La législation européenne encadrant les « nouveaux OGM » pourrait être assouplie, au grand bonheur de l’agro-industrie. Voici cinq points pour tout comprendre à ces techniques de modification du vivant.
Les enseignes d'habillement traditionnelles sont victimes d'une vague de liquidation judiciaire, ces derniers mois. En cause, l'essor de la fast fashion.
En même temps que l’usage du mot cyclotourisme diminue, celui du mot bikepacking augmente. En Anglais, c’est plus flagrant : bike touring laisse place à bikepacking, ce qui semble insinuer une simple substitution du terme originel par le nouveau. Cette évolution, sans doute irréversible, n’est pas sans conséquence sémantique, car le mot bikepacking est initialement apparu pour désigner une forme particulière de bike touring : bike touring hors asphalte. Effacer la nuance ne peut qu’entraîner de l’incompréhension entre ceux qui, comme moi, utilisent encore le mot bikepacking dans son sens premier et ceux qui l’assimilent à cyclotourisme en général.
La colère des agriculteurs a plusieurs sources, dont le partage inéquitable de la valeur qu'ils et elles produisent, qui va pour une trop grande part aux industriels et à la (grande) distribution. Ce problème peut être résolu de manières très différentes, soit par plus de concurrence, soit par plus de normes, soit par une organisation en coopératives.
Une étude d’une grande ampleur montre que la concentration de CO₂ dans l’atmosphère provoquée par l’humanité est inédite depuis plus de 14 millions d’années. Une évolution aux nombreuses conséquences, à court et à long terme.
Croire que la science peut tout, cela s'appelle le « technosolutionnisme ». Voilà la petite chanson du progrès qui guide nos sociétés depuis plus de deux siècles, ce qui pourrait, paradoxalement, détruire définitivement la planète.
Aux écoanxieux s’opposent ceux qui ne nourrissent aucune crainte concernant l’avenir : ces derniers croient en la technologie comme on croit en Dieu, une force suprême qui viendrait nous sauver de l’apocalypse annoncée. Parmi eux, le climatosceptique Laurent Alexandre, fondateur du site Doctissimo, ou Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale. Ils considèrent que les technologies qui vont changer la mécanique de destruction du monde n’ont pas encore été inventées. Elles pourront aisément endiguer le réchauffement climatique et fournir à volonté de l’énergie moins chère, et plus propre. Cette conviction porte un nom : le « technosolutionnisme ». Le problème, c’est que la création sans fin de nouvelles technologies conduit avant tout à légitimer nos modes de vie et, surtout, à ne rien changer. Quitte à détruire inévitablement la planète. Entretien avec l’historien François Jarrige, auteur d’On arrête (parfois) le progrès. Histoire et décroissance (éd. L’Échappée, 2022).
Charlie Hebdo : La science ne peut-elle régler des problèmes comme le réchauffement climatique ?
François Jarrige : La science climatique acquiert certes une place centrale dans la recherche, mais elle est elle-même prise dans le technosolutionnisme. Puisqu’on ne peut pas réduire les émissions carbone, on invente des mirages technologiques pour continuer comme avant. On ensemence les océans, on capte le carbone, on injecte du soufre dans l’atmosphère. Cela n’endigue pas les phénomènes multiples comme l’acidification des pluies, l’épuisement des sols et la destruction de la biodiversité, et cela permet surtout de ne rien changer à nos habitudes de consommation aux conséquences multiples et irréversibles.
D’autant que la technique, dans les faits, ne limite pas la consommation…
Dès 1865, l’économiste britannique William Stanley Jevons avait pointé ce paradoxe : en améliorant les rendements des machines, on démultiplie les opportunités d’usage de chacune d’entre elles. Si bien qu’in fine la consommation d’énergie augmente, malgré les améliorations de chaque équipement individuel. C’est ce qu’il s’est passé avec la voiture : dans les années 1970, les constructeurs automobiles ont promis que, d’ici à 2000, il n’y aurait plus de problème avec la consommation d’énergie fossile car les moteurs seraient extrêmement efficients, ne consommeraient plus que 1 litre aux 100 km, etc. Or, aujourd’hui, on consomme davantage de pétrole qu’avant, car les voitures sont plus lourdes, plus rapides, les distances se sont rallongées et le nombre de véhicules sur le marché a explosé. Ce ne sont pas des problèmes d’efficacité, mais de seuil et d’usage, et donc d’organisation sociale collective. Si vous avez 100 000 voitures qui polluent, c’est moins grave que 35 millions qui polluent un peu moins.
