Quotidien Shaarli
Hier - November 17, 2025
Après le succès de « Ce que je veux », récit autocentré censé être le premier livre de la maturité pour celui qui nous est présenté comme l’héritier désigné de l’héritière Le Pen, Bardella nous propose dans « Ce que veulent les Français », de s’intéresser un peu à vous, les Français. Évidemment, la presse de droite et d’extrême droite était au taquet : Bardella a eu droit à son entretien dans Valeurs actuelles, deux jours avant il a écrit une tribune dans Le Figaro et il a bien sûr eu sa grande interview dans le Journal Du Dimanche. Et ça tombe bien puisque le JDD appartient à Bolloré, qui est aussi propriétaire de la maison d’édition Fayard, qui édite et publie ce nouveau livre. Donc tout ça c’est bien pratique, quand Fayard publie Bardella, on sait qu’on aura tout l’écosystème Bolloré pour matraquer pendant des jours sur le fait que la sortie du livre est un véritable événement politique et littéraire. Et quand Jordan met ses petites lunettes d’intellectuel et se rend sur un plateau de CNews, il sait qu’il sera accueilli quasiment comme un membre de la famille. Et quand on fait partie de la grande famille de Bolloré, on est sommé de parler du livre, même quand on ne l’a pas lu.
Où part donc l’argent de la finance climatique ? Une enquête conjointe du Guardian et de Carbon Brief, publiée le 14 novembre, lève le voile sur un fiasco prévisible. En vertu de l’Accord de Paris, les pays développés — notamment ceux d’Europe, les États-Unis et le Japon — doivent participer au financement de la transition écologique des pays en développement. Une enveloppe, ayant atteint les 100 milliards de dollars par an en 2022 et devant désormais être triplée à horizon 2035.