A new database catalogs 16,000 chemicals found in plastics and identifies more than 4,200 that are potentially hazardous to human health and the environment
Malgré ses conséquences pour la planète, malgré l’existence d’une eau du robinet sûre et peu chère, le marché de l’eau en bouteille est en plein boom à l’échelle mondiale. La conséquence d’une privatisation au long cours.
Le pétrole règne en maître sur l’univers des plastiques, dont près de 99 % proviennent encore de cette ressource fossile. Leur production a doublé entre 2000 et 2019, atteignant 460 milliards de tonnes par an.
L'association No plastic in my sea révèle, sur franceinfo, qu'une grande partie des établissements recevant du public ne respectent pas la loi sur le déploiement de points d'eau, comme les fontaines à eau.
L’Union européenne est au taquet sur le plastique. Au printemps 2019, elle adoptait une directive interdisant les produits plastique à usage unique les plus fréquemment retrouvés sur les plages, gobelets, pailles et consorts, se targuant sans rougir de proposer « l’instrument juridique le plus ambitieux au niveau mondial pour lutter contre les déchets marins ». Juste derrière les gaz à effet de serre, néfastes pour le climat, l’ennemi public numéro deux était clairement identifié et sa trombine placardée au fronton de la Commission européenne. Mais ça, c’était il y a un an. Il a suffi d’une poignée de semaines pour qu’une épidémie inédite signe le retour en grâce du pestiféré d’hier : masques en polypropylène, bouteilles de gel hydroalcoolique en PET (polytéréphtalate d’éthylène), cloisonnettes en plexiglas, visières en PVC, emballages en polyéthylène, produits Amazon emmaillotés dans du polystyrène… Chaque jour, dans les transports, les supermarchés et les hôpitaux (lire l’épisode 5 de la série Le Jour d’après), mais aussi sur les trottoirs, dans les rivières et les incinérateurs qui brûlent à tout-va, c’est le bal du plastique.
Quelque 240 000 fragments de plastique par litre d’eau en moyenne. C’est ce qu’ont décompté des chercheurs en analysant l’eau contenue dans les bouteilles en plastique, dans une étude publiée le 8 janvier dans la revue scientifique PNAS.
Pour réduire la pollution aux microplastiques, l’UE bannit progressivement ces particules brillantes, à commencer par celles dites « libres ».
Dans une campagne pour réduire l’usage du plastique, dix-neuf célébrités ont fait tester leurs cheveux. Elles ont découvert qu’elles étaient contaminées par des perturbateurs endocriniens liés à cette omniprésente matière.
Le bisphénol A (BPA) est omniprésent dans le corps des Européens. Leur exposition à ce perturbateur endocrinien se situe « bien au-dessus » des niveaux de sécurité sanitaire, alerte l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans un rapport publié le 14 septembre. « Cela présente un risque sanitaire potentiel pour des millions de personnes », déplore le gendarme européen de l’environnement.
L'or bleu avait fait la fortune de cette petite ville des Vosges. Aujourd'hui, alors que le groupe Nestlé, propriétaire de Vittel, Contrexéville et Hépar, est accusé d'épuiser la ressource, les nappes phréatiques seraient de surcroît menacées de pollution par des décharges sauvages…
Par rapport à celles en plastique, les pailles en papier (supposées écologiques) contiennent plus de produits chimiques hautement toxiques — principalement des substances perfluoroalkylées (PFAS), selon une étude. Servant probablement de revêtements étanches, certains de ces composés mettraient des milliers d’années à se dégrader dans l’environnement et représentent un risque pour la santé.
Parmi les marques testées, 90 % des pailles en papier contenaient des PFAS, contre 75 % pour celles en plastique et 40 % pour celles en verre. En revanche, aucune des pailles faites en métal n’en contenaient.
La baisse des cours du pétrole menace l'équilibre de l'économie circulaire en France. D'après la fédération des entreprises du recyclage, aujourd'hui les industriels produisent avec moins de matière recyclée, notamment du plastique.
Mediapart a décompté 190 représentants des industriels, accrédités pour suivre les discussions organisées à Paris pour établir un traité international sur la pollution plastique. Ils veillent notamment aux intérêts de TotalEnergies ou Coca-Cola, le plus gros pollueur plastique au monde.
Avez-vous, vous aussi, craqué pour de la pelouse synthétique ? Sa demande est en augmentation avec les conditions climatiques actuelles et la sécheresse.
