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Le gouvernement de François Bayrou souhaite augmenter la contribution des malades au financement des dépenses de santé et ainsi économiser près de 2 milliards d’euros l’année prochaine. Pour cela, trois moyens sont envisagés en réformant le fonctionnement des franchises médicales et participations forfaitaires.
Alors qu’il enchaîne les déconvenues budgétaires, l’exécutif poursuit malgré tout son agenda de réformes néolibérales engagé depuis 2017. Il compte cette fois-ci faire des économies sur l’hôpital public. Cinq ans seulement après la crise du covid-19.
En 2016, la France a signé l’Accord de Paris visant à limiter l’augmentation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Afin de respecter ses engagements, le gouvernement a développé la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), une feuille de route -définissant une trajectoire permettant d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans le secteur des transports, un des leviers de décarbonation concerne le report modal vers des modes de transports actifs, impliquant l’activité physique comme source d’énergie principale. Sur ce point, la SNBC projette que 2,5 millions d’automobilistes actuels choisiraient le vélo d’ici 2030, 5 jours par semaine sur 20 kilomètres par jour.
En comparant les mobilisations contre les réformes des retraites en 2010 et 2023, deux chercheurs attribuent la hausse des violences à des stratégies de maintien de l’ordre agressives, dangereuses et anachroniques.
Le marché européen continue de promouvoir un moyen de transport aussi climaticide que l’avion, au détriment du train. C’est le constat accablant d’un rapport publié par Greenpeace le 21 août.
Selon les anciens PDG d’EDF, les difficultés économiques de l’entreprise publique seraient dues à l’Etat français qui, du fait de ses politiques erratiques et confiscatoires, aurait « ruiné » ses finances.
Depuis le 3 mai, les promoteurs de projets écocidaires ont une corde de plus à leur arc pour mener leur dessein à terme. Ils peuvent désormais détruire des espèces sans demander de dérogation préalable, sous deux conditions : prendre des mesures permettant « de diminuer le risque de destruction ou de perturbation » d’espèces protégées et intégrer « un dispositif de suivi permettant d’évaluer l’efficacité de ces mesures ». C’est ce que prévoit la nouvelle version de l’article L411-2-1 du Code de l’environnement, issue de la loi d’adaptation au droit de l’Union européenne, publiée le 2 mai au Journal officiel.
"Retarder les efforts de la transition augmente les coûts économiques de la transition et provoque un stress financier supplémentaire", explique une coalition de banques centrales.
Un projet de décret ouvre la voie à un retour des couverts et de la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires, afin d’éviter un nouveau recours des professionnels de la plasturgie.
Alors que les ressources destinées à la transition écologique sont en baisse dans le projet de budget 2025, Marine Tondelier, la cheffe des Écologistes, a affirmé que l'absence d'action pour le climat coûterait bien plus cher qu'investir en faveur de l'environnement.
Malgré des amendements déposés dans le cadre du travail parlementaire pour le budget 2025 visant à raboter les financements du service civil, le gouvernement s’évertue à s’accrocher à ce dispositif, inégalitaire et maintes fois critiqué.
Le budget 2025 prévoit une baisse de 23 % des crédits de la sécurité routière et la disparition du plan vélo. La mort d’un cycliste, mi-octobre à Paris, avait pourtant relancé le débat sur la sécurité.
Ces dernières années, le développement exponentiel de la pratique du vélo (+ 37% en 3 ans) s’explique en grande partie par une action commune de l’Etat, des collectivités territoriales et des acteurs économiques. Le vélo a en effet été soutenu par tous les gouvernements depuis 2017.
Cette dynamique est aujourd’hui sous la menace du gouvernement Barnier qui proposerait un arrêt pur et simple du soutien de l’Etat via la suppression des crédits du Plan Vélo hérités du gouvernement d’Élisabeth Borne.
Ce serait une grave erreur pour les finances publiques, pour le climat, pour notre indépendance énergétique, pour le budget des ménages et pour la confiance entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Alors que le sommet « Choose France » s'achève et que Vivatech s'ouvre, Emmanuel Macron a affiché une nouvelle fois sa volonté de « faire de la France un leader incontesté de l’IA » et diffuser « l’IA partout et pour tous ». Quitte à contredire les discours du gouvernement sur les écrans et les réductions de budget dans l'enseignement supérieur et la recherche annoncées en début d'année.
Paris, le 2 avril 2024. Le ministre de l'Agriculture présente mercredi au Conseil des ministres son projet de loi agricole. Ce texte frappe par son absence totale d'ambition en matière d'installations ou de transition agro-écologique. Pire, il consacre une trajectoire d'industrialisation et de négation de l'urgence environnementale, cédant à toutes les exigences cyniques des syndicats productivistes.
Alors que le gouvernement se dit favorable au forage de huit puits de pétrole en Gironde, le climatologue Christophe Cassou alerte : « Les choix d’aujourd’hui déterminent le niveau de réchauffement de demain. Nous sommes dans une décennie cruciale. »
Gabriel Attal a annoncé vouloir – encore – réformer l’assurance-chômage. C’est la troisième fois en six ans. Un choix injustifié pour Michaël Zemmour, professeur d’économie à l’université Lyon 2, pour lequel cette réforme constitue un acharnement vis-à-vis des personnes privées d’emploi.
Le système de formations censé accompagner l’installation des nouveaux paysans favorise l’ordre établi, au détriment des profils non issus du milieu et d’une agriculture plus écologique.
L’instauration de ce forfait mensuel permettant de voyager de manière illimitée sur le territoire en trains Intercités et TER, sur le modèle de ce que fait l’Allemagne, avait été promise par Emmanuel Macron en septembre.
Face à l’augmentation du déficit public, qui s’est élevé à 5,5% en 2023, le gouvernement a annoncé vouloir encore baisser les dépenses. Pour l’économiste Anne-Laure Delatte, c’est forcément une mauvaise nouvelle pour l’écologie.