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Plusieurs études récentes montrent que les jeunes et les précaires sont les plus touchés par les nouvelles règles de l’assurance chômage. Ce qui n’empêche pas le gouvernement de vouloir en restreindre encore l’accès.
Alors que Gabriel Attal, le premier ministre, a fait part de son désir d’imposer un nouveau tour de vis contre les chômeurs, une nouvelle étude de la Dares pointe les effets dévastateurs de la précédente réforme.
Assurance-chômage : un premier bilan confirme les effets délétères de la réforme de 2019 | Mediapart
Alors que le premier ministre promet de nouvelles attaques contre les droits des chômeurs, une évaluation de la première réforme de l’assurance-chômage vient d’être publiée. Les jeunes et les plus précaires sont perdants, et le retour promis à « l’emploi durable » demeure discutable.
Assurance chômage : les contrôles des bénéficiaires vont être multipliés par trois - La Voix du Nord
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir renforcer les contrôles visant les bénéficiaires de l’assurance chômage, notamment dans les secteurs en tension.
Le Premier Ministre a annoncé (entre autres choses), une suppression de l'ASS et un basculement au RSA pour les personnes au chômage en fin de droit.
L’exécutif étudie des pistes de réduction des droits au chômage, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation et un durcissement des règles concernant les seniors. Mediapart a eu accès aux chiffrages établis par la Dares, l’institut statistique du ministère du travail.
La nouvelle réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur ce 1er février. Elle ampute de 25 % la durée d’indemnisation. Après s’être attaqué aux fondations du système, l’exécutif a réduit l’accès et le montant des allocations avant de s’en prendre à leur durée. Retour sur six années de destruction des droits.
Selon le bilan de l’Unédic, enfin rendu public, les coupes dans les droits des demandeurs d’emploi ont abouti à une baisse moyenne de 16 % des allocations versées, et à un recul jamais atteint du nombre de chômeurs indemnisés. Et la prochaine réforme aggravera la situation.
Le ministère du travail a présenté le contenu de son futur décret visant à moduler les règles d’assurance-chômage selon le contexte économique. Dès le 1er février 2023, la durée des droits sera diminuée d’un quart. Sous prétexte d’adapter les règles à la conjoncture, le gouvernement continue de démolir les droits au chômage.
Le projet de loi ouvrant la voie à une nouvelle réforme de l’assurance-chômage a été adopté mardi par l’Assemblée nationale. Le gouvernement s’apprête à durcir encore les règles, sans avoir démontré l’utilité de son projet ni même présenté les effets de sa première réforme.
L’exécutif avance ses pions sur la nouvelle réforme de l’assurance-chômage, censée répondre « à l’urgence » de la pénurie de main-d’œuvre en s’attaquant, à nouveau, aux allocations. Le dialogue social semble mal engagé et une réforme, annoncée par Emmanuel Macron et attendue par le Medef, pourrait s’imposer.
Alors que le gouvernement relance la mise en application de la réforme de l'Assurance chômage, une note accompagnant le décret prétend fonder la réforme sur la littérature en science économique. Un collectif de six économistes déplore une telle instrumentalisation de l'économie « dans le but de donner à sa réforme un vernis scientifique ». Un procédé néfaste pour le débat public, et qui décrédibilise la recherche académique.
Les défenseurs d’une réforme tâchent de la présenter sous un jour favorable, c’est de bonne guerre. Mais cela impose parfois de la présenter sous un jour peu sincère. C’est un euphémisme en ce qui concerne la réforme de l’assurance chômage entrée en vigueur le 1er octobre 2021. Parfois, à force de multiplier les argumentaires, certains finissent pourtant par trahir les véritables intentions de la réforme, parfois moins louables que les déclarations d’intention. C’est, ce me semble, ce que Pierre Cahuc vient de faire dans une tribune publiée le 11 octobre dans le journal Les Échos.
La réforme qui entre en vigueur le 1 er juillet va pénaliser les jeunes ayant fait des petits boulots ponctuels pendant leurs études qui se retrouvent au chômage après un premier contrat de travail, selon une étude réalisée par l'Unedic à la demande de la CGT.
De nouvelles études de cas, produites par l’Unédic à la demande de la CGT, révèlent des ruptures d’égalité colossales, générées par la réforme d’assurance-chômage. À emploi et salaire égal, des personnes pourront percevoir des allocations cinquante fois moins élevées que d’autres. Le ministère répond que ces inégalités ne sont pas liées à la réforme.
Dans une lettre adressée à l'Unedic, le ministère du Travail reconnaît que les salariés qui ont été en congé maternité, en arrêt maladie ou en chômage partiel vont être pénalisés par la réforme et voir leur allocation baisser.
L’Unédic a mesuré l’impact de la réforme de l’assurance-chômage, en particulier du volet touchant au calcul des allocations, censé s'appliquer au 1er juillet. Alors que le ministère du travail conteste cette étude, Mediapart la publie dans son intégralité.
Après son revers devant le Conseil d’État, le gouvernement a dû ajuster sa réforme. Mais elle continue de pénaliser des personnes ayant été en activité partielle ou en congé maternité. Et d’autres inégalités de traitement subsistent, selon le sociologue Mathieu Grégoire.
De la suppression de l’impôt sur la fortune au début du quinquennat jusqu’à la réforme de l’assurance-chômage aujourd’hui au détriment des plus pauvres, le président n’a pas changé de politique, même au plus fort de la crise sanitaire. C'est celle de l’égoïsme de classe et de la guerre sociale.
Une analyse de l’Unédic mesure l’impact de la réforme de l’assurance-chômage, telle que présentée dans le projet de décret. Alors que le ministère du travail conteste cette étude, Mediapart la publie dans son intégralité.