À LIRE AUSSI : "J'ai été dépitée, effondrée d'apprendre le seul coût d'un missile ! 150 millions d'euros !"Peut-on espérer plus des énergies renouvelables ?
Ces technologies devraient accompagner des transitions, des politiques sociales, culturelles, économiques. D’une part, la quantité d’énergie produite par les énergies renouvelables ne permet pas de remplacer les énergies fossiles. D’autre part, on a constaté qu’elles s’additionnent plus qu’elles ne se substituent. Quand bien même on arriverait à mettre au point la fusion nucléaire, quand bien même une sorte de miracle nous inonderait d’énergie propre, gratuite et sécurisée, ce serait malgré tout le pire qui pourrait nous arriver. On décarbonerait certes l’économie, mais on ferait exploser toutes les autres consommations. La pollution se démultiplierait, avec des mines et des déchets en tout genre… C’est le technosolutionnisme ultime. La solution technique n’existe pas. Il faut réinventer des modes de vie.
La science elle-même n’est-elle pas le produit de ce système ?
Le mode de fonctionnement actuel de la science, c’est de multiplier les promesses techniques. Elle est normalement là pour nous aider à comprendre le monde, pas à défendre les intérêts de tel ou tel industriel pour gagner des parts de marché dans la compétition mondiale. Depuis les années 1970, le mode de financement de la recherche est essentiellement contrôlé par le privé ; les chercheurs eux-mêmes sont obligés de répondre à des appels à projets toujours orientés vers le technosolutionnisme. Les scientifiques inventent des fausses solutions techniques pour justifier leur travail. S’ils ne tiennent pas leurs promesses miraculeuses, ils n’obtiendront pas leur financement.
À LIRE AUSSI : « La bagnole, ça tue, ça pollue et ça rend con »Vers quoi faudrait-il donc orienter la recherche ?
La science devrait s’orienter vers une compréhension plus fine des relations dans le monde vivant. Les techniques devraient accompagner notre décroissance énergétique. C’est ce qu’on appelle la « low-tech » : mettre au point des techniques qui durent éternellement, réparables, appropriables… Ce qui est en contradiction avec le monde du capitalisme. Le principe, depuis cent cinquante ans, est de renouveler les techniques pour maintenir les profits. Ce qui multiplie les déchets. Il faudrait un système technique efficace ; or on ne pense l’efficacité qu’en termes de puissance et de rentabilité économique, et non pas en termes écologiques. Qu’est-ce qui permet le moins de rejets et le moins de matières dans le cycle de production industriel ? Il faudrait renverser notre façon de concevoir un objet. Il ne s’agit pas d’être contre la science : on a besoin de scientifiques et d’ingénieurs pour mettre au point des objets plus robustes, plus simples. Cela implique de renoncer à la notion de puissance et à avoir tous un tank de 1,5 tonne qui permet de rouler à 200 km/h sur une route droite. Il est inconcevable que 8 milliards de personnes disposent de cette puissance.
La technique ne sert-elle qu’à résoudre ses propres problèmes ?
Cela vient des structures mêmes du capitalisme industriel contemporain depuis le xixe siècle, avec l’imaginaire du progrès qui va avec. On a commencé à considérer que face à tout type de difficulté, l’ingéniosité humaine et la mise au point d’outils techniques permettraient de régler le problème. À l’époque, il y avait déjà des plaintes liées aux pollutions émises par les usines. On a envisagé de déplacer les ateliers polluants, voire de les interdire, puis on a inventé le fourneau fumivore, un système de combustion censé se débarrasser des fumées. Ce qui a empêché de réguler l’activité. Même chose avec la machine à vapeur, inventée pour résoudre le grand problème environnemental de l’époque, qui était la déforestation massive liée à l’industrialisation. Aujourd’hui, pour lutter contre la contamination des sols, on a conçu l’agriculture de précision, avec des drones qui optimisent l’usage d’intrants chimiques, mais qui sont eux-mêmes source de nuisances, de rejets et de consommation énergétique. Alors on va inventer des techniques pour résoudre ce problème, et ainsi de suite.
