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Le vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé la réforme des retraites. La fin du "cheminement démocratique" selon l’élément de langage répété en boucle par l’exécutif. Pourtant, le "peuple" n’a pas fini de vouloir se faire entendre : manifestations spontanées, rassemblements, concerts de casseroles… Tout est bon pour continuer à espérer une abrogation du texte à la façon "Contrat première embauche" de 2006. Emmanuel Macron veut, lui, passer à autre chose tout en répétant inlassablement que sa porte est toujours grande ouverte. Mais ce qui était une contestation sociale s’est transformée en contestation politique. Les images des manifestations spontanées sur nos écrans, les casserolades, la riposte sémantique d'Emmanuel Macron face caméra, les critiques acerbes de certains intellectuels, ne disent-ils pas plus qu’une simple contestation politique de conjoncture ? À quoi assistons-nous ? Pour quels risques futurs ? Trois invité·es répondent à ces questions : Paloma Moritz, journaliste à Blast, Marc Crépon, philosophe et directeur de recherche au CNRS et Elsa Marcel, avocate et militante du mouvement Révolution permanente.