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Travaux pas la peine. Derrière le tracé de l’autoroute qui doit relier Toulouse à Castres se cache un chantier truffé de plus de 50 irrégularités environnementales. Vert a enquêté sur un projet qui avance au mépris des règles… et du vivant.
La crise du Covid et la guerre en Ukraine n’expliquent pas à elles seules le dérapage des finances publiques. Les choix fiscaux du président et de son ministre de l’Economie pèsent lourdement dans la balance.
Déprime rénov’. Les nouvelles modalités d’obtention de l’aide Ma prime rénov’ ont été officialisées ce mardi au Journal officiel, quelques heures avant la démission du premier ministre. Plusieurs reculs ont été actés.
Ignorant les urnes comme les mobilisations, le chef de l’État tente encore de profiter du système ultra-présidentiel de la Ve République, au risque de la catastrophe démocratique. Non content d’avoir provoqué l’impuissance de la monarchie républicaine, il continue de paver la voie au pire.
Le Conseil d’analyse économique et l’Insee viennent de publier des études qui montrent une réalité bien différente de celle émanant du récit idyllique de l’Élysée et du gouvernement quant au succès de la politique fiscale menée depuis 2017.
Jeudi 19 juin, les députés ont voté la suspension de tous les nouveaux projets d’éoliennes et de photovoltaïques dans une proposition de loi sur l’énergie qui satisfait les principales demandes du Rassemblement national.
Emmanuel Macron a prévu d’aborder le sujet lors du Conseil européen du 26 juin. La France souhaite notamment obtenir que l’énergie nucléaire soit traitée sur un pied d’égalité avec les renouvelables.
La France s’apprête à relancer un débat stratégique sur l’avenir climatique de l’Union européenne, jeudi 26 juin à l’ouverture du Conseil européen à Bruxelles. Selon Le Monde et Contexte (via sa newsletter), Emmanuel Macron entend profiter du dîner consacré à la compétitivité pour soulever un sujet pourtant absent de l’agenda officiel : l’objectif de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040, proposé par la Commission européenne. Une étape clé vers la neutralité carbone en 2050 que Paris, pour l’heure, ne soutient pas.
Le ministre des finances est accusé par des parlementaires de tous bords d’avoir cédé face au lobby bancaire pour détricoter une mesure empêchant la fraude fiscale, dite « CumCum », des banques. Dans une note que Mediapart a pu consulter, l’administration fiscale lui avait pourtant déconseillé de le faire.
Le gouvernement de François Bayrou souhaite augmenter la contribution des malades au financement des dépenses de santé et ainsi économiser près de 2 milliards d’euros l’année prochaine. Pour cela, trois moyens sont envisagés en réformant le fonctionnement des franchises médicales et participations forfaitaires.
Alors qu’il enchaîne les déconvenues budgétaires, l’exécutif poursuit malgré tout son agenda de réformes néolibérales engagé depuis 2017. Il compte cette fois-ci faire des économies sur l’hôpital public. Cinq ans seulement après la crise du covid-19.
La loi Duplomb ou la proposition de loi sur l’autoroute A69 ont été adoptées en contournant l’Assemblée nationale à travers des tactiques gouvernementales, faussant la logique parlementaire. Du côté de l’opposition, l’obstruction systématique par le dépôt de milliers d’amendements est également problématique. La démocratie représentative semble aujourd’hui dysfonctionnelle. Comment remédier à cette situation ?
Le Premier ministre a donc décidé de ne pas attendre la discussion sur la loi de finances pour savoir ce que le Parlement pense de son budget 2026. Dramatisant encore une fois à l’excès la situation de la dette française, il demande un blanc-seing pour sa politique économique.
Un pognon de dingue : les aides publiques aux entreprises coûtent 211 milliards d’euros par an. Prodigieux tant ces dispositifs manquent de transparence et de redevabilité, et génèrent des effets d’aubaine massifs. Mieux : selon nos calculs, elles augmentent 3,3 fois plus vite que les aides sociales et 3 fois plus vite que le PIB. Les assistés ne sont peut-être pas là ou on le dit.
La transition écologique perdra 79,7 millions d’euros si les parlementaires renoncent à l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion, alertent les auteurs et l’autrice de cette tribune.
A qui va profiter la « proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » ? Qui va bénéficier de la ré-autorisation de certains pesticides tel que l’acétamipride (néonicotinoïde interdit), de la suppression de l’obligation d’une séparation entre la vente et le conseil de produits phytosanitaires (en raison de conflits d’intérêts évidents) ?
La loi qui réintroduit des pesticides dangereux sera envoyée en commission mixte paritaire, sans débat, à la suite de la motion de rejet votée par les députés du centre à l’extrême droite. Écologistes et Insoumis dénoncent un déni de démocratie
Ce serait incompréhensible vus les enjeux et les promesses, mais le gouvernement de Michel Barnier pourrait opérer un tour de vis des finances publiques qui annihilerait les financements du Plan Vélo pour les années à venir. Des craintes légitimes s’expriment et un sursaut parlementaire est demandé.
On aurait dû se méfier d’un homme sans amis.
Malgré une baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2023, les efforts du pays pour la transition restent insuffisants, selon un rapport du Haut Conseil pour le climat.