Faut-il en conclure que la technique ne nous sauvera pas ?
Chaque innovation entraîne de nouvelles formes de consommation destructrice. Par exemple, l’Éducation nationale a engagé un grand mouvement de technosolutionnisme numérique. On a voulu résoudre les inégalités et les retards scolaires avec des logiciels, en équipant les gamins de tablettes et de smartphones. Cela n’a pas résolu les problèmes sociétaux, mais cela a surtout multiplié les difficultés écologiques – des déchets à l’énergie consommée. Le technosolutionnisme empêche les changements profonds de nos comportements et de notre rapport au monde, et représente un coût environnemental énorme. Tous les gains d’efficacité obtenus depuis quinze ans grâce au progrès technique ont été absorbés par de nouveaux usages et de nouvelles formes de consommation.
Qu’appelle-t-on le « réchauffement climatique » ? Quelles sont ses causes et ses conséquences ? Quels sont les principaux gaz à effet de serre ? Qui émet le plus dans le monde ? Reporterre explique ce phénomène crucial pour l’avenir de l’humanité, en six points.
La ville de Dubaï est l’une des principales places financières contemporaines ainsi qu’un lieu emblématique de la production d’énergies fossiles. Elle accueille, du 30 novembre au 12 décembre 2023, la COP28. Ce rendez-vous, qui réunit représentants des États, lobbyistes et autres acteurs de la société civile, est consacré à la discussion de la menace climatique à laquelle est exposée l’humanité.
Sécuriser son vélo en ville lorsqu’on ne dispose pas d’un local fermé est souvent un défi. « Le Monde » a testé certains des meilleurs antivols sur le marché et vous propose une série de recommandations pour limiter les risques de rentrer chez vous à pied.
Les noms de domaines sont constament utilisés sur Internet. Ils permettent de « traduire » une adresse IP et ainsi d’accéder à un site web, ou encore à une adresse email. La théorie est simple, la pratique un peu moins, surtout qu’il existe deux grandes familles de noms de domaine : les ccTLD (extensions de pays) et gTLD (extensions génériques).
La France, nouvelle Grèce ? N'importe quoi. La dette publique française est parfaitement gérable. Mais ce qui est vrai, c'est qu'Emmanuel Macron a creusé les déficits comme jamais, avec ses folles baisses d'impôts. Comment faire alors face aux défis du présent et de l'avenir ? Nouvel épisode de l’émission mensuelle de vulgarisation économique de Gilles Raveaud, sur Blast, avec un deuxième numéro autour de la question de la dette publique.
S’il y’a bien un logiciel propriétaire difficile à lâcher, c’est Google Maps. Ou Waze, qui appartient également à Google. Pourquoi est-ce si compliqué de produire un logiciel de navigation libre ? Ayant passé quelques années dans cette industrie, je vais vous expliquer les différents composants d’un logiciel de navigation.
L'inflation, c'est bien sûr la hausse des prix. Mais quelles entreprises peuvent augmenter leurs prix ? Et pourquoi tant de salariés ne peuvent pas obtenir des salaires plus élevés ? Derrière l'inflation, se cache la question du pouvoir économique, comme nous allons le voir ensemble à présent, dans ce premier numéro de "Comprendre l'éco" la chronique économique mensuelle de Gilles Raveaud, le mardi, sur Blast !
Là où les négateurs du dérèglement climatique craignaient autrefois l’abolition du système libéral ou la menace soviétique, ils empruntent désormais les codes antisystèmes nés pendant la pandémie de Covid-19.
“L’objectif, c’est 2 tonnes CO2eq”. Il est fort probable que vous entendiez parler de ce fameux 2 tonnes si vous vous intéressez au changement climatique et à l’empreinte carbone cible que vous devriez avoir dans un monde neutre en carbone.
