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Le décret est publié au Journal officiel une semaine après une enquête du média Disclose qui avait provoqué de vives réactions politiques.
Il y a la façade : officiellement, Konbini est un média « engagé sur des sujets d’actualité, comme l’environnement » [1]. Et il y a l’arrière du décor : Konbini est détenu à 80.8 % par le géant pétrolier Perenco. Multinationale franco-britannique, elle a été épinglée à de nombreuses reprises pour ses pratiques de fraude fiscale et les ravages environnementaux qu’elle cause dans les pays du Sud. Plus récemment, les liens de Perenco avec la Macronie ont été pointés du doigt. La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher n’est autre que la fille de l’ancien Directeur général du pétrolier. Une enquête de Disclose suggère qu’elle continue d’en bénéficier financièrement. Rien d’étonnant, donc, à ce que Konbini soit avare de critiques à l’encontre du gouvernement actuel et de l’industrie pétrolière… sauf lorsqu’il s’agit d’attaquer un concurrent de Perenco