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Dans une vidéo vue par l’AFP mercredi (13 mars), Emmanuel Macron affirme être favorable à l’inclusion de la notion de consentement dans la définition pénale du viol. Une volte-face lorsqu’on sait que la France s’y est opposée en février à Bruxelles.
Éric Dupond-Moretti a affiché jeudi son opposition à une révision de la définition pénale du viol fondée sur la notion de non-consentement. Ce veto compromet un accord à Bruxelles sur un article clé d’une directive sur la lutte contre les violences envers les femmes, qui fait l’objet d’une ultime négociation mardi 6 février.
Le 8 mars 2022, la Commission européenne a présenté un projet de loi visant à uniformiser la définition du viol. Ce mardi 14 novembre dernier, les Etats-membres et le Parlement européen se sont réunis pour discuter de la directive. La France s’est sombrement démarquée.
L’association fondée par Max Schrems repart à l’attaque. Sa nouvelle cible ? Les sites qui ont fait le choix de monter un mur de consentement sur leur seuil où l’internaute n’a qu’une alternative : payer ou être tracé.
Fin mars 2021, le délai pour mettre en conformité les sites web et les applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies expirait. Cette expiration s’est manifestée par un changement des pratiques des sites internet, comme vous l’avez sans doute constaté, non sans énervement. Beaucoup de questions découlent de ce changement : est-ce légal ? Est-ce normal de nous faire payer 2€ (ou plus) pour ne pas subir de publicité ciblée ? Et le RGPD dans tout ça, il dit quoi ? Entre malhonnêteté intellectuelle et flou juridique, je vous explique tout ça.
Le RGPD et ePrivacy sont de très bonnes législations. Encore faut-il se donner les moyens de les faire respecter
Dans « À l’air libre », la journaliste Audrey Chabal décrypte le “nudge”, méthode d'économie comportementale prisée du gouvernement et censée nous inciter à prendre telle ou telle décision, à laquelle elle consacre un livre. Également au sommaire : les ravages de l’épidémie de Covid-19 en Inde.
Ces dernières semaines, il est possible que vous ayez constaté l’apparition d’un nouveau système de paywall sur les sites que vous fréquentez. Ce nouveau système se transcrit par une fenêtre que vous voyez apparaître à l’écran lorsque vous refusez le dépôt de cookies et le traçage de vos données personnelles. Elle vous impose alors soit de revenir sur votre choix, soit de souscrire à un abonnement payant sur le dit-site. Plus qu’un PayWall ou un CookieWall, il s’agit ici d’un PayOrTrackWall. Exemple ci-dessous sur le site de JeuxVideo.com.
Privacy regulations such as the GDPR say that you need to seek permission from your website visitors before tracking them.
Les représentants du secteur ont accueilli fraîchement les nouvelles recommandations du régulateur français en matière de recueil du consentement des internautes avant tout pistage en ligne. Ils redoutent que ces contraintes n'entraînent la disparition de champions français du numérique.
Les fautes sont graves et massives. Elles nécessitent probablement au moins de supprimer toutes les données dont on ne peut pas prouver qu’elles ont été obtenues sans vice de consentement. Il est aussi possible que considérant l’ampleur des données concernées, un signalement officiel de l’anomalie à la CNIL soit nécessaire de la part du responsable de traitement.
En étudiant 10 000 sites, des chercheurs américains ont pu constater les techniques mises en place sur les sites pour obtenir l’accord d’installer leurs cookies. Près de 90 % ne respectent ainsi pas le RGPD.
La CNIL a décidé d’organiser une série de réunions avec d'un côté les professionnels de la publicité et de l'autre des représentants de la société civile. L’objectif ? Définir la façon dont sera recueilli le consentement des internautes en amont du dépôt des cookies et autres traceurs. Des positions parfois aux antipodes.
Une personne qui conteste la diffusion de son image sur un site web peut s'adresser soit au responsable de site en application du droit à l'effacement prévu par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), soit au juge en s'appuyant sur les principes du droit à l'image (obligation de recueil du consentement).
Le Conseil d’État a rejeté la requête déposée en urgence par la Quadrature du Net et Caliopen. Les deux associations ont attaqué la décision de la CNIL de considérer que, pour un an durant, la poursuite de la navigation vaudra consentement en matière de cookies et autres traceurs. Le dossier se poursuit toutefois au fond.