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"Pour l’économiste américain Jeremy Rifkin, l’heure de la troisième révolution industrielle a sonné. La société va devoir s’adapter. "
"Il conseille les grands de ce monde, vend des dizaines de milliers d’exemplaires de chacun de ses ouvrages, même lorsqu’ils portent des titres à coucher dehors, à l’instar du dernier tout juste publié en français, et prétend mettre sur pied une troisième révolution industrielle et un monde post-capitaliste apaisé. Que faire de cette réflexion, prometteuse pour les uns, fumeuse pour les autres ?"
"La traduction du livre de l'économiste français Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle figure en 16e position dans la liste des meilleurs ventes du New York Times.
L'économiste français séduit les Américains. Le livre de Thomas Piketty (invité de notre émission, ici) sorti en français en 2013, connait le succès aux USA, en dépit (ou grâce à ?) ses 700 pages. Il est en rupture de stock sur le site Amazon, bien que sa version numérique soit, elle, toujours disponible. Il faut dire que la critique l'a globalement encensé.
"Le nouveau livre de Thomas Piketty, Capital in the Twenty-First Century, a été présenté par un journal français comme un buldozer politique et théorique, il met en cause l'orthodoxie de la droite et de la gauche en estimant que l'augmentation des inégalités est une conséquence inévitable du capitalisme et de la liberté du marché." écrivait le 28 janvier dernier un chroniqueur du New York Times
"Et il ne s'arrête pas là. Il ajoute que les forces inhérentes au capitalisme menacent les sociétés démocratiques" ajoute le New York Times.
Dans un autre article du New York Times, le 23 mars, Paul Krugman considère que "cet ouvrage est le plus important livre économique de l'année et peut-être de la décennie""
"Qui a dit que le développement durable était incompatible avec le profit ? Le patron de la multinationale de l’agroalimentaire Unilever, Paul Polman, vient de se voir octroyer, pour la première fois en 2013, une prime complémentaire de 508 458 euros. Une prime censée récompenser sa contribution à la « performance » du groupe en termes de « développement durable ». Apparemment, le conseil d’administration a estimé que ses 1,18 million d’euros de salaire, ses 700 000 euros d’avantages divers, ses 1,3 million d’euros de bonus « normal » et ses presque 4 millions d’euros de rémunération en actions – presque 8 millions d’euros au total ! – n’étaient pas à la hauteur pour le remercier comme il se devait de sa dévotion à la construction d’un avenir plus radieux pour l’humanité."
"En rupture totale avec l'équation croissance = emploi = bien-être, des auteurs proposent de «décoloniser notre imaginaire» afin de sortir de la «religion de croissance» et de son pendant productiviste."
"Le capitalisme dit «de coopération» vient à la fois projeter la discussion dans le XXIe siècle, celui des réseaux sociaux, de la communication, des datas et de l’innovation, et renouveler l’intérêt fondateur du compromis social."
"Et si, de la même manière que le suffrage universel est venu récompenser notre capacité à tous participer à la chose publique, un salaire à vie venait consacrer notre capacité à tous produire de la valeur? C'est l'idée mise en avant par l'économiste et sociologue Bernard Friot."