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Le budget 2025 prévoit une baisse de 23 % des crédits de la sécurité routière et la disparition du plan vélo. La mort d’un cycliste, mi-octobre à Paris, avait pourtant relancé le débat sur la sécurité.
Ces dernières années, le développement exponentiel de la pratique du vélo (+ 37% en 3 ans) s’explique en grande partie par une action commune de l’Etat, des collectivités territoriales et des acteurs économiques. Le vélo a en effet été soutenu par tous les gouvernements depuis 2017.
Cette dynamique est aujourd’hui sous la menace du gouvernement Barnier qui proposerait un arrêt pur et simple du soutien de l’Etat via la suppression des crédits du Plan Vélo hérités du gouvernement d’Élisabeth Borne.
Ce serait une grave erreur pour les finances publiques, pour le climat, pour notre indépendance énergétique, pour le budget des ménages et pour la confiance entre l’Etat et les collectivités territoriales.
L’État doit investir des dizaines de milliards d’euros pour faire face au changement climatique. Le projet de budget 2025 veut au contraire réduire les dépenses pour l’environnement, alors que des solutions existent pour financer la transition.
Le gouvernement met au rebut l’ambitieux Plan vélo 2023-2027. Les plus d’un milliard d’euros d’investissements prévus sur cinq ans ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le nouveau ministre des transports préfère, quant à lui, miser sur les cars.
Près de 400 militants de la Confédération paysanne ont investi la chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, à Angers, le 3 octobre. Ils dénoncent un conflit d’intérêts dans le refus d’une installation bio.
Ce serait incompréhensible vus les enjeux et les promesses, mais le gouvernement de Michel Barnier pourrait opérer un tour de vis des finances publiques qui annihilerait les financements du Plan Vélo pour les années à venir. Des craintes légitimes s’expriment et un sursaut parlementaire est demandé.
Créateur de la première boulangerie solaire, Arnaud Crétot milite pour un accès intermittent à l’énergie. Dans cette tribune, il donne les clés pour adopter cette méthode au « potentiel colossal ».
Marginal et en déclin partout en France au début des années 1990, le vélo a fait un retour remarqué à Paris. Entre 2018 et 2022, la fréquentation des aménagements cyclables y a été multipliée par 2,7 et a encore doublé entre octobre 2022 et octobre 2023. Aux heures de pointe y circulent maintenant plus de vélos que de voitures.
L'information est tombée. Nous cherchons encore les détails pour vous relayer l'information complète. En tout cas le bonus sur les vélos d'occasion est confirmé. Revue en détail, sans détails !
Quelques jours de blocages routiers, sous la bénédiction des autorités, auront suffi pour décrocher le maintien de la niche fiscale sur le gazole agricole et plusieurs mesures de simplification. Rien n’a été annoncé, en revanche, sur les revenus, racine profonde du malaise. Et la FNSEA appelle à poursuivre le mouvement.
Une commission d’enquête parlementaire a entamé jeudi un cycle d’auditions pour faire la lumière sur la prise en compte de la stratégie climatique de la France et de ses choix de politique étrangère par le groupe pétrogazier.
Quelques centaines de personnes se sont rassemblées sur des ronds-points dans les Alpes samedi 6 janvier pour dénoncer les coûts écologiques, économiques et sociaux du projet de JO d’hiver 2030. Contre les « démons du tout-ski » et en souvenir des gilets jaunes.
L’association en question a signé un appel pour réclamer des Olympiades compatibles avec le respect des limites planétaires, et bénéfiques pour les territoires. Ça ne passe pas.
Le ministre de la transition écologique n’entend pas revenir sur la loi instaurant le zéro artificialisation nette et menace de prendre la main si la région veut faire sécession. M. Wauquiez n’a pas confirmé vouloir sortir du dispositif.
Le syndicat agricole dit avoir reçu l’assurance de la part d’Elisabeth Borne qu’il n’y aurait pas d’augmentation de ces prélèvements qui devaient permettre de lever respectivement 37 millions et 10 millions d’euros supplémentaires pour financer entre autres les agences de l’eau.
La France a dévoilé le 22 novembre sa stratégie pour sortir des énergies fossiles. Elle mise sur le nucléaire et les renouvelables, sans moyens concrets, regrette Anne Bringault, du Réseau Action Climat.
La plupart des textes-clés du Pacte vert européen, annoncé par Bruxelles en 2019, ont été reportés, rejetés ou vidés de leur substance. Longtemps garantes du verdissement des Etats membres, les institutions communautaires opèrent un recul général sur la question environnementale, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Et s’il fallait créer un Pôle emploi écolo pour vraiment enclencher la transition écologique du marché du travail ? Le collectif Pour un réveil écologique a exploré la question en lançant sa plateforme Pour l’Emploi de Demain, à la croisée du site d’offres d’emplois et du guide du bon travailleur écolo. Entretien.
En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
C’est le projet qui cristallise toutes les tensions mais aussi l’opposition entre deux visions de l’avenir : l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres.
Près de 2000 scientifiques ont appelé Emmanuel Macron à renoncer à ce projet “délétère et injustifiable”, plusieurs institutions environnementales ont donné des avis défavorables, des dizaines de personnes ont mis leur vie en danger, d’autres ont passé des semaines entières perchés dans des arbres pour empêcher qu’on les abatte, des milliers d’opposants se sont mobilisés, 61% des habitants dans le Tarn et la Haute Garonne seraient favorables à l’abandon de l’autoroute et pourtant le gouvernement ne veut rien entendre et annonce que l’A69 ira “jusqu’à son terme” ! En dépit de toutes ces alertes, des recours en justice toujours en attente, tout est fait pour accélérer le chantier. Quitte à déloger les grimpeurs des arbres, à les mettre en garde à vue, à violenter des militants pacifistes ou encore à arroser des manifestants de lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour déloger une ZAD lors de ce week-end de mobilisation.
Jusqu’où ira le passage en force ? S’il ne peut pas y avoir de dialogue démocratique sur un projet qui concentre autant d’oppositions alors comment imaginer la suite pour tous les autres projets polluants ? Tous les autres débats qui vont être créés par la transition écologique ?
Les activistes, à l’image du médiatique Thomas Brail, ne demandent qu’une chose : une suspension des travaux le temps de mettre en place une médiation et de mener une expertise socio-économique indépendante. 2 processus qui pourraient mener à un moratoire, une consultation publique ou un référendum local. Référendum auquel 82% des habitants impactés seraient favorables.
Alors que raconte la lutte contre l'autoroute A69 ? Pourquoi ce projet est-il tant décrié ? Quels sont les arguments pour le mener jusqu’au bout ? Et que s’est il joué lors de ce week-end de mobilisation ? Réponses dans ce décryptage reportage de Paloma Moritz.