Une étude de l’Agence européenne de l’environnement répertorie trente-six risques climatiques majeurs pour l’Europe. Vingt et un d’entre eux nécessitent plus d’action immédiate.
L'Observatoire Copernicus a publié mardi son rapport annuel dressant le bilan de l'année climatique écoulée, dans lequel il confirme les conclusions d'un précédent bilan qui, le 6 décembre déjà, assurait que 2023 était l'année la plus chaude jamais enregistrée.
L'organisme Berkeley Earth affirme que le seuil de 1,5 °C de réchauffement a été dépassé en 2023 avec exactement +1,54 °C par rapport aux niveaux préindustriels : ce sera donc la première fois que le seuil de l'Accord de Paris a été franchi.
C’est aussi « l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde », souligne Météo-France. Des températures sans précédent qui ont engendré des mois de sécheresse en Afrique et des incendies de forêt en Europe et en Amérique du Nord.
Le Père Noël en débardeur. Le lundi 25 décembre, il a fait 21,2 °C à Perpignan. La ville a égalisé son record de température pour un jour de Noël, qui datait de 2019. Dans l’histoire, c’est seulement la deuxième fois que les températures grimpent au-delà des 20 °C un jour de Noël.
L’étude annuelle 2023 référence du Global Carbon Project (GCP) vient d’être publiée et elle n’apporte pas que des bonnes nouvelles. Les émissions mondiales de carbone provenant des combustibles fossiles ont de nouveau augmenté en 2023, pour atteindre des niveaux records. Le bilan de carbone mondial annuel prévoit des émissions de dioxyde de carbone fossile (CO2) de 36,8 milliards de tonnes en 2023, en hausse de 1,1 % par rapport à 2022. En y ajoutant les émissions de changement d’usage des terres (principalement la déforestation), les émissions atteindraient même 40,9 milliards de tonnes en 2023.
Depuis 2004, le Rhône a connu 160 jours de vigilance canicule, dont 4 en rouge. Mais aucun département n’est désormais épargné, selon notre décompte.
Lorsque l’on pense au réchauffement climatique, s’attendre à ce qu’il y ait de multiples canicules dans les décennies à venir est ce qu’il y a de plus intuitif. Si vous êtes assez vieux pour vous souvenir de la canicule de 2003, ou plus récemment celle de 2019, il est fort probable que ces évènements ne soient pas si uniques que cela dans votre vie.
De la Chine au Mexique en passant par l’Inde et l’Algérie, les records de températures tombent les uns après les autres en ce mois de juin. Même les océans surchauffent.
Mercator Ocean International oceanographers analyse the record-breaking temperature of the Earth’s ocean surface, which has reached the highest level recorded since satellite records began, only narrowly exceeding the 2016 record. Our data reveals that currently, multiple regions, such as the North Pacific, eastern South Pacific, the north Atlantic, and areas near New Zealand and Australia are experiencing moderate to severe marine heatwaves. As our climate continues to rapidly warm, new temperature records are being regularly set, and there are predictions of a possible upcoming El Niño event which could give way to further warming.
L’Organisation météorologique mondiale estime à 60 % les chances qu’El Niño se développe d’ici à la fin juillet et 80 % de chances d’ici à la fin septembre. Le phénomène météorologique se traduit généralement par une augmentation des températures sur la planète et accroît le risque d’évènements climatiques extrêmes dans de nombreuses régions.
Depuis le début du mois de juin, la vaste province russe connaît des températures radicalement différentes du grand froid qu'on lui assimile. Ce qui n'est pas sans conséquence.
Durant l’été 2022, la France a subi 33 jours de canicule, un record absolu. Mais ce n’est rien comparé à ce qu’il s’est passé sous l’eau.
Durant cette même période, la mer Méditerranée a enduré plus de 70 jours de canicule marine, soit deux fois plus que sur terre. En France, au large de Marseille, des températures de plus de 5°C au-dessus de la normale ont été observées. Cette vague de chaleur marine est probablement à l’origine des orages extrêmement violents et meurtriers qui ont frappé la Corse le 18 août 2022.
Cette immense région de Russie est en proie à des chaleurs caniculaires. Le mercure a dépassé les 40 °C début juin, accentuant un peu plus les risques d’incendies et accélérant la fonte du pergélisol, bombe à retardement du réchauffement climatique.
L'Inde, le Nigeria ou l'Indonésie sont les pays comptant le plus grand nombre de personnes qui pourraient être confrontées à une chaleur mortelle, selon une étude publiée lundi.
