417 liens privés
Noami Oreskes vient de publier avec Erik M. Conway Le grand mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l’Etat et à vénérer le marché (Les Liens qui libèrent, 2024), un livre qui raconte comment le fondamentalisme de marché s’est imposé aux Etats-Unis.
Cette spécialiste de l’histoire des sciences en est arrivée à écrire sur ce sujet par un drôle de parcours, qu’elle nous raconte lors de son passage à Paris début février.
Dans son discours de politique générale, le nouveau premier ministre a présenté avec précision les contours de l’évolution interne du néolibéralisme qu’il incarne : répression sociale et autoritarisme.
Les déboires à répétition du 737 MAX ont fait plonger le cours de l'avionneur américain, désormais distancé par Airbus en Bourse. En donnant la priorité absolue aux résultats financiers, il s'est trompé de cap.
Les traités de libéralisation du commerce ratifiés par l’Europe avec l’aval de la France sont une plaie pour les agriculteurs français. Leurs normes, plus faibles, avantagent les pays exportateurs.
Très attendu sur l’agriculture, Gabriel Attal n’a pas dévié, dans son discours de politique générale, de ce qu’il avait déjà annoncé vendredi. Et tout en promettant de « désmicardiser » la France, il a soigneusement évité de parler des revenus du secteur agricole.
« Déverrouiller », « désmicardiser », « débureaucratiser ». Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a multiplié les annonces mardi, esquissant notamment une réforme des bas salaires et « un choc de l’offre » sur le logement, impliquant une révision de la loi SRU.
« Ne pas avoir peur des mécontentements », avait préconisé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier. Pour son discours de politique générale, ce mardi 30 janvier, Gabriel Attal a répondu à la commande. Dix minutes pour ne rien dire, dix minutes d’autosatisfaction, puis une heure d’annonces plus ou moins précises et de nombreuses réformes saignantes à venir, prononcées avec des accents réactionnaires. Sur le travail, le chômage, la justice des mineurs, la fonction publique, l’école… Rapports de force vous liste les six thèmes sur lesquels il faudra se battre.
Lors de sa déclaration de politique générale, le premier ministre a exhibé sa jeunesse tout en annonçant une politique inspirée des années 1970 : libérale sur l’économie, conservatrice sur le reste. Un catalogue de mesures et de slogans, non sans une bonne dose de démagogie.
L’accident d’Alaska Airlines, dont un avion a perdu une porte en vol, est celui de trop pour le constructeur aéronautique. Le géant américain est à terre, et la confiance disparaît chez ses clients. Récit d’une destruction industrielle méthodique.
La dérégulation du marché de l’électricité voulue par la Commission européenne se traduit par un envol des factures pour les consommateurs. Si M. Emmanuel Macron promet que l’État français va « reprendre le contrôle » des prix dans le cadre de son projet de planification écologique, Bruxelles entend poursuivre une politique qui fait des particuliers les dindons de la libéralisation du secteur.
Le service public propose un mode d’organisation économique et social affranchi de la marchandisation. Toute la politique néolibérale a donc visé à en saper les bases par des mesures propres à créer une société de marché.
Une très courte vidéo cruciale pour comprendre le capitalisme tel qu'il est vu par les riches vient de sortir, et je pense qu'il est très important que vous la regardiez.
(Contexte et transcription en français dans le fil ⤵)
«Il faut que le chômage augmente de 40 à 50%. Nous devons voir souffrir l’économie, rappeler aux gens qu’ils travaillent pour l’employeur, et non l’inverse. Nous devons écraser cette arrogance.»
Le multimillionnaire, qui avait critiqué l’attitude «arrogante» et la prétendue fainéantise des salariés, a présenté ses excuses ce jeudi.
Ne parlez pas de dépenses publiques et d’impôts aux libéraux, ça les rend fous ! La seule conversation qui vaille pour eux c’est comment les réduire, et si possible au plus vite. Malheureusement pour eux, ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout, la tendance qui se profile pour les décennies qui viennent.
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
Dès la fin des années 1970, les gouvernements des pays industriels, constatant l’inéluctabilité du réchauffement, ont délibérément poursuivi leurs activités polluantes quitte à s’adapter à leurs effets sur le climat, rappelle Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Le président de la République est désavoué aussi bien par des penseurs de renom et des universitaires modérés que par des représentants de la pensée « mainstream », voire « unique ».
Les politiques économiques menées depuis les années 80, que l’on regroupe souvent sous le terme générique de néolibéralisme, peuvent plus de 40 ans après faire l’objet d’un bilan, et il est difficile de dire que ce bilan dépeint une réussite. Mais ce constat est-il entendu, et existe-t-il une volonté de changer de trajectoire ? Tentons d’explorer ce bilan et d’éclairer la réforme des retraites et les autres « grandes » réformes à l’aune de celui-ci.
Avec Gilles Raveaud, économiste, journaliste économique et professeur d’économie, maître de conférence à l’Institut d’Études Européennes à l’Université Paris 8, auteur en 2018 de l’ouvrage « Économie, on n’a pas tout essayé ».
Comprendre l’absurdité du marché européen de l’énergie, aujourd’hui en plein conseil de défense sur l’énergie. 👉 Retour sur un système qui fait augmenter vos factures ⤵️