Vous avez certainement entendu parler de ce truc-là, le changement climatique. Mais est-ce que vous en connaissez les bases ? Etes-vous sûr(e) de savoir l’expliquer, de savoir ce qui le provoque, d’en connaître les ordres de grandeur et les risques ?
Une très courte vidéo cruciale pour comprendre le capitalisme tel qu'il est vu par les riches vient de sortir, et je pense qu'il est très important que vous la regardiez.
(Contexte et transcription en français dans le fil ⤵)
Le multimillionnaire, qui avait critiqué l’attitude «arrogante» et la prétendue fainéantise des salariés, a présenté ses excuses ce jeudi.
Après avoir transformé Internet avec le RGPD, l’Union européenne frappe encore plus fort avec le Digital Services Act, sa règlementation conçue pour encadrer les Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Apple ou TikTok. Le DSA fixe une multitude de nouvelles règles exigeantes, qui pourraient changer les grandes plateformes à tout jamais.
Après le RGPD, l'Union européenne met en place une nouvelle législation pour contrôler les plateformes. On vous explique ce qui va changer.
Peut-on vraiment activer votre caméra ou votre micro de téléphone à distance? Décryptage technique sur la faisabilité de la nouvelle loi Justice française.
Développez vos connaissances pour votre vie personnelle et citoyenne grâce à des contenus réalisés à partir de constats scientifiques, clairs et accessibles.
Si vous souhaitez comprendre les risques liés au réchauffement climatique et les conséquences possibles de ce changement; le #CNED a pensé à vous :)
La France émet près de 400 millions de tonnes d'équivalent CO2 chaque année. Pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences, il faut réduire ces émissions de gaz à effet de serre. En France, l’objectif est de passer de 400 millions de tonnes à… zéro tonne d’ici 2050. C’est l’objectif de neutralité carbone.
Pour espérer relever ce défi immense, il faut comprendre d’ou viennent le CO2, le méthane et les autres gaz émis par la France. C’est en identifiant la source du problème qu’on pourra trouver des solutions. D’autant que tous les secteurs d’activité sont concernés : aussi bien les transports, que l’industrie, l’agriculture ou encore de l’énergie. Il faut tout repenser pour décarboner le pays.
For economist Timothée Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis "The political economy of degrowth" (2019) has been adapted into a mainstream book: "Slow down or perish. The economics of degrowth" (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism.
Jean-Marc Jancovici aborde les thèmes de l’énergie et du climat autour de l’enjeu du réchauffement climatique.
Vulgarisateur sur les thèmes de l’énergie et du climat, Jean-Marc Jancovici est ingénieur de formation connu pour ses nombreux écrits tels que "Dormez Tranquille jusqu’en 2100", ou encore, "Le changement climatique expliqué à ma fille". Également enseignant à Mines Paris Tech et co-fondateur du cabinet de conseil Carbon 4 spécialisé dans la transition énergétique, cet hyperactif s’est donné pour mission de mettre en perspective la place de l’énergie dans les sociétés occidentales face à l’enjeu du réchauffement climatique.
Le changement climatique, on en parle beaucoup, mais les problèmes qu’il va poser ne sont pas toujours évidents à comprendre. Ils sont pourtant très inquiétants. Alors, concrètement, quelles vont être ses conséquences ?
La disparition des espèces de plantes, d'animaux et autres organismes vivants menace la stabilité des écosystèmes, indispensables à nos sociétés. Alors que s'ouvre la COP15, qui doit aboutir à un accord international pour enrayer la tendance, franceinfo vous explique cette autre crise écologique.
Alors que le Président de la République, nouvellement réélu, a donné pour mission au gouvernement de mettre en place la planification écologique, ce même gouvernement s’apprête à mettre fin le 24 juin prochain à l’objectif de neutralité carbone de la France et de l’Union Européenne (UE) en prolongeant jusqu’en 2040 la protection des investissements étrangers dans les énergies fossiles, en particulier le gaz, dans le cadre de la ’’modernisation’’ du traité sur la Charte de l’énergie (TCE). Pour sceller cet accord climaticide, un cycle de négociations de rattrapage est prévu cette semaine.
La #COP27 s'achève et l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C s'éloigne. Combien nous reste-t-il de temps pour l'atteindre ? Quelle conséquences dans un monde à 2 degrés ?