Dans un bulletin publié lundi, Santé publique France dresse le bilan sanitaire des épisodes de canicule de 2022. Entre le 1er juin et le 15 septembre, durant la période de surveillance, l'organisme a constaté 10 420 décès en excès et observé un excès de mortalité relatif plus important dans les départements placés en vigilance rouge (+19,9%).
+44°C en Inde, +50°C au Pakistan... l'Asie du Sud connait une vague de chaleur extrême alors que l'Inde a enregistré son mois de mars le plus chaud depuis 122 ans. Ces températures sont un signe manifeste des impacts du changement climatique. Selon la NASA, cette zone pourrait devenir inhabitable dès 2050 en raison de la chaleur mêlée à l'humidité qui empêche au corps de suer et donc de se refroidir. Un risque que les experts du climat, le GIEC, avaient déjà identifié dans l'un de leurs rapports, et qui commence à se matérialiser.
Après l'alerte du Giec le mois dernier, un nouveau signal alarmant du réchauffement climatique a été révélé ce vendredi par le service européen d'observation de la planète, Copernicus : en 2021, l'Europe a connu son été le plus chaud jamais enregistré.
Les sept dernières années sont les plus chaudes sur Terre depuis qu’il y a des mesures. « Et ce avec une nette marge », précise l’agence européenne de surveillance du climat Copernicus, qui a publié le résultat de ses relevés annuels ce lundi 10 janvier.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé, le 14 décembre, une nouvelle température record enregistrée durant l’été 2020 en Arctique. Ainsi, il a fait 38 °C le 20 juin 2020 dans la ville russe de Verkhoyansk, en Sibérie. Cette température a été relevée lors d’une d’une « vague de chaleur exceptionnelle et prolongée », précise l’OMM.
Le rapport 2021 de l’éminente revue « The Lancet » sur la santé et le changement climatique est alarmant : la crise climatique se dégrade, fragilisant toujours plus la santé des populations.
D'après le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le 14 août 2021, de la pluie a été observée au point culminant de la calotte glaciaire du Groenland pendant plusieurs heures. Cet événement extraordinaire rentre dans la longue panoplie d’un climat plus chaud.
Avec une valeur moyenne sur l’ensemble du pays atteignant 14 °C, la température de l’année 2020 se classera ainsi au 1er rang des plus fortes valeurs mesurées depuis 1900 devant 2018 (13,9 °).
Les catastrophes climatiques se sont multipliées cette année, tandis que l’Arctique fait partie des premières victimes du réchauffement, selon l’Organisation météorologique mondiale.
La Sibérie a subi une vague de chaleur exceptionnelle le mois dernier. Le mercure a atteint des niveaux jamais mesurés au-delà du cercle polaire. Samedi 20 juin, jour le plus long de l'année, 38,0 °C ont été mesurés à Verkhoyansk, au nord de la Sibérie, une température supérieure de 17 °C aux normales de saison. Du jamais vu à cette latitude aussi au nord de la planète. Depuis le début de l'année 2020, la Sibérie subit une vague de chaleur sans précédent, avec des températures moyennes supérieures de plus de 5 °C à la normale de janvier à juin.
Températures records, incendies, fonte de la banquise et du pergélisol... Les nouvelles de Sibérie sont alarmantes cet été. Elles correspondent pourtant aux prévisions des scientifiques qui avaient anticipé un réchauffement accéléré du pôle Nord. Analyse avec le climatologue Christophe Cassou.
Sommes-nous désormais dans une marmite ? En tout cas, une superficie de plus en plus importante de la planète bat ses records de chaleur tandis que les records de froid sont devenus quasiment nuls…
Une nouvelle étude tire la sonnette d'alarme : en l'absence de réduction drastique des émissions de CO2, jusqu'à 75 % des habitants de la planète pourraient être victimes de vagues de chaleur meurtrières à l'horizon 2100.
Le changement climatique accélère son tempo. Sous les coups de boutoirs d’un effet de serre lui aussi en phase d’accélération. Démonstration en quelques graphiques.
Si le monde continue à privilégier une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles, l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6,5 à 7°C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle, soit 1°C de plus que dans les précédentes estimations, prévoient deux modèles climatiques français dévoilés mardi.
Les cinq années 2015 à 2019 devraient constituer la période la plus chaude jamais enregistrée, après un été 2019 caniculaire, a rapporté dimanche l’ONU
Selon l'agence, la température moyenne de la planète en juillet était 0,95 °C au-dessus de la moyenne du XXe siècle
Visualisez les paliers de températures maximales atteints, et leur date, dans les principales stations météo de France.
