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Suite à la publication de la tribune refusant Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des Poètes, une levée de bouclier a envahi l'espace médiatique. Le coeur de la polémique a pris l’accent d’une pseudo-défense de la liberté d'expression. Cette défense apparaît comme une simple distraction du point soulevé par la tribune : la banalisation de l'extrême droite par le biais du champ culturel.
Après la publication d’une tribune s’alarmant de sa nomination comme parrain du Printemps des poètes, l’écrivain a reçu le soutien d’éditorialistes et de responsables politiques. La bataille culturelle menée par l’extrême droite se porte bien.
Ce vendredi, dans une tribune parue dans Libération, 1 200 poètes et auteurs s’opposent au parrainage du Printemps des poètes par Sylvain Tesson, qu’ils considèrent comme une « icône réactionnaire ».
Le texte, publié par « Libération », estime que l’écrivain a été « érigé en icône réactionnaire » et que sa nomination « vient renforcer la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société ».