se dérouler à Bonn, en Allemagne, n’ont rien changé. Va t-on rejouer le même scénario dramatique qu’en 2009 à Copenhague, avec les multinationales en coulisses ? Dans ce texte qui décortique les acteurs en place, l’économiste Maxime Combes, et contributeur de Basta !, interroge la manière dont les rapports de force pourraient être inversés. Afin de faire de la COP 21 un moment déterminant pour sortir de l’âge des fossiles."
"Il y eut d’abord le spectre du poulet au chlore, puis la peur du bœuf aux hormones et celle des OGM, et enfin l’affolement face à des tribunaux d’arbitrage censés permettre à une entreprise lésée d’attaquer un Etat. Machine à fantasmes ou source d’inquiétudes légitime, le projet de traité transatlantique de libre-échange (TTIP) entre l’Europe et les Etats-Unis sème la pagaille au Parlement européen."
"Deux ans après le lancement en fanfare des négociations du traité transatlantique, l'heure n'est plus à l'euphorie dans les cercles européens. Et particulièrement au Parlement de Strasbourg, où le Tafta/TTIP est en ce moment au cœur d'un imbroglio difficile à démêler, après le report en catastrophe d'un vote important qui a donné lieu à des invectives entre la droite et la gauche. Essayons d'y voir plus clair."
"9 OGM autorisés d’un coup, dont 17 destinés à l’alimentation humaine et animale ! Proposition d’assouplir les règles d’importations pour faciliter l’entrée des OGM dans l’Europe. Autorisation de procédés chimiques de nettoyage des poulets, dont la javel. Création d’un « Organe de coopération règlementaire » pour superviser toute nouvelle norme ou réglementation. La Commission est en train de démanteler notre sécurité alimentaire, la protection de l’environnement et de brader notre système démocratique ! "
"Le Parlement européen demande des garanties sur les échanges de données entre les deux rives de l’Atlantique, même si la Commission affirme qu’elles sont exclues des négociations. L’exécutif se focalise sur l’avenir des mécanismes existants. "
"Au nom du « secret des affaires », les députés français tentaient vainement, il y a quelques mois, de restreindre la diffusion d’informations concernant les entreprises. Une régression en matière de droit à l’information, au détriment des salariés, des syndicalistes, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Le sujet refait aujourd’hui surface au niveau européen, avec un projet de directive concocté par le petit monde des lobbies bruxellois. Son principe est identique : que le secret soit la règle, et l’accès à l’information, l’exception. Et que l’information devienne la propriété exclusive des entreprises. Au risque de remettre en cause les fondements même de l’Union européenne, et de la démocratie. Décryptage."
"Après quatre ans de travaux, la commission européenne est toujours dans l’impossibilité de donner une définition légale, précise et encadrée du secret des affaires. Les groupes de pression ont utilisé ce flou pour obtenir l’acception la plus large possible. De leurs exigences transpire le désir d'imposer une omerta sur leurs faits et gestes et remettre en cause nos libertés. "
"Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières.
Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.
Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet – le Circ a classé ce produit comme « probablement cancérogène ».
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Le journaliste termine son article par ces mots :
« L’histoire fait au moins comprendre une chose : l’état de notre environnement est souvent celui de notre démocratie. »"
"Vous reprendriez bien un peu de Chocapic entre deux dessins animés ? Cinq ans après la signature d'une charte "de bonne conduite" qui avait stoppé net un projet de loi censé interdire les publicités de produits gras pendant les émissions pour enfants, Kellog's, Nestlé et leurs amis de l'agroalimentaire continuent à squatter les écrans pub des émissions pour la jeunesse. Un constat accablant dressé par France 5 dans un documentaire intitulé "Céréales, pas de bol pour le petit-déj". Et en 2015, le lobbying des industriels est toujours aussi efficace : le code-couleur sur les paquets de céréales, censé indiquer les produits trop gras et trop sucrés, ne sera que facultatif. Une victoire de Kellog's avec le soutien du ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Stéphane Le Foll."
"Après des mois de silence embarrassé, le gouvernement français est enfin sorti du bois dans l'un des dossiers les plus brûlants du moment sur la scène européenne : la question de l'arbitrage privé dans les grands accords de libre-échange négociés par l'Union européenne avec le Canada (CETA) et les Etats-Unis (TTIP ou Tafta)."
"La France et l’Allemagne veulent modifier la clause de règlement des différends entre investisseurs et Etats de l’accord commercial UE-Canada, dont les négociations sont pourtant terminées depuis octobre 2013."
"Alors que le monde file vers une augmentation de la température de 4 à 5°C d’ici la fin du siècle, des négociations sur le changement climatique ont repris depuis le 8 février à Genève. Ces discussions, sous l’égide de l’Onu, sont destinées à préparer la conférence internationale de Paris fin 2015. Mais les blocages diplomatiques persistent. De nombreuses multinationales s’opposent, au nom de leurs chiffres d’affaires, à toute mesure contraignante. Alors que faire ? « C’est par l’intermédiaire des milliers d’innovations sociales et écologiques mises en œuvre dans nos quartiers et nos territoires, pour vivre mieux, que nous construisons le monde demain », réagit Maxime Combes de l’association Attac France."
"L’Union européenne a récemment rendu public [1] un document qui montre clairement que les responsables européens préparent un coup de force majeur qui vise, dans le cadre du Traité de partenariat sur le commerce et l’investissement (TTIP ou TAFTA), à faire passer les intérêts commerciaux avant toute considération de sécurité alimentaire."
"Le huitième cycle de négociations du TAFTA a eu lieu du 2 au 6 février à Bruxelles, avec la « coopération réglementaire » au cœur des débats. Les Amis de la Terre et plusieurs dizaines d’organisations de la société civile dénoncent ce mécanisme pervers qui privilégie les intérêts des multinationales à l’encontre des citoyens et de l’environnement.
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En d’autres termes, cette structure, formée d’experts dépourvus de toute légitimité démocratique, évaluerait les règlements existants et futurs des deux côtés de l’Atlantique afin de s’assurer qu’ils soient compatibles et ne portent pas atteinte à des intérêts commerciaux."