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Depuis le rachat de Libération en 2014, Patrick Drahi explique avoir perdu des dizaines de millions d’euros. Faux ! Grâce à des opérations immobilières juteuses et de l’optimisation fiscale, il a largement compensé ses pertes. Tout ça intéresserait la justice.
Le renflouement du quotidien par le milliardaire tchèque marque un nouvel épisode dans le mouvement tectonique qui secoue le secteur : la concentration sans précédent aux mains de quelques milliardaires s’accélère. L’aide apportée au quotidien par le milliardaire tchèque se fait dans des conditions drastiques.
Le milliardaire joue les mécènes en apportant Libération au Fonds de dotation pour une presse indépendante (FDPI) mais, en réalité, la structure créée pourrait contrevenir aux règles fiscales, et le montant de la réduction d’impôt espérée par SFR aurait été massivement gonflé.
A la suite de retours d’internautes, «CheckNews» fait le point sur la promesse du journal de supprimer les cookies publicitaires pour ses abonnés numériques.
Reflets pensait naïvement que Libé avait "oublié" quelques trackers dans son grand ménage. En fait, c'est visiblement un peu plus compliqué que cela...
"Frédéric COUCHET de l’April (association francophone de promotion et défense du logiciel libre) et Lionel ALLORGE de l’April (association francophone de promotion et défense du logiciel libre)"
"Que nous révèle Edward Snowden ? Tout d'abord que, contrairement à ce que tendraient à faire croire les glapissements indignés de l'administration américaine, ce n'est pas une affaire d'État, mais l'affaire de tous les États. La faiblesse, voire l'absence, des réactions diplomatiques montre assez que Prism et sa galaxie de programmes de surveillance, si elles se sont construites sous l'égide de la NSA, constituent aujourd'hui en réalité une Bourse mondiale d'échanges de données personnelles à laquelle tous les alliés des États-Unis participent de très près ou d'à peine plus loin. Répétons-le, Prism et consorts ne sont pas le fait d'un État mais des États. Demain la NSA chinoise aura certainement remplacé la NSA américaine, mais si nous, citoyens, n'y mettons pas un frein, demeurera cette compulsion démente et obscène de mettre un œil derrière chaque trou de serrure numérique. En France, le vote de l'article 13 de la loi de programmation militaire, passant outre aux avis défavorables de la Cnil et du Conseil national du numérique, vient récemment d'illustrer cette tendance. Ainsi, ce n'est pas tant à un débat sur les équilibres géostratégiques que nous invite l'affaire Snowden, qu'à une réflexion sur notre rapport d'utilisateur citoyen à la technologie, et à l'informatique en particulier.
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Ce choix d'une informatique libre et loyale, il nous appartient également d'y sensibiliser nos élus afin qu'ils soutiennent, par exemple, la démarche de la gendarmerie, qui a basculé l'ensemble de son parc informatique vers le logiciel libre dès 2002, plutôt que celle de l'armée de terre, qui vient de reconduire un contrat léonin avec Microsoft dans des conditions pour le moins opaques.
Richard Matthew Stallman, à l'origine du mouvement du logiciel libre en 1983, a déclaré : « On me demande souvent de décrire les “avantages” du logiciel libre. Mais le mot “avantage” est trop faible quand il s'agit de liberté. » Il nous semble qu'il s'agit du principal enseignement que nous devrions retirer du geste héroïque d'Edward Snowden. "