On est allé trop loin dans l’utilisation des tablettes, ordinateurs et smartphones dans les classes, estiment les autorités suédoises, danoises et norvégiennes. En témoignent les résultats insatisfaisants des élèves scandinaves dans les classements internationaux. L’heure est au retour au papier.
Gabriel Attal, plusieurs fois interpellé, a même reçu une alerte d’un parent d’élève en novembre dernier, sans jamais réagir. Ministre de l’éducation, il a aussi refusé de dévoiler les conclusions de l’enquête administrative sur son bureau depuis l’été dernier.
La France est l'un des pays de l'OCDE où le niveau des élèves dépend le plus de l'origine sociale, selon les résultats de l'enquête Pisa publiés mardi. Les élèves de Chine et de Singapour sont les plus performants, selon ce classement qui ne fait pas l’unanimité.
Pour les élèves de 6e et 5e dans un premier temps, le ministre de l'Education souhaite constituer des groupes de niveau centrés sur les mathématiques et le français. Cette organisation peut produire des résultats, mais à certaines conditions.
En déplacement à Saintes, où un comité d’accueil l’attendait pour protester contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a dévoilé les contours d’une autre réforme, celle du lycée professionnel. Là encore, contre l’avis des syndicats et des personnels de la voie professionnelle.
Avec le projet de réforme du lycée professionnel, « les élèves défavorisés deviennent des agents économiques qu'il faut vite mener vers les marchés locaux du travail ; l'avenir des élèves pauvres est moins soumis à leurs aspirations qu'aux besoins du bassin où ils résident ». Contre cette vision « adéquationniste », un large ensemble de personnalités et élu·es alerte sur le projet, qui touchera les catégories sociales les plus fragiles et qui « institutionnalise le tri social comme une fatalité ».
Le président de la République a dévoilé, jeudi 4 mai, les contours de sa réforme du lycée professionnel. Un florilège de mesures pro-entreprises, parmi lesquelles la gratification des stages… par l’État. Les organisations syndicales se disent déjà prêtes à se mobiliser.
À Saintes, Emmanuel Macron, accompagné de son fidèle ministre de l'Éducation nationale, a annoncé sa réforme du lycée professionnel. Un plan social inédit se prépare dans l'école publique.
Avec cette réforme, le gouvernement [...] entérine le fait que, chaque année, des dizaines de jeunes adultes sortent de notre « école républicaine » sans maîtriser les grandes dates de notre histoire, sans être capables d’effectuer des calculs simples, ou sans pouvoir lire des articles comme celui-ci. L’avenir de notre démocratie est assuré.
Les vacances de fin d’année du ministre, mis en cause pour sa gestion tardive de la crise sanitaire, suscitent depuis plusieurs jours des tensions au sein du gouvernement. Son entretien polémique au « Parisien », qui a provoqué la colère des enseignants, a en réalité été réalisé depuis l’île des Baléares, a appris Mediapart. Ce qui avait été caché.
Les personnels de l’enseignement agricole public sont en grève ce 30 juin. Les heures d’accompagnement des élèves en difficulté seront payées moitié moins.
Alors que leur utilisation a explosé avec le confinement, les outils numériques auxquels ont recours les établissements scolaires ne sont pas gérés directement par l’Éducation nationale. Une dépendance problématique qui risque de faire le jeu des Gafam.
La politique environnementale de Total et celle de Vinci comme cours aux lycéens ? C’est ce que propose un site de ressources pour les sciences économiques et sociales (SES). Il est validé par l’Éducation nationale. Des professeurs protestent.
Au cours de la campagne pour les élections générales qui se tiennent en Suède le 9 septembre, la poussée attendue de la droite xénophobe a occulté le débat sur l’avenir des services publics. À la tête d’un gouvernement minoritaire depuis quatre ans, les sociaux-démocrates n’ont même pas réussi à plafonner les profits des entreprises privées qui ont investi la santé ou l’éducation, au détriment de la qualité des services et de la réussite des élèves.
Chamath Palihapitiya a travaillé comme vice-président en charge de la croissance de l'audience du groupe. Il s'interroge désormais sur les conséquences sociales et psychologiques du réseau social.
Le début d'une prise de conscience plus vaste et la fin de la techno béatitude ? Un ancien dirigeant de Facebook ressent une "culpabilité énorme" d'avoir participé au développement du réseau social. Celui-ci n'est toutefois pas le seul coupable et la technologie oublie son rôle fondamental.
"Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a rendu son ordonnance dans l’action lancée par plusieurs associations issues du milieu du libre contre l’accord Microsoft/Éducation nationale. Les plaignants sont tous déboutés. "
"Il y a 5 ans seulement, ChromeOS n’existait pas. Aujourd’hui, plus de la moitié des ordinateurs livrés dans les écoles américaines sont des Chromebooks ou des Chromebox. Le succès fulgurant de la formule est très impressionnant face à des Microsoft et Apple que l’on pensait indétrônables ici comme outre Atlantique. Pour le premier semestre 2016, les chiffres sont clairs, plus de 51% des livraisons dans les écoles US sont des machines sous ChromeOS."
"À l’occasion de notre entretien avec Mathieu Jeandron, le Directeur du numérique pour l’éducation, nous avons pu revenir sur le contesté accord de « partenariat » conclu entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale. Cela nous a permis d'évoquer également la question de l’interopérabilité et des logiciels libres."
"Le contesté accord de « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Un collectif d’associations de promotion du logiciel libre vient de tenter un recours gracieux auprès de la Rue de Grenelle, dans l’espoir que celui-ci soit annulé."
" Sans le moindre appel d'offres, Microsoft vient de s'offrir 850 000 enseignants et plus de 12 millions d'élèves. "Une affaire !" juge Brighelli."
"Professeur de mathématiques et vice-président de l’Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April), Rémi Boulle milite depuis des années pour le logiciel libre à l’école. Il témoigne de l’intense lobbying du géant américain à toutes les échelles du ministère. "
"Le Canard Enchaîné a publié, dans son numéro du 30 décembre 2015, page 4, un article intitulé « Le lobbying d'enfer de Microsoft pour se payer l'école ». L'article analyse le récent partenariat signé entre Microsoft et le ministère de l'Éducation nationale.
Pour Jean-François Julliard, auteur de l'article, l'objectif de Microsoft consiste à « formater » les élèves à l'utilisation de ses produits, avec, en prime pour Microsoft, « un accès aux données personnelles de millions d'élèves et de milliers de fonctionnaires ». Il poursuit en rappelant que la consultation sur le projet de loi pour une République numérique avait pourtant mis en évidence une véritable tendance de fond en faveur du logiciel libre, notamment dans l'éducation."
"Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère, ainsi qu'un accord cadre avec la société Cisco . Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise étasunienne, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité."
"Le 30 novembre, dans le cadre du grand plan pour le numérique à l’école, l’éducation nationale et Microsoft France ont annoncé un partenariat. Et il fallait s’y attendre, ce partenariat ne plaît pas à tout le monde. Certaines associations ont décidé de dénoncer cet accord dans un communiqué qui reproche une “collusion d’intérêts” entre l’éducation nationale et la multinationale. Parmi toutes ces associations, on compte des syndicats d’enseignants comme la CGT mais aussi des défenseurs du logiciel libre. "
"Comme on pouvait s’y attendre, le récent partenariat conclu entre Microsoft et l’Éducation nationale (en vue du grand plan pour le numérique à l’école) est sous le feu des critiques. Des associations pointent aujourd’hui du doigt une dangereuse « collusion d’intérêts »."
"12 organisations d'utilisateurs et d'éditeurs de logiciels libres ont signé ensemble un communiqué pour s'indigner de la signature d'un partenariat entre Microsoft et l'Éducation nationale.
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« Ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l’entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d’interopérabilité », condamnent les co-signataires."
"C’est depuis les années 1970-1971 que le gouvernement français élabore et met en œuvre des plans informatiques (« numériques » dit-on aujourd’hui) pour l’Éducation Nationale. L’année la plus marquante, qui a fini par introduire vraiment des ordinateurs entre les murs de nos écoles, ce fut 1985 avec le lancement du plan Informatique Pour Tous (IPT) par L. Fabius."
" Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche Najat Vallaud-Belkacem a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère. Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité. "
" « N'hésitez pas à proposer », répond le cabinet de la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, aux défenseurs du logiciel libre qui s'insurgent de l'accord signé lundi avec Microsoft."
"Un nouveau partenariat a été signé entre Microsoft et l'Éducation nationale pour accélérer la numérisation de l'école. Mais à quoi vont servir les 13 millions d'euros que Microsoft a mis sur la table ?
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Contacté par Numerama, Framasoft estime que ce nouveau partenariat s’apparente à une pratique de dealer : « C’est comme cela qu’ils fonctionnent, la première dose est gratuite ». Pouhiou, chargé de communication pour l’association qui aide à la diffusion des logiciels libres, poursuit : « Ce que veut Microsoft en ce moment, ce n’est pas que vous utilisiez telle ou telle tablette, c’est que vous utilisiez des logiciels Microsoft, pour vous y habituer »."
Voila le genre de nouvelles qui me révoltent... Les enfermer dans un système fermé et propriétaire n'est certainement pas rendre service à nos jeunes générations...