Lors de la canicule du mois de juillet, les températures auraient été "environ 1,5°C à 3°C moins élevées" sans le changement climatique, selon les calculs de scientifiques du réseau World Weather Attribution.
L'épaisseur de neige dans les Pyrénées pourrait diminuer de moitié et les températures maximales moyennes augmenter de 1,4 à 3,3 degrés d'ici à 2050, révèle lundi l'Observatoire Pyrénéen du Changement Climatique (OPCC) dans son rapport sur le changement climatique.
L'été 2018 aura été le 2e le plus chaud de l'histoire en France, loin toutefois derrière celui de 2003 et sa canicule meurtrière, a indiqué mardi Météo-France, relevant dans le même temps des gelées précoces en août.
Ouragans, inondations, canicules et incendies ont atteint des records. Après une pause, les émissions atmosphériques de CO2 sont à nouveau en hausse.
Pendant l'année en cours, la température moyenne de la planète a gagné 1,1°C par rapport au début de l'ère industrielle.
"Comme les sept premiers mois de l’année, août 2016 détient le record de température annonce l’équipe Nasa/Université Columbia de New York. Malgré la décrue nette du phénomène El Niño dans l’Océan Pacifique tropical, 2016 devrait donc également décrocher la première place du classement, détrônant… 2015."
"Températures, gaz à effet de serre, montée des eaux... Une série d'indicateurs clé sur le changement climatique ont atteint des records en 2015. Et 2016 s'annonce pire encore."
"La série des mois records de chaleur planétaire s’est poursuivie en juillet. C’est ce qu’annonce l’équipe Nasa/Université Columbia de New York. Avec un écart à la moyenne calculée sur la période 1951/1980 de 0,83°C, juillet 2016 détient le nouveau record du mois.
La carte de ces écarts à la moyenne montre une planète où presque toutes les régions sont nettement plus chaudes que la référence climatologique, à l’exception d’une large partie de l’Antarctique et d’une petite zone en Arctique de l’Est. L’Océan Pacifique tropical contribue toujours à cette série bien que le phénomène El Niño qui a boosté l’indice de température planétaire depuis un an et demi a pris fin comme le montre cette animation (cliquer sur l’image pour la lancer) où l’on voit petit à petit les zones colorées en rouge et orange disparaître au large des côtes péruviennes."
"Juillet 2016 a été le mois le plus chaud de l'histoire moderne, établissant un record depuis le début des relevés de températures a annoncé la l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA)."
"Dans un rapport de référence sur l'état du climat publié ce mardi, l'année écoulée est décrite comme la pire de l'histoire moderne pour une série d'indicateurs clé comme les températures, le gaz à effet de serre ou la montée des eaux."
"Les températures, la montée des eaux et les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux record l’an dernier, faisant de 2015 la pire année de l’histoire moderne pour une série d’indicateurs clés sur le climat, révèle mardi 2 août un rapport international de référence."
"Non seulement février a été le mois le plus chaud jamais enregistré, mais l'écart des températures à la moyenne a fait un bond stupéfiant."
"Le mois dernier a été le mois de février le plus chaud dans le monde jamais enregistré depuis le début des relevés de température, en 1880, a annoncé jeudi 17 mars l’Agence océanique et atmosphérique des Etats-Unis (National Oceanic and Atmospheric Administration, NOAA)."
"Il s’agit du mois de février le plus chaud jamais mesuré, avec 1,35°C au dessus de la moyenne de long terme. "
"La France n'a connu cet hiver aucune vague de froid, très peu de gelées, et affiche une température moyenne de 8°C, soit 2,6 de plus que la moyenne."
"La température moyenne à la surface du globe, en 2015, devrait être la plus élevée jamais observée et franchira sans doute le seuil, aussi symbolique que significatif, d'un réchauffement de 1°C par rapport à l'époque préindustrielle. Cette situation résulte des effets conjugués d'un puissant épisode El Niño et du réchauffement climatique causé par les activités humaines, d'après l'Organisation météorologique mondiale (OMM)."
"A trois mois de la conférence mondiale sur le climat de Paris (COP21), qui vise à limiter à 1,5 ou 2 °C la hausse des températures à la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle, les données publiées par l’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), jeudi 20 août, devraient agir comme un puissant aiguillon.
Sur les sept premiers mois de 2015, la température à la surface des terres et des océans a été supérieure de 0,85 °C à la moyenne enregistrée au XXe siècle sur cette période. C’est aussi la plus haute jamais mesurée depuis 1880, début du relevé des températures, à 0,09 °C au-dessus du précédent record de 2010."