Prix des semences, brevets et droits de licence, présomption de contrefaçon : le projet de réglementation sur les nouveaux OGM menace les petits semenciers et les paysans, au bénéfice des multinationales agrochimiques.
Aux États-Unis, Monsanto a été condamnée à verser 857 millions de dollars à sept personnes ayant développé des problèmes de santé après leur exposition à des polluants éternels. Une nouvelle défaite pour le groupe Bayer.
La filiale du géant allemand Bayer a été condamnée, lundi, aux Etats-Unis, à verser ces dommages-intérêts à des élèves et des parents bénévoles d’une école exposés à des polychlorobiphényles (PCB), dans l’Etat de Washington. Le groupe a fait appel.
Les experts du Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides ont reconnu un lien entre l’utilisation de l’herbicide controversé pendant la grossesse de la mère et la maladie de l’enfant, aujourd’hui âgé de 16 ans. Une première en France.
L’agrochimie compte vaporiser des petits bouts de code génétique sur les champs afin d’éradiquer certains ravageurs. Ces nouveaux pesticides vont accélérer l’effondrement de la biodiversité, alertent scientifiques et ONG.
Les plaintes d'investisseurs en Allemagne contre Bayer dans l'affaire du glyphosate représentent au total près de 2,2 milliards d'euros de dommages et intérêts, a affirmé mardi le cabinet d'avocat Tilp, qui espère l'ouverture d'un procès groupé dès cette année.
C’est la proportion d’études jugées « non fiables » par deux spécialistes, parmi toutes les études réalisées par les industriels et utilisées par l’Efsa pour évaluer les risques liés au glyphosate avant sa réautorisation en 2017. Habituellement classées « secret industriel » mais récupérées par l’ONG SumOfUs suite à une injonction de justice, ces études ont été épluchées par deux scientifiques autrichiens qui les ont comparées aux « bonnes pratiques » établies par l’OCDE. Des bonnes pratiques très peu respectées finalement, ce qui pourrait expliquer les divergences entre le Circ qui classe le glyphosate comme cancérogène, et les agences européennes qui ne font pas ce lien.
Les études sur lesquelles les autorités sanitaires européennes ont fondé leur avis pour autoriser le glyphosate, l'herbicide qui a fait la fortune de Monsanto, sont jugées « désastreuses » par des toxicologues autrichiens qui ont eu accès à des dossiers jusque-là confidentiels. L'allemand Bayer, qui a acheté Monsanto, affirme que l'herbicide n'est « ni génotoxique, ni cancérigène ».
Le professeur Seralini revient sur son combat contre la firme Monsanto, à la lumière de milliers de documents confidentiels rendus publics par la multinationale, depuis absorbée par Bayer. Ces documents montrent l’obsession de ces fabricants d’herbicide à l’encontre de M.Seralini ainsi que le dévoiement des réglementations sanitaires.
Glyphosate: Monsanto aussi condamné parce que son "Roundup" a "considérablement" contribué à la maladie d'un plaignant
C’est la victoire d’un petit agriculteur face au géant Monsanto. Paul François, un céréalier charentais a gagné son bras de fer judiciaire face au groupe Monsanto, définitivement condamné par la Cour de cassation après quatorze ans de procédure.
Une étude pilotée sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire révèle une hausse des ventes d’insecticides, fongicides et herbicides depuis 10 ans en France. Un bilan alarmant.
Le glyphosate est l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde. Selon des chercheurs de Rennes 1, l'exposition régulière à cette molécule modifie le cerveau, la flore intestinale et le comportement des rats.
Faux journalistes, faux scientifiques, fausses études, faux paysans… Depuis des années, le producteur de glyphosate et d’OGM Monsanto, racheté par Bayer, tente par tous les moyens d’influencer l’information qui le concerne.
Selon les documents d'"Envoyé spécial", Monsanto aurait recruté des agriculteurs et leur aurait livré des textes à publier dans la presse, visant à promouvoir l'utilisation du glyphosate.
