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De nouveaux documents consultés par Mediapart, dont plusieurs vidéos d’audition que nous diffusons, montrent que des policiers chargés de l’enquête sur l’agression de leurs collègues à Viry-Châtillon ont déformé, en rédigeant leurs procès-verbaux, les propos de leur témoin principal, jusqu’à lui faire dire l’opposé de ce qu’il avait déclaré.
L’IGPN, saisie dès le 6 avril par l’avocat Frank Berton, se refuse à ouvrir une enquête, malgré des auditions manipulées et une déontologie mise à mal.
Une partie de la droite et de l’extrême droite emboîte le pas aux syndicats de police, qui ont manifesté mardi dans plusieurs villes, pour dénoncer un verdict trop clément et réclamer une forme de condamnation automatique.
Alors que le verdict prononcé en appel par la cour d’assises de Paris, le 18 avril, a suscité des réactions outragées, Mediapart révèle qu’en garde à vue, les policiers ont tronqué des pans entiers des propos de prévenus et ont fait pression pour que soient mis en cause des jeunes du quartier.