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Il en rêvait, il l'a fait. Un article de Reporterre nous apprend que Laurent Wauquiez a fait voter jeudi 21 mars en Conseil régional, le déploiement de la vidéosurveillance algorithmique dans tous les lycées et trains d’Auvergne-Rhône-Alpes, profitant de l’expérimentation accordée aux Jeux olympiques de Paris.
Laurent Wauquiez a fait voter le déploiement de la vidéosurveillance algorithmique dans tous les lycées et trains d’Auvergne-Rhône-Alpes, profitant de l’expérimentation accordée aux Jeux olympiques de Paris.
Début des tests pour la vidéosurveillance algorithmique à Paris, cinq mois avant les Jeux olympiques
Rendue possible par la loi sur les Jeux olympiques, la vidéosurveillance dite « augmentée » sera testée pour la première fois lors d’un concert de Depeche Mode, dimanche 3 et mardi 5 mars, à Paris.
Après des mois d’attente, les entreprises chargées de mettre en place la vidéosurveillance algorithmique dans le cadre de la loi Jeux Olympiques ont été désignées. Les « expérimentations » vont donc commencer très prochainement. Nous les attendons au tournant.
Un collectif d’organisations internationales demande, dans une tribune au « Monde », le retrait de l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris : les dispositions « d’exception » que ce texte prévoit sont, selon lui, injustifiées, et créent un précédent inquiétant.
Alors qu’un marché public sur la vidéosurveillance algorithmique a déjà été ouvert pour les caméras, le ministère de l’intérieur s’interroge sur un second appel d’offres pour installer ces logiciels sur des drones en vue des Jeux olympiques de Paris.
En 2021, La Quadrature du Net avait attaqué un dispositif d’audiosurveillance algorithmique déployé à Orléans dans le cadre d’une convention avec l’entreprise de surveillance Sensivic. Cette semaine, la CNIL vient de nous donner raison en soulignant l’illégalité de ce dispositif technopolicier.
La loi sur les Jeux olympiques examinée lundi soir par les députés, qui autorise à titre expérimental l’usage de la vidéosurveillance biométrique, confirme la position de la France en tant que leader de la dérive techno-sécuritaire en Europe. Les Français, eux, en sont les premiers cobayes.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a rendu son avis sur le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris qui prévoit, notamment, le déploiement de drones équipés de caméras « intelligentes » couplées à des algorithmes.
Ce n’est malheureusement pas une surprise, mais l’intervention de la Ministre des Sports confirme la fuite en avant annoncée.
Le gouvernement compte «expérimenter» la vidéosurveillance algorithmique appuyée par Intelligence Artificelle lors des Jeux Olympiques. Une technologie ultra-liberticide permettant de suivre et d’identifier tous les individus en temps réel dans l’espace public. Les autorités avaient promis juré craché que cela ne durerait que le temps des JO, et pas après. Paroles de macronistes.
Ce dimanche 24 septembre, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra était interrogée sur la chaîne France 3 à ce sujet. Pour une fois, la journaliste lui pose une question pertinente :
Le 23 mars dernier, l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2023, légalisant ainsi la vidéosurveillance algorithmique et l’expérimentation avec les premiers logiciels de détection du mouvement dans l’espace public. Depuis plusieurs mois, des collectifs, organisations internationales et associations pour la défense des droits dans les espaces numériques alertent des dangers de cette automatisation de la police et de l’interventionnisme croissant de l’intelligence artificielle dans les équipements de surveillance.
Noémie Levain, juriste à la Quadrature du Net, est invitée par Blast à expliquer la situation.