417 liens privés
La réforme qui entre en vigueur le 1 er juillet va pénaliser les jeunes ayant fait des petits boulots ponctuels pendant leurs études qui se retrouvent au chômage après un premier contrat de travail, selon une étude réalisée par l'Unedic à la demande de la CGT.
De nouvelles études de cas, produites par l’Unédic à la demande de la CGT, révèlent des ruptures d’égalité colossales, générées par la réforme d’assurance-chômage. À emploi et salaire égal, des personnes pourront percevoir des allocations cinquante fois moins élevées que d’autres. Le ministère répond que ces inégalités ne sont pas liées à la réforme.
Dans une lettre adressée à l'Unedic, le ministère du Travail reconnaît que les salariés qui ont été en congé maternité, en arrêt maladie ou en chômage partiel vont être pénalisés par la réforme et voir leur allocation baisser.
De la suppression de l’impôt sur la fortune au début du quinquennat jusqu’à la réforme de l’assurance-chômage aujourd’hui au détriment des plus pauvres, le président n’a pas changé de politique, même au plus fort de la crise sanitaire. C'est celle de l’égoïsme de classe et de la guerre sociale.
Une analyse de l’Unédic mesure l’impact de la réforme de l’assurance-chômage, telle que présentée dans le projet de décret. Alors que le ministère du travail conteste cette étude, Mediapart la publie dans son intégralité.