"Wikimédia France a obtenu du ministère de l'éducation nationale un agrément de cinq ans. Celui-ci permettra en particulier à l'association d'avancer des recommandations sur l'utilisation de Wikipédia par les élèves, afin de leur présenter des bonnes pratiques."
"L’Académie de Paris organise sa « Journée de l’innovation et du numérique » [1] aujourd’hui, ce 28 mai. L’occasion pour le corps enseignant de s’interroger sur la place de l’informatique dans le milieu scolaire. La manifestation sera ouverte à tous : les professeurs du premier et second degrés, les conseillers principaux d’éducation (CPE), les formateurs… et aussi les sponsors. Elle ne se déroulera pas dans une université ou dans une classique salle de conférence mais... au siège de Microsoft France à Issy-les-Moulineaux !"
"Éveil au codage dès l'école primaire, consécration du principe de neutralité du Net, modification de la législation européenne relative aux données personnelles, création d’un « Nasdaq européen », accélération de l’Open Data... Les pistes des députées Corinne Erhel et Laure de La Raudière ne manquent pas pour « enclencher la conversion numérique » de la France et favoriser ainsi le développement économique de notre pays. Petit tour d’horizon du rapport présenté aujourd'hui par les deux parlementaires. "
"Migrer vers Ubuntu pour un utilisateur habitué à Windows est aujourd’hui une opération relativement aisée, en particulier parce que l’on bénéficie de l’aide de la communauté à chaque étape (n’hésitez pas à rejoindre l’Ubuntu party à la Villette et des évènements libristes partout en France). Cependant, le seul fait de changer d’habitudes demeure un peu délicat et demande un temps d’adaptation à chacun. Imaginez ce que doivent être ces petites difficultés lorsque une communauté scolaire entière franchit le pas : institution, enseignants, élèves, matériels… autant d’écueils sur la voie Libre qu’un collège espagnol est en train de franchir, grâce à un activiste convaincu et passionné."
"Avec du logiciel et du matériel libres, on est aujourd’hui en mesure de proposer des cours tout à fait passionnants, ouverts, modulables et sans entrave à la création.
Le témoignage d’un prof qu’on aurait bien aimé avoir lorsqu’on était jeune."
"Selon une plainte déposée aux États-Unis, le géant du web créerait « subrepticement » des profils à l'aide de données collectées via son offre « Google Apps Education » utilisée par 30 millions d'élèves dans le monde, et dans de nombreux établissements français."
"La France a fait le choix depuis de nombreuses années de considérer l’informatique à l’école et jusqu’au collège, uniquement à travers ses usages via le B2I. L’Éducation nationale perçoit le numérique comme un outil utile aux autres apprentissages.
Cette vision n’est pas forcément mauvaise mais elle semble trop restrictive. Le numérique ne peut se limiter à son seul usage au service des autres disciplines. Il pourrait être pertinent de mettre en place un réel enseignement de l’informatique comme il en existe dans d’autres pays ou même en France (mais seulement en option au lycée).
Les programmes de l’école primaire étant en pleine ré-écriture actuellement, Serge Abiteboul, Jean-Pierre Archambault, Gérard Berry, Colin de la Higuera, Gilles Dowek et Maurice Nivat ont envoyé au Conseil supérieur des programmes ce texte, que nous reproduisons ci-dessous, présentant les grandes orientations de ce que pourrait être un programme d’informatique à l’école primaire."
"Les cours en ligne ouverts et massifs (MOOCs) donnés par les universités et écoles supérieures françaises ont convaincu 100 000 internautes, selon les premières statistiques de la plateforme dédiée France Université Numérique."
"Yann Houry est professeur de lettres. Il place ses supports de cours depuis 2007 sur le site Ralentir Travaux, bien connu de ses collègues. Il y propose notamment des manuels complets pour les classes de Sixième et de Quatrième.
Nous lui avions ouvert nos colonnes en septembre 2012 parce que, contrairement aux maths où l’on a Sésamath, il est rare de trouver des ressources pédagogiques en libre diffusion en français. Nous souhaitions également pouvoir discuter avec lui de son choix du support iPad et de la licence Creative Commons By-NC-SA pour le contenu de son site et ses manuels.
Or justement, il souhaite abandonner aujourd’hui cette clause NC, qui pose selon nous problème dans l’éducation, et s’en explique ci-dessous. Nous en sommes ravis (d’autant que cela ouvre la voie à une possibilité d’édition Framabook). Et il n’est pas anodin que le titre de son annonce s’intitule Unchain my site !"
