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Invitée, mardi sur franceinfo, Cécile Duflot dénonce les propos de Bruno Le Maire et de Gabriel Attal qui appellent les Français à "faire des efforts" pour faire face au déficit public.
Les députés ont voté une modification des règles de procédure en cas de diffamation ou d’injure, mais uniquement si le plaignant est élu ou candidat à une élection. Une modification qui remet en cause la loi de 1881 sur la presse. Le tout en dix minutes de débat.
Voyager en avion… pour faire la pub du train de nuit. Mercredi 12 décembre, le ministre des Transports Clément Beaune, accompagné de deux de ses conseillers, de son officier de sécurité et d’un photographe, a parcouru près de 1 000 kilomètres dans les airs pour aller inaugurer la nouvelle liaison ferroviaire de nuit entre Paris et Berlin, révèle le Canard enchaîné dans son édition du 27 décembre. Bilan carbone : 500 kilos de CO2 pour l’ensemble de la délégation, a calculé le journal satirique grâce au calculateur d’émissions de gaz à effet de serre du ministère de l’Ecologie.
Les largesses de l’élu Les Républicains avec l’argent public et ses rapports avec la mairie de Rognac (Bouches-du-Rhône), qu’il n’a jamais vraiment quittée, donnent une autre image de cet ambitieux parlementaire, qui se veut irréprochable.
Pourquoi des députés ont-ils proposé de supprimer les VPN ou de lever l’anonymat à l’occasion du projet de loi SREN ? Outre les méconnaissances technique et juridique déplorées par des spécialistes, ces deux idées seraient un savant mix de plusieurs éléments : l’absence d’auditions d’experts, une culture du compromis inexistante, la volonté de se faire un nom… le tout mettant en danger nos libertés fondamentales.
Le projet de loi « sécuriser et réguler l’espace numérique » (SREN) qui débute à l’Assemblée nationale ressemble furieusement à la loi hadopi, en 2009. Mêmes postures politiques, même ignorance crasse des réalités du numérique (à quelques rares exceptions), ce qui donne des amendements où le pathétique le dispute au ridicule, avec des vraies attaques contre les libertés fondamentales.
Subventions, investissements, prêts… En 2022, les gouvernements du G20 ont consacré 1 400 milliards de dollars d’argent public pour soutenir le développement de l’industrie fossile, selon une analyse de l’Institut international du développement durable.
En prétendant que « la France, c’est 1 % des émissions mondiales », Emmanuel Macron reprend un classique de la droitosphère, qui ignore que la France est le 12e plus gros pollueur historique du climat. Cette forme de révisionnisme discrédite la parole présidentielle.
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Les députés ont commencé ce jeudi 8 juin au matin à examiner la proposition de loi du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) dans une ambiance tendue.
Cette semaine, Christophe Béchu (ministre de la transition écologique) a dit devant les député·es que « [...] le réchauffement climatique et le dérèglement sont une réalité qui n’est pas politique, mais qui est naturelle. »
C’est un fait, L’urgence écologique s’est imposée dans les débats sur les réseaux sociaux. Mais alors que nous devrions débattre sur des bases objectives des réponses à apporter pour assurer un avenir vivable pour toutes et tous, on assiste aujourd’hui à une manipulation de plus en plus importante des données scientifiques. Mais aussi à une explosion du climato-scepticisme en ligne. Le rapport de synthèse du GIEC a été dévoilé le lundi 20 mars et il a donné lieu à de nombreuses récupérations de la part de personnalités politiques ou encore de comptes influents sur les réseaux sociaux. Des récupérations dangereuses qui visent à faire dire aux données scientifiques ce qu’elles ne disent pas pour servir des intérêts politiques ou économiques. Des récupérations qui créent de la désinformation, de la confusion et qui ne sont malheureusement pas nouvelles. Plus récemment, sur le sujet des méga bassines, les interprétations des données scientifiques se sont affrontées et là encore des ministres se sont appuyés sur le rapport du BRGM en le manipulant. Face à tout cela, nombreux sont les scientifiques, les journalistes aussi, qui passent leur temps à rectifier les informations sur les réseaux sociaux, parfois en vain. Alors quels sont les dangers de ces manipulations de la science ? Sommes nous entrés dans l’ère de la post-vérité ? Comment ne pas se faire avoir et rétablir aujourd’hui le consensus scientifique dans les débats en ligne ? Réponses dans ce nouvel entretien Blast de Paloma Moritz avec Thomas Wagner alias @bonpote7754
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Plusieurs facteurs expliquent la relative mansuétude dont bénéficient les politiques aux prises avec la justice, qui ne sont que très rarement incarcérés, malgré les fortes peines de prison encourues dans les affaires de corruption.
D’après les données collectées par un service de statistiques du ministère de l’intérieur et par l’Agence française anticorruption, le profil des mis en cause est celui, très majoritairement, d’hommes (78 %), dont 95 % sont de nationalité française.
Entendu à l’Assemblée nationale par la Commission d’enquête sur la souveraineté et indépendance énergétique, Yves Bréchet, Haut-Commissaire à l'énergie atomique de 2012 à 2018 a pointé, face aux députés, « l'inculture scientifique et technique de notre classe politique », selon lui « au cœur du problème » dans la politique énergétique française.
Le décret est publié au Journal officiel une semaine après une enquête du média Disclose qui avait provoqué de vives réactions politiques.
Vote pour conditionner les aides publiques aux grandes entreprises à leur respect des engagements de l'accord de Paris
Le collège d’experts indépendants estime que la plupart des projets d’aménagement et programmes publics examinés en 2021 ne prennent pas en compte l’impact sur le climat ou la biodiversité.
Aujourd’hui, j’ai donné une conférence sur le climat dans mon ancienne école secondaire à Genève — et j’ai reçu en retour une leçon magistrale sur nos échecs. Ceci est le récit d’une journée qui m’a bouleversée.