427 liens privés
La « taxe Zucman » est de plus en plus présente dans le débat public ces derniers mois, et suscité des critiques de plus en plus nombreuses. Mais pourquoi cet impôt plancher de 2% sur les plus hauts patrimoines suscite-t-il un tel engouement ?
Salomé Saqué reçoit Gabriel Zucman, et l’interroge sur les critiques auxquelles il fait face depuis plusieurs mois. « Communiste », « absurde » voire carrément « dangereux pour l’économie » : de Bernard Arnault à Patrick Martin (le président du MEDEF) en passant par Marine Le Pen, de plus en plus de figures du débat médiatique attaquent ce jeune économiste et son idée de taxe avec une virulence rarement connue récemment sur des questions économiques.
Alors qu’est ce que cette taxe exactement ? Va-t-elle trop ou au contraire pas assez loin ? Que disent ces attaques du traitement réservé aux universitaires dans le débat public ?
Réponses dans cette nouvelle émission pour Blast.
Milliardaire singulier, Matthieu Pigasse estime que « le système capitaliste, à bout de souffle, conduit à une dislocation de la société ». Il appelle à un sursaut politique pour réduire les inégalités et éviter le chaos.
La nouvelle taxe sur les holdings patrimoniales proposée par le gouvernement de Sébastien Lecornu ne séduit pas du tout Gabriel Zucman.
Le magnat du luxe voit le prélèvement de 2 % comme une attaque « mortelle contre l’économie française ». Elle ne serait pourtant que le rattrapage d’une anomalie fiscale persistante : les plus riches paient en réalité une part d’impôt inférieure à celle des classes moyennes et populaires.
Le prix Nobel 2001 d'Économie soutient le projet d'impôt minimal sur les plus grandes fortunes pour réduire les inégalités et financer l'investissement public.
Troisième et dernier volet de notre série sur la taxe Zucman, qui vise à instaurer un impôt à hauteur de 2 % pour les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Alors qu’en France elle suscite de vifs débats, France 24 conclut l’examen de cette proposition, portée par la gauche, en soulignant que celle-ci a peut-être permis de remporter une victoire idéologique.
Deuxième volet de notre série sur la taxe Zucman, qui vise à taxer à hauteur de 2 % par an les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Alors qu’elle suscite de vifs débats en France depuis plusieurs semaines, France 24 poursuit l’examen de cette proposition portée par la gauche et imaginée par l’économiste Gabriel Zucman en se penchant sur les critiques qui lui sont adressées.
Premier volet de notre série sur la taxe Zucman, qui vise à taxer à hauteur de 2 % par an les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Alors qu’elle suscite de vifs débats en France depuis plusieurs semaines, France 24 fait le point sur cette proposition portée par la gauche et imaginée par l’économiste Gabriel Zucman en démarrant par un constat : les ultra-riches en France paient proportionnellement moins d’impôts que le reste de la population.
Alors que la taxe qui vise à taxer les patrimoines des ultra-riches, s’impose dans le débat public, le patronat monte de plus en plus violemment au front pour s’indigner de cette proposition. Signe d’une panique croissante.
La proposition d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultrariches, devenue le symbole de la bataille pour une meilleure équité fiscale, provoque l’ire du camp du capital. Pourtant, certains économistes pro-business commencent à la défendre, non sans arrière-pensées.
Bernard Arnault qualifie Gabriel Zucman de « militant d’extrême gauche » et détruit son idée de taxe
Bernard Arnault, a affirmé que l’idéologie de Gabriel Zucman « vise la destruction de l’économie libérale », remettant en cause sa « pseudo-compétence universitaire ».
Dans une interview au Sunday Times, le patron de LVMH juge que l'universitaire vise "la destruction de l'économie libérale".
Un contribuable français, quand il paye ses impôts (impôt sur le revenu, TVA, cotisations sociales), ça représente 50 % de son revenu. Un milliardaire français, quand il paye ses impôts, ça ne représente que 25 % de son revenu.
La vidéo à 3 mois mais reste pertinente...
Plus débattue que jamais, la taxation des ultrariches affole les gardiens de l’ordre fiscal, qui vont jusqu’à recourir à des arguments biaisés et à des données erronées.
Une nouvelle étude du Conseil d’analyse économique (CAE) se penche sur l’exil des plus riches en cas de hausse de la fiscalité les concernant. Elle conclut que le phénomène est très marginal.
En cas de hausse des impôts sur le patrimoine, l'expatriation des plus fortunés resterait faible et aurait un effet modeste sur l'économie nationale, conclut une étude du Conseil d'analyse économique. L'optimisation fiscale réduit davantage les recettes que les départs à l'étranger.
Cette mesure, votée à l'Assemblée nationale mais rejetée au Sénat, vise à créer un impôt plancher de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros.