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Malgré une baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2023, les efforts du pays pour la transition restent insuffisants, selon un rapport du Haut Conseil pour le climat.
La commission d’enquête sénatoriale sur TotalEnergies a rendu son rapport, adopté à la quasi-unanimité, mercredi 19 juin. Face à l’urgence climatique, il propose de renforcer le rôle de l’État dans la gouvernance du géant pétrolier.
Sur la politique énergétique ou encore l’adaptation au changement climatique, le gouvernement est très en retard.
Le Haut Conseil pour le climat exhorte le gouvernement à accélérer son action climatique | Mediapart
Dans son nouveau rapport annuel, la vigie française du climat salue l’accélération de la baisse des émissions du pays. Toutefois, elle alerte sur les impacts du chaos climatique qui croissent plus vite que les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour s’y adapter.
Le rythme de réduction des émissions françaises de gaz à effet de serre s'est accéléré en 2023, se rapprochant de la cadence à tenir pour atteindre les objectifs de 2030. Mais cette allure demeure "insuffisante" pour ceux de 2050.
Le ministère des Finances, désormais chargé de l'Énergie, avait confirmé mercredi le retrait de ce volet, suscitant l'incompréhension et la consternation des associations environnementales.
Les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Sonia Seneviratne estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
Dans un rapport, l'ONU Climat estime que les engagements actuels des gouvernements du monde entier sont bien loin des objectifs fixés à l'issue de la COP21.
Cour des comptes européenne : l’Europe risque de manquer l’objectif climatique de 2030 – EURACTIV.fr
Les États membres se montrent vagues dans leurs plans pour atteindre les objectifs climatiques et, en raison d’un important déficit de financement, risquent de ne pas atteindre l’objectif de réduction des émissions de 55 % par rapport au niveau de 1990 d’ici 2030, a déclaré la Cour des comptes européenne (CCE) dans un nouveau rapport ce lundi (26 juin).
C’est officiel, l’été 2023 a été le plus chaud jamais mesuré dans le monde. Il a battu presque tous les records. Records de températures, de feux, d’événements extrêmes mais aussi de cynisme et de climato-scepticisme. On aurait pu penser naïvement qu’une fois la catastrophe climatique devenue aussi dramatiquement tangible, les climato-sceptiques allaient reconnaître leur erreur, les gouvernements réagir massivement dans un même élan, les multinationales changer totalement de cap. Bref on aurait pu espérer des réaction à la hauteur de la gravité de la situation… Mais non, pas vraiment !
Pourtant cet été, des millions de personnes ont été frappées par des phénomènes météorologiques extrêmes. Et pendant que tout cela se passait, le monde continuait sa course folle, de nombreux décideurs relativisaient la situation et des climatologues étaient contraints de suspendre leur compte sur les réseaux sociaux après avoir été harcelés par les climato-sceptiques. Alors que s'est-il joué cet été ? Pourquoi les climatosceptiques et discours de l’inaction retrouvent de l’audience ? Comment surmonter ces blocages ? Réponses dans ce décryptage de Paloma Moritz.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
La France n’a pas respecté ses objectifs climat et énergie en 2022. Les associations écologistes réclament des mesures fortes. Le gouvernement, lui, reste flou sur la méthode qu’il compte employer.
Le gouvernement a dressé une liste confidentielle de 14 000 sites « prioritaires » qui ne subiront pas les coupures d’électricité. L’économiste Maxime Combes invite à réfléchir sur l’utilité sociale et économique des activités à préserver.
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On ne le rappellera sans doute jamais assez : si les objectifs du Grenelle de l’Environnement (2008) en matière d’isolation des bâtiments avaient été tenus, nous économiserions l’équivalent du gaz importé de Russie avant le début de la guerre en Ukraine.
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La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint ses objectifs de déploiement d’énergies renouvelables, et à devoir payer environ 500 millions euros de pénalités pour cela, alors qu’atteints, ces objectifs fourniraient aujourd’hui 64 TWh (Terawattheure) de production de plus, soit 20 % de la consommation industrielle ; de plus, ces retards accumulés ne cessent de s’accroître.