Manipulation de la science, fichage, « astroturfing »… « Les Jours » désherbent le lobbying de la firme.
Cet herbicide pourrait entraîner des modifications génétiques, selon une étude sur des rats publiée dans « Scientific Reports ».
Eric Andrieu, député européen PS et président de la commission d’investigation “Pesticides” au Parlement européen, a réagi à la condamnation de Monsanto aux États-Unis.
Le grand groupe agrochimique avait été condamné, en octobre, à payer 78,5 millions de dollars de dommages et intérêts à un jardinier états-unien souffrant d’un cancer.
La production de soja « responsable » arrive sur le marché européen. Responsable ? Parce que certifié par la Table Ronde sur le Soja Responsable, lancée par le WWF. Une certification qui fournit aux entreprises une belle façade verte. Ou comment Monsanto, Glencore, Nestlé ou Carrefour, grâce à ce label, deviennent d’ardents défenseurs du développement durable, et pourraient toucher des « crédits carbone » pour une culture qui contribue à la déforestation, véritable désastre écologique et social en Amérique latine.
Depuis la fusion effective des deux groupes, en juin, la valeur du nouvel ensemble ne cesse de fondre. Les investisseurs s’inquiètent du risque environnemental que constitue le glyphosate.
Huit premières plaintes ont été enregistrées à la mi-juin contre des fabricants et des décideurs qui autorisent l’herbicide de Monsanto, filiale de Bayer.
Un lobby de la société Monsanto a créé des groupes de "faux agriculteurs" chargés de se prononcer en faveur du glyphosate, révèle la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique "The Independent".
L’information est énorme et, pourtant, elle ne surprend même plus tant nous sommes désormais habitués à ce genre de manipulations grotesques : selon Greenpeace et le journal britannique The Independent, Monsanto aurait créé des groupes de faux agriculteurs pour défendre le glyphosate !
Mosanto a piloté de faux groupes de fermiers contre l’interdiction du glyphosate en Europe. C’est ce que révèle une enquête de la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique The Independent, que RMC vous révèle ce mercredi.
Actuellement se tient en Californie le procès opposant Dewayne Johnson, un jardinier atteint d’un lymphome non hodgkinien (LNH) – un cancer du système lymphatique- qui a passé du Roundup dans les cours de récréations et espaces publics, et Monsanto. S’il gagne, cela fera jurisprudence et redonnera de l’espoir aux quelque 4000 agriculteurs et jardinier américains, souffrant de la même pathologie, qui ont répondu à l’appel du cabinet Miller, ainsi que je le raconte dans Le Roundup face à ses juges. J’y raconte l’histoire de Christine Sheppard, une productrice de café de Hawaï, qui a désherbé pendant des années ses plantations avec du Roundup, avant d’être diagnostiquée d’un LNH. C’est la première victime qui a contacté le cabinet Miller et son avocat Timothy Litzenburg, après son appel à témoins.
Le géant américain a été condamné à payer 289 millions de dollars à un jardinier américain pour ne pas l'avoir informé de la dangerosité de ses herbicides. Plusieurs milliers d'affaires similaires sont en cours aux Etats-Unis.
Le jury d’un tribunal de San Francisco a condamné vendredi le géant de l’agrochimie américain Monsanto à payer près de 290 millions de dollars de dommages pour...
Le géant de l’agrochimie a été condamné à verser 289 millions de dollars à Dewayne Johnson. La plainte du jardinier, malade d’un cancer, était la première examinée par la justice américaine.
Mathieu Asselin s’est particulièrement intéressé aux PCB et à l’agent orange. Des Etats-Unis au Vietnam, il a enquêté sur les ravages de ces puissantes molécules, toutes deux commercialisées par Monsanto, le géant mondial de l’agrochimie.
Un jury de San Francisco a condamné vendredi le groupe Monsanto à verser 289 millions de dollars à un jardinier qui a développé un cancer à la suite de l'utilisation de pesticides du groupe, le roundup et le ranger pro.