Contrairement à ce que l'on pense, la pelouse synthétique demande beaucoup d'entretien et pollue énormément.
Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.
175 pays se sont donnés rendez-vous à Paris, lundi 29 mai, pour s’entendre sur un traité contre la pollution plastique à travers le monde. 460 millions de tonnes sont produites chaque année, et 80 % finissent un an plus tard en déchets.
En Belgique, un mégacomplexe pétrochimique de TotalÉnergies inonde les terres et les cours d’eau de ses billes de plastique. Un préjudice inestimable, qui n’est pas près de s’arrêter.
Le collectif "Break free from plastic" effectue des ramassages de déchets dans 87 pays pour déterminer quelles entreprises sont responsables des plus gros volumes de déchets plastiques.
Poubelle jaune, poubelle verte, poubelle bleue… À grand renfort de sermons, on nous chante les louanges d’une « citoyenneté moderne » associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. C’est peut-être se méprendre sur la logique qui sous-tend cette injonction à l’« écoresponsabilité » des consommateurs.
Depuis quelques années, des recherches scientifiques tentent de résoudre le problème de gestion des déchets plastiques. Certaines études portent par exemple sur la dégradation du plastique PET non recyclé avec une enzyme naturelle appelée PETase. Cependant, cette solution comprenait encore beaucoup de lacunes l’empêchant d’être appliquée à grande échelle. Une nouvelle étude impliquant une intelligence artificielle basée sur l’apprentissage automatique a permis de prédire les mutations nécessaires à cette enzyme pour digérer différentes sortes de plastiques selon l’environnement où ils se trouvent. La nouvelle enzyme mutée, baptisée FAST-PETase, a dégradé du plastique PET en un temps record (24 heures). Elle est aussi capable de repolymériser le plastique et offre une solution de recyclage durable et à moindre coût.
Plastique PVC, retardateurs de flamme, bisphénols... La Commission européenne a publié, lundi 25 avril, sa « feuille de route » des restrictions de substances chimiques. 4 000 à 7 000 substances ne seront plus commercialisées d’ici à 2030, selon les calculs du Bureau européen de l’environnement (BEE), qui a qualifié l’opération de « plus vaste interdiction de produits chimiques toxiques à ce jour ».
Les Nations Unies ont adopté le 2 mars le principe d’un traité international «juridiquement contraignant», dont la négociation doit aboutir en 2024. Diane Beaumenay-Joannet, chargée de plaidoyer sur les déchets aquatiques pour l’ONG Surfrider Europe s’en réjouit mais estime que «le plus difficile reste à venir».
Selon une étude commandée par l’industrie européenne de plastique, il faut qu’elle se réorganise, investisse et traite la question des déchets, pour tenir les objectifs climatiques de Paris et Glasgow
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Jusqu’à présent, les plastiqueurs soutenaient le recyclage, mais continuaient parallèlement d’encourager la croissance de la production de plastique vierge issu du pétrole fossile, sans s’attaquer à la transformation du mode de production lui-même.
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L’étude «bouscule le secteur des industriels», admet Jean-Yves Daclin, directeur général de Plastics Europe France. Elle montre que les actions lancées contre les plastiques à usage unique ou pour le recyclage «ne vont pas permettre d’atteindre les objectifs climatiques» et qu’il faut «accélérer le mouvement», dit Jean-Yves Daclin à l’AFP. Elle révèle aussi «qu’une bonne partie de l’effort à accomplir peut l’être dès 2030», par réduction des volumes produits, réutilisation, développement du recyclage -mécanique et chimique- ou par substitution de matières au profit de produits biosourcés dans le cas des emballages par exemple.
L’ONG Break free from plastic collecte depuis 2018 des déchets plastiques partout dans le monde pour identifier les marques responsables de cette pollution. Premier embouteilleur de la planète, Coca-Cola remporte la palme pour la quatrième année consécutive.
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Alors que le nouveau patron de Danone, Antoine de Saint-Affrique, vient d'arriver, la question de l'eau minérale est au centre des préoccupations stratégiques du groupe.
Polyester, nylon, élasthanne… Avoir une garde-robe déplastifiée n’est pas chose aisée : notre guide pour se saper sans trop polluer.
Début 2022, les fruits et légumes frais ne devront plus être emballés dans du plastique. Les professionnels luttent pour multiplier les dérogations.
