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Malgré les engagements pris en 2015 lors de la signature de l’Accord de Paris, les mesures initiées par les gouvernements sont loin d’être à la hauteur des objectifs annoncés.
Le dernier rapport du GIEC, publié le 8 octobre 2018, a de nouveau alerté les pays sur l’urgence de passer à l’action pour réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre qui menacent l’équilibre climatique.
Le même jour, l’économiste américain William Nordhaus était couronné du prix d’économie de la Banque centrale de Suède, pour ses travaux sur l’intégration du changement climatique à l’analyse macro-économique.
Si la reconnaissance d’un économiste ayant œuvré pour l’inclusion de telles dynamiques dans les modèles économiques constitue a priori une bonne nouvelle pour la lutte contre les changements climatiques, les travaux de William Nordhaus n’en comportent pas moins certaines zones d’ombres, que n’ont pas manqué de soulever une série d’articles critiques.
Et l’approche que défend Nordhaus des interactions entre climat et économie participe plutôt à la relative inaction climatique observée depuis plusieurs décennies.