Des députés européens dénoncent la décision de la Commission européenne d’autoriser la fusion entre les groupes Bayer et Monsanto, qui va renforcer le modèle de l’agriculture productiviste en Europe, ainsi que le pouvoir de l’industrie agro-alimentaire, contre la volonté des citoyens.
Pour défendre le Roundup, Monsanto a déployé un ensemble de techniques d’influence et de lobbying qui rappellent bien souvent davantage les romans de John Le Carré qu’un travail légitime de défense des intérêts d’un produit commercial.
C'est une transaction entre géants de l'agrochimie. Vendredi 13 octobre, Bayer a annoncé qu'il allait vendre à hauteur de 5,9 milliards d'euros une partie de son activité à BASF. Un compromis indispensable pour avancer dans le rachat de Monsanto.
Ces deux femmes sont à l’origine de la publication des « Monsanto papers », ces milliers de courriels, notes, rapports, qui montrent les manipulations de la firme chimique pour cacher la dangerosité du glyphosate. Reporterre les a rencontrées.
Carey Gillam et Kathryn Forgie sont à la source des « Monsanto Papers », les documents que la firme productrice du Roundup et des principaux OGM a dû publier en mars dernier : des textes qui révèlent les manœuvres de l’entreprise basée à Saint-Louis, aux (...)
Pétition : Une fusion entre Bayer et Monsanto serait un vrai désastre pour les agriculteurs et la paysannerie mondiale. Ce mariage serait une (...)
L'interdiction du glyphosate est une véritable saga. Aujourd'hui, il semblerait que l'on s'approche d'une interdiction possible : que se passerait-il ?
Une enquête du "Monde" a montré comment le géant des produits phytosanitaires a contré les études sur la dangerosité du glyphosate, composant de l'herbicide Roundup. Et ce n'est pas la première fois que la firme américaine utilise ce type de méthodes très controversées.
Le Roundup fait partie des « produits formulés ». En plus du glyphosate, ils contiennent d’autres substances qui peuvent eux aussi présenter une toxicité.
Pour contrer le soupçon qui entoure le glyphosate, son produit-phare classé « cancérogène probable », la firme américaine interfère auprès des organismes de réglementation.
La parution de l’étude controversée du biologiste français Gilles-Eric Seralini, prétendant avoir montré des effets nocifs du Roundup, a provoqué une onde de choc chez Monsanto. Qui n’a eu de cesse de faire désavouer la publication par tous les moyens.
Le géant américain de l’agrochimie a, de manière systématique, cherché à influencer la marche de la science et à intervenir dans les décisions des agences réglementaires.
« Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.
Monsanto avait refusé de s'expliquer face au Parlement Européen concernant le glyphosate. En retour, les Présidents ont interdit l'accès à ses lobbyistes.
Alors qu’une agence de l’OMS a classé le glyphosate comme substance «cancérogène probable», les études scientifiques divergent.
L'Union européenne doit se prononcer début octobre sur la ré-autorisation du glyphosate, un herbicide fortement soupçonné d'être cancérigène. En 2015, le produit avait été autorisé par l'UE sur la base d'un rapport... qui se contentait de recopier un document de Monsanto, géant des pesticides et distributeur du glyphosate.
Pour dédouaner le pesticide, les experts ont largement plagié des documents de la Glyphosate Task Force, le consortium industriel conduit par la firme américaine.
"Si vous ne connaissiez pas ce mot, il existe bien pourtant, et depuis longtemps. L’écocide désigne un acte de destruction ou d’endommagement d’un écosystème. En l’occurrence, pour ceux qui font le procès (factice) de Monsanto, notre écosystème planétaire, ou tout du moins, les nombreux écosystèmes où les produits phytosanitaires de Monsanto sont utilisés, et en particulier, ses OGM."
"La juge Françoise Tulkens est la présidente du tribunal citoyen consultatif dédié à la multinationale américaine qui s’est ouvert à La Haye ce week-end."
"Durant deux jours, à La Haye, des témoins venus du monde entier ont raconté les méfaits de la firme américaine : pesticides, OGM, semences imposées…"