Couvercles, couverts, bouteilles, boîtes... Les déchets issus de la restauration à emporter sont la « principale source de pollution plastique » dans les rivières et océans, selon une étude publiée dans Nature. Face à ces tonnes de détritus, les experts estiment que les actions gouvernementales restent encore timorées.
Le plastique empoisonne la terre, les océans, et l’ensemble du vivant. Ses microparticules sont omniprésentes, au point que nous en ingérons quotidiennement. Et pourtant, montre l’enquête de Dorothée Moisan, les patrons de cette industrie se battront jusqu’au bout pour leurs profits.
Chaque année depuis 1990, l'association municipale de chasse de Chambles (Loire) organise un ball-trap sur un site naturel classé Natura 2000. Une activité qui engendre pollution au plomb et au plastique, dans l'indifférence des autorités locales.
En quarante ans, la filière n’a jamais décollé. Normal, c’est un leurre, une stratégie de l’industrie pour déculpabiliser les consommateurs.
Outre les impacts générés par le plastique tout au long de son cycle de vie, le problème, c’est que nous ne savons toujours pas comment faire face aux millions de tonnes de déchets plastique produits :
1/3 des déchets plastiquese retrouve alors dans la nature chaque année et pollue pour des siècles LES terres, LES rivières et L’océan.
Une toute première étude sur le sujet montre l'impact des pneus et des plaquettes de frein sur la pollution des océans.
Les pneus des voitures rejettent des microplastiques transportés jusqu’aux océans. Cette pollution provenant du trafic routier pourrait accélérer la fonte de l’Arctique et aggraver le réchauffement, assure une étude parue mercredi 15 juillet.
Les industriels du plastique repassent à l’offensive contre l’interdiction de leurs produits jetables, comme les sacs. Le plastique serait plus efficace contre le coronavirus, prétendent ses fabricants sur la foi de leurs propres rapports, démentis par des études scientifiques indépendantes. Face à ce lobbying, l’Union européenne tient bon... pour l’instant.
Microscopic pieces of plastic have been discovered in the most remote locations, from the depths of the ocean to Arctic ice. Another place that plastic is appearing is inside our bodies. We’re breathing microplastic, eating it and drinking plastic-infused water every day.
La loi sur l’économie circulaire, en cours d’examen, est censée incarner « l’accélération écologique du quinquennat ». Peu ambitieuse, elle déçoit nombre d’associations écologistes, qui taclent : « le gouvernement n’a pas conscience de l’ampleur des changements qu’il faut apporter à notre modèle économique » pour enrayer la crise climatique.
Avec ce dispositif – s'il est définitivement adopté par le Parlement – des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastique à usage unique seraient fixés tous les cinq ans.
Un rapport commandé par l’ONG de protection de l’environnement WWF pointe une fois de plus la présence envahissante du plastique. Jusque dans nos assiettes.
Une mission d’information parlementaire alerte sur l’exposition « très préoccupante » aux perturbateurs endocriniens présents dans des contenants en plastique.
Une étude montre que, sous l'effet de la chaleur de l'eau, les sachets de thé en plastique libèrent de très grandes quantités de micro-plastiques et des nano-plastiques, que nous ingurgitons sans le savoir.
Des chercheurs américains ont montré que, depuis 1945, les microplastiques sont de plus en plus présents dans les couches de sédiments au fond de l’océan.
Selon un rapport du WWF, qui compile 50 études, chaque être humain avalerait environ 2.000 micro-pièces et particules de plastique chaque semaine.
Notre journaliste côtoie le plastique depuis sa naissance. Passé le choc de cette prise de conscience, il a décidé de prendre les choses en main et de s’éloigner autant que possible de cette matière aux multiples avantages mais sous laquelle nous étouffons.
L’Asie et les États-Unis tirent cette croissance, tandis que la production recule en Europe. Réduire drastiquement la production de plastique est pourtant urgent, le taux de recyclage restant très bas, et la pollution plastique étant sur une courbe ascendante avec à la clé des conséquences environnementales et sanitaires désastreuses.
Après la Chine, la Malaisie refuse d'être "la décharge du monde". Elle renverra désormais à leurs expéditeurs les déchets en plastique en provenance des pays occidentaux. François de Rugy a annoncé mardi son souhait que l'Union européenne les recycle sur place.
Plus de 180 pays ont convenu d'inclure le plastique au traité régulant les exportations de déchets dangereux.