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La question a été posée à Mark Zuckerberg, mardi soir, par un sénateur américain. Mais le patron de Facebook n'a pas voulu répondre directement. Franceinfo a donc cherché la réponse à sa place.
Depuis le 30 janvier 2015, une nouvelle politique d’utilisation des données est en vigueur sur Facebook. Les règles sont rassemblées au sein d’une belle page, bien organisée et bien illustrée. Mais derrière cette clarté de façade se cachent des éléments intrusifs dont notre vie privée se serait bien passée. Si le modèle économique de Facebook est basé sur une connaissance approfondie des habitudes des inscrits, et on oublie parfois que Facebook nous espionne même en dehors du réseau social. Et ceux qui ne sont pas inscrits sur le réseau social seront heureux d’apprendre qu’ils sont aussi concernés.
Eclaboussé par le scandale Cambridge Analytica, Facebook détaille ses pratiques en matière de collecte de données. Le plus grand réseau social au monde a affirmé lundi collecter des informations sur les internautes quand bien même ils n'étaient pas connectés à Facebook. Cela va même plus loin : il engrange également les données de ceux qui n'ont pas de compte Facebook. La Tribune fait le point en 3 questions.
Au cours de son audition devant le Congrès américain, Mark Zuckerberg a été déstabilisé par des questions sur les profils fantômes, ou « shadow profiles », que crée Facebook. Ces dossiers contiennent des informations sur des internautes mêmes s'ils ne se sont jamais inscrits sur Facebook.