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Où part donc l’argent de la finance climatique ? Une enquête conjointe du Guardian et de Carbon Brief, publiée le 14 novembre, lève le voile sur un fiasco prévisible. En vertu de l’Accord de Paris, les pays développés — notamment ceux d’Europe, les États-Unis et le Japon — doivent participer au financement de la transition écologique des pays en développement. Une enveloppe, ayant atteint les 100 milliards de dollars par an en 2022 et devant désormais être triplée à horizon 2035.
Des sénateurs lancent ce jeudi 25 janvier une commission pour examiner les «éventuelles contradictions» entre les engagements de la France en matière de politique climatique et les activités du géant pétrolier.
Dans un rapport, l'ONU Climat estime que les engagements actuels des gouvernements du monde entier sont bien loin des objectifs fixés à l'issue de la COP21.
La planète a franchi — très brièvement — le seuil des 2 °C de réchauffement, rapporte le Washington Post, citant les propos de la directrice adjointe de l’observatoire européen du climat Copernicus. L’espace de quelques heures, le 17 novembre, la température globale a été supérieure de 1,17 °C à la moyenne 1991-2020.
C’est un nouveau record absolu : les émissions mondiales de CO2 devraient encore augmenter en 2023, avec 0,5 à 1,5 % de rejets dans l’atmosphère supplémentaire par rapport à 2022. C’est ce qui ressort d’une étude préliminaire, dont les résultats ont été rendus publics le 17 octobre par le Centre norvégien Cicero pour la recherche internationale sur le climat, affilié à l’université d’Oslo.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
Vote pour conditionner les aides publiques aux grandes entreprises à leur respect des engagements de l'accord de Paris