Il y a une grande incompréhension sur les raisons qui poussent @Gemenne à s'acharner depuis quelques semaines sur les mouvements climats. La liste est longue, mais c'était encore la cas hier soir sur @franceinter
https://radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-du-vendredi-18-novembre-2022-4321198
Que se passerait-il si la planète se réchauffait de 3 degrés ? C'est ce que nous explique Wolfgang Cramer dans cette vidéo.
C'est l’un des mots de ce début de campagne : le "wokisme" ou "l’idéologie woke". On l’entend de plus en plus souvent, alors même qu'il ne veut pas dire grand chose. Retour sur le "wokisme", cette idéologie à laquelle Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale consacre dès mercredi 20 octobre un Think tank dédié ! Intitulé "Laboratoire de la République", ce groupe de réflexion a notamment pour objet de contribuer à ce que "la France et sa jeunesse échappent" à cette "idéologie woke".
La question des limites planétaires apparaît dans les débats au XIXème siècle avec les premières inquiétudes malthusiennes (constatant un décalage d’évolution entre la démographie et la productivité des ressources) rapidement balayées par une réaction cornucopienne excluant la nature de l’équation économique puisque les progrès de la science « sont aussi infinis et, du moins, aussi rapides que ceux de la population » [Engels, 1844]. La notion de capital naturel symbolise sémantiquement cette relégation de la nature à une sous-catégorie du capital.
Comprendre l’absurdité du marché européen de l’énergie, aujourd’hui en plein conseil de défense sur l’énergie. 👉 Retour sur un système qui fait augmenter vos factures ⤵️
Petit à petit, les premiers informaticiens ont amélioré la technologie. Ils ont créé des ordinateurs « programmables » qui pouvaient être modifiés si on leur fournissait des programmes au format binaire, généralement des trous sur des cartes en carton qui étaient insérées dans un ordre précis. Il fallait bien évidemment comprendre exactement comment fonctionnait le processeur pour programmer la machine.
[...]
La responsabilité en incombe à tous les militants, qu’ils soient écologistes, gauchistes, anticapitalistes, socialistes, voire même tout simplement locaux. On ne peut pas militer pour l’écologie et la justice sociale tout en favorisant les intérêts des plus grandes entreprises du monde. On ne peut pas militer pour le local en délocalisant sa propre voix à l’autre bout du monde.
Superbe article à la conclusion impeccable !!
HTTP, qui a longtemps été le standard est aujourd’hui voué à disparaître, principalement en rapport à son côté non sécurisé, pouvant parfois amener à exposer certaines informations sensibles, ce qui a conduit les géants du web (Google en tête) à appliquer des mesures contre les sites en HTTP, allant même jusqu’à des malus dans les résultats de recherches.
Pourquoi cet article ? Parce qu’un ami m’a demandé comment ça marche, donc au lieu de le diriger vers un article existant, je lui ai écrit deux ou trois tartines de texte en message privé sur Twitter, et ensuite il m’a dit que ça pourrait faire un billet de blog. Pourquoi pas !
Notre système climatique repose sur un équilibre très fragile. Cet équilibre est mis en danger par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
La gauche, dans son état actuel, n’a aucune chance en 2022. La gauche est traversée par trois conflits majeurs, pour des raisons profondes. Tant qu’ils seront ignorés, nous n’aurons aucune chance.
Note : cette traduction n’est pas officielle : c’est une traduction bénévole et collective. Elle a été faite dans le but de permettre la lecture du rapport au plus grand nombre, avant d’attendre la traduction officielle (dans plusieurs mois). Nous ne sommes pas des traducteurs professionnels, certaines phrases peuvent avoir des tournures lourdes, il peut y avoir des erreurs mais nous avons essayé de garder le sens au mieux possible. Certaines notes de bas de pages n’ont pas été traduites pour l’instant. Cette traduction est publiée sous licence Creative Commons CC-BY-SA 4.0 : vous avez droit de l’utiliser, la copier, la partagez comme vous voulez. Pour l’ensemble du texte officiel en anglais, et si vous avez un doute sur une traduction, voir https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/ (cliquer sur la section « Summary for policymakers »)
Le rapport du Groupe de travail I (WGI) est la plus grande mise à jour de l’état des connaissances scientifiques et de la compréhension physique sur le climat depuis la publication du rapport AR5 (WG1 en 2013), et son rapport spécial 1.5 (SR1.5). Il combine plusieurs sources de données provenant de la paléoclimatologie, des observations, de la compréhension des processus et des simulations climatiques mondiales et régionales.
Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
[...]
plutôt l’extrême droite d’Éric Zemmour que les mouvements antiracistes, de lutte contre les violences policières, sexuelles ou sexistes, les manifs écolos…
[...]
Et, plus globalement, ils jugent que les luttes antiracistes, contre les violences policières, pour le climat ou contre les violences sexuelles, portées par la jeunesse, sont beaucoup trop radicales.
Plus précis. Plus alarmant. Plus fiable. Plus pédagogique. Le groupe-1 du GIEC vient de publier son rapport dans le cadre de la préparation du 6ème rapport de ce Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Le premier fut publié en 1990. Il servit de base scientifique à l’élaboration de la Convention Climat de l’ONU, signée à Rio de Janeiro en 1992.
La parole des agents publics est d’utilité publique. Fonctionnaires ou contractuel·le·s ; travaillant dans l’éducation nationale, les transports ou la santé ; derrière un guichet, sur le terrain, dans un ministère : toutes et tous nous avons une expérience du quotidien des services publics, une connaissance des besoins des gens pour lesquels nous travaillons, des clefs de lecture « de l’intérieur » sur les défis que encontre notre société. Prendre la parole, c’est permettre à l’ensemble de nos concitoyennes et concitoyens de prendre connaissance de ce fonctionnement et de ces résultats des services publics : c’est une nécessité démocratique.
Dans ce billet, nous allons nous intéresser au fonctionnement des systèmes publicitaires en ligne. Beaucoup de personnes savent reconnaitre de la publicité, cependant je crois que peu de personnes savent comment ça fonctionne derrière. L’objet de ce billet est donc de vous donner quelques éléments pour commencer à comprendre tout ça.
Lorsque vous vous baladez dans les sentiers fleuris du Web, vous utilisez un navigateur web. C’est ce logiciel qui permet d’afficher une page web. Par exemple, Firefox est un navigateur. Google Chrome est un navigateur. Ces logiciels vont communiquer avec un site web, en principe celui que vous êtes en train de visiter, pour recevoir et envoyer des instructions, comme « comment afficher une page », « quelle requête faire ensuite », etc… Parmi les requêtes que peut faire un site web, il pourra demander à votre navigateur de stocker de l’information dans un fichier, pour pouvoir y accéder dans le futur, lors de vos prochaines visites. Ce fichier, on appelle ça un cookie.
ce billet de blog est une ébauche. Vos commentaires sont les bienvenus.
Si vous connaissez d’autres ressources pour expliquer tout ça, n’hésitez pas à me les indiquer.
Ce matin, comme tous les matins, je place avec précaution des tartines dans mon grille-pain, me délectant par avance de leur odeur grillée et de leur mie croustillante, lorsqu’un grand CLAC me tire de ma rêverie. Mon grille-pain vient de me lâcher, brutalement, sans préavis. Je peste, mais bon, le réparer est sans doute impossible ou me coûtera plus cher que d’en racheter un autre à 9,90€. Sans le réaliser (il est tôt, mes paupières sont encore lourdes) je subis un phénomène qui a presque un siècle : l’obsolescence programmée.
Le sujet de l’hydrogène revient régulièrement dans les débats autour de la transition énergétique, que ce soit pour réduire la dépendance au pétrole dès les années 70 ou les émissions de gaz à effet de serre à partir des années 90. Pourtant, l’hydrogène bas carbone ne s’est pour ainsi dire pas développé jusqu’à présent, du fait d’un certain nombre de contraintes et limites, qui ne doivent pas être sous-estimées, entourant notamment sa production, son stockage, son transport et son utilisation.
Avec iOS 14.5, le tracking sur les Apps iOS va être sévèrement restreint. Revenons sur les actions d'Apple contre la surveillance publicitaire