"La ville d’Angers (mais ce n'est hélas pas la seule!) annonce fièrement sur son site internet qu’elle a commencé à acquérir des tablettes iPad pour en équiper progressivement toutes ses écoles. Si l’on en croit les auteurs de l’article, c’est le choix d’un outil moderne, fiable, pérenne et incontournable. Et si au contraire il s’agissait là d’une erreur monumentale et fondamentale quant à la place de l’informatique à l’école ?"
"On nous en voudra peut-être, pour ne pas dire sûrement, d’avoir traduit ci-dessous un communiqué de Canonical faisant la promotion d’offres Ubuntu[1] de son partenaire Asus sur Amazon (uniquement aux US), mais il s’agit surtout de souligner que GNU/Linux est aujourd’hui totalement mûr pour être dans les ordinateurs de nos établissements scolaires (payés par le contribuable).
Franchement il n’y a plus d’excuses là (d’autant que le support de Windows XP c’est bientôt fini et qu’il reste des milliers d’ordinateurs dans nos écoles sous cette version du système d’exploitation de Microsoft).
Pour les puristes, on pourra préférer l’offre de ThinkPenguin.com avec la distribution Trisquel dedans par défaut, certifiée 100% libre par la FSF ;)"
"Cette semaine a été officiellement lancé un projet d’envergure : Data, une bibliothèque numérique de ressources éducatives francophones, forte de 14 000 références, libres et adaptées au quotidien des enseignants. Cette réalisation est le fruit d’un travail de longue haleine (la genèse du projet remonte à plus de 10 ans) de la société Ryxéo et de l’association Abulédu-fr, qui a entre autres lancé le site de micro-blogue Babytwit."
"Deux ans après la convocation d’une centaine d’inspecteurs de l’Éducation nationale au siège de Microsoft France, l’April, Framasoft, le CNLL, SavoirsCom1 et l’Aful s’étonnent d’une nouvelle entorse à la neutralité scolaire et à l’intérêt du service public d’éducation."
"LE CERCLE. Les sénateurs ont de la suite dans les idées, voici qu'à nouveau ils introduisent dans la loi un article demandant la priorité au logiciel libre dans des domaines relevant de l'éducation. Le gouvernement les a mis au pas il y a un mois, mais ils sont obstinés. Au-delà des jeux politiques, en quoi serait-il bon, serait-il légitime, de donner priorité au logiciel libre par la loi ?"
"Après d'intenses débats, le parlement français vient d'inscrire pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, avec l'adoption du projet de loi enseignement supérieur et recherche.
Cette disposition avait été introduite par le Sénat, puis confirmée fin juin 2013 par la commission mixte paritaire (CMP) qui s'était réunie pour réexaminer les dispositions votées non conformes dans les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat). De nombreuses personnes s'étaient mobilisées suite à l'appel de l'April pour contacter les députés et sénateurs membres de cette CMP pour que la disposition en faveur du logiciel libre soit conservée.
L'Afdel et le Syntec numérique ont tenté de s'opposer à cette disposition notamment en arguant de prétendues « difficultés juridiques ». L'Inria a rejoint récemment le lobby contre la disposition en faveur du logiciel libre, générant plusieurs réactions dont l'Aful, François Pellegrini et des personnels de l'Inria. En contact avec les parlementaires et le gouvernement, l'April leur a communiqué une analyse sur la validité juridique d'une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre.
Après le Sénat le 3 juillet 2013, l'Assemblée nationale a finalement adopté le 9 juillet 2013 le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche. Le texte n'attend plus désormais que sa promulgation par le Président de la République.
L'article 9 du projet de loi précise que :
II. – Au même code de l’éducation, il est rétabli un article L. 123-4-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 123-4-1. – Le service public de l'enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques.
« Les logiciels libres sont utilisés en priorité. »
"
" Les députés se mettent au libre. Le Parlement a adopté mardi le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche. Un vote qui inscrit notamment la priorité de l'utilisation des logiciels libres par les universités dans la loi. Le Sénat avait déjà adopté la version définitive du texte mercredi 3 juillet. Prochaine étape: sa promulgation par le président de la République."
" Avec la loi Fioraso, le Parlement a validé une loi historique pour toute la communauté du Libre française. Pour la première fois, un texte légal donne la priorité à l’usage des logiciels libres. "
"L’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi Fioraso donnant la priorité à l’utilisation de logiciels libres dans l’enseignement supérieur. Au grand dam d’organisations professionnelles du secteur du logiciel (AFDEL, Syntec Numérique)."
"Après avoir été gommée dans la loi sur l'école, la disposition prévoyant d'accorder la priorité des logiciels libres dans l'Education Nationale a été adoptée par l'Assemblée Nationale pour les établissements de l'enseignement supérieur."