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Des membres du gouvernement, comme Dominique Faure ou Sabrina Agresti-Roubache, ont été formés en 2023 par des journalistes en poste dans des grands médias, dans le cadre d’un contrat avec le cabinet Expression Conseil.
D’après les éléments rassemblés par l’Humanité, la moitié des ministres, au moins, disposent d’un patrimoine de plus d’un million d’euros. Mieux : un tiers du nouveau gouvernement pourrait être classé parmi le 1 % de Français le plus fortuné. De quoi expliquer la guerre de classe promise parmi les priorités fixées ce week-end par Gabriel Attal ?
L'affaire défraie la chronique depuis le dernier remaniement : la nouvelle ministre de l'éducation Amélie Oudéa-Castera provoque la colère des enseignants au point de déclencher une grève nationale, et ses propos sur l'école publique ont choqué jusque dans les rangs de la majorité. Au-delà de sa personne, l’affaire "AOC" est devenue, jusqu’à l’outrance, le symbole d’une d’une dérive : l'isolement social et territorial des plus aisés.
Car les inégalités, si elles sont avant tout économiques, sont permises par une domination sociale et culturelle, comme l'ont montré tout au long de leurs recherches les célèbres sociologues Monique Pinçon Charlot et Michel Pinçon.
Depuis une décennie, le mouvement s'est accéléré : la mixité sociale recule à une vitesse affolante.
Selon une étude de l’INSEE parue en 2023, dans les 50 grandes villes françaises, les disparités spatiales selon les revenus ont augmenté dans plus de 30 d’entre elles entre 2004 et 2019. Une autre étude publiée en juin 2019 par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme révèle un creusement rapide et abrupt des inégalités territoriales en région parisienne ces dernières années. Pour le dire simplement, plus le temps passe, plus les pauvres habitent avec les pauvres, et les riches avec les riches, en dépit des politiques de la ville. Si cette dynamique n'est pas choisie du côté des plus modestes, elle est clairement consciente du côté des plus aisés. Les Pinçon Charlot sont catégoriques, ils affirment que les riches sont "la seule classe sociale à ce point consciente d'elle-même et de ses intérêts", en témoigne par exemple la mobilisation agressive des habitants du 16ème arrondissement il y a quelques années lorsqu'ils se sont opposés à l'installation d'un centre d'accueil pour sans abris non loin de leur quartier.Au travers de l'éducation, des pratiques sportives, des loisirs, du réseau, des événements sociaux (comme les rallyes), ou du lieu de vie tout simplement, les strates les plus privilégiées de la société ont organisé un mode de vie qui permet une reproduction sociale puissante et délétère, au point que certains sociologues les accusent désormais de faire "sécession". Comment ? Réponse avec Salomé Saqué.
La commission d’enquête sur les fédérations sportives met vivement en cause la ministre pour son rôle et son salaire au sein de la fédération de tennis. Elle dénonce en outre une défaillance généralisée de l’État dans le contrôle et la régulation du monde sportif.
Le document, rendu public mardi 23 janvier, détaille les conditions salariales très favorables de l’actuelle ministre de l’éducation et des sports lorsqu’elle était à la tête du tennis français et souligne son peu d’empressement à mettre en place des structures veillant à l’éthique.
Amélie Oudéa-Castéra va-t-elle aussi se prendre les pieds dans la FFF ? - France - FFF - SO FOOT.com
La toute nouvelle « superministre » de l’Éducation nationale, des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, se découvre des casseroles tous les jours. Après le scandale du lycée Stanislas, c’est désormais son dépassement de fonctions dans l’épineux dossier de la FFF qui la rattrape.
Une vingtaine de présidents de fédérations (rugby, handball, tennis, basket...) apportent leur soutien à la ministre des Sports, dans la tourmente depuis sa nomination à l'Education nationale.