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Dès la publication de «Rafale Papers», les médias et les internautes s’en sont largement fait l’écho. Le parti du Congrès a exigé une enquête indépendante sur la vente des chasseurs. Le parti de Modi au pouvoir dénonce, lui, des accusations sans fondement.
L’ancienne patronne du Parquet national financier, Éliane Houlette, a classé l’affaire de la vente des Rafale à l’Inde contre l’avis d’un de ses adjoints chargé du dossier, sans effectuer de vérifications. Les noms des deux derniers présidents de la République apparaissent dans le dossier. Il fallait « préserver les intérêts de la France », a justifié par la suite la magistrate.
L’Agence française anticorruption (AFA) a découvert qu’en marge du contrat à 7,8 milliards des Rafale vendus en 2016 par la France à l’Inde, Dassault a engagé 1 million d’euros en faveur d’un intermédiaire poursuivi pour blanchiment. Mais l’AFA a enterré le dossier. Premier volet de l’enquête de Mediapart sur une affaire d’États qui mettra aussi en cause la justice et les autorités politiques.