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Des quantités de données personnelles, dont des numéros de téléphone, obtenues à partir de 533 millions de comptes Facebook par l'utilisation abusive d'une fonctionnalité avant 2019 ont été proposées gratuitement à tous sur un forum consacré au piratage ce week-end. Facebook Inc n'avait pas notifié ces utilisateurs à l’époque et n'a pas actuellement l'intention de le faire, selon un porte-parole de l'entreprise. Au lieu de cela, Facebook dit que cette fuite est une vieille histoire, et son billet de mardi semble faire peser sur les utilisateurs la responsabilité de protéger les données que Facebook lui-même demandait aux utilisateurs de remettre au nom de la "sécurité".
Facebook savait que les numéros de téléphones de centaines de millions d'utilisateurs étaient dans la nature. Pourtant, aucune des personnes concernées n'a été prévenue. Pire, aucune instance européenne n'a été alertée non plus.
En Californie, une juge a refusé le recours de Google qui souhaitait faire annuler des poursuites judiciaires à son encontre. Ces dernières concernent la collecte de données exercée par la firme de Mountain View sur les utilisateurs lorsqu’ils sont en navigation privée, et pourrait lui valoir 5 milliards de dollars.
La directrice du Health Data Hub, Stéphanie Combes, a présenté la liste des bases de données de santé qui pourraient rejoindre le catalogue du Hub et leur statut lors d'une audition par la mission d'information souveraineté numérique nationale et européenne de l'Assemblée nationale le 18 février.
If you’re among the billions of people using Chrome, then Google’s stark new data harvesting disclosures should come as a nasty surprise. Worse, a new Chrome revelation, one that hasn’t yet made headlines but which is detailed below, should serve as an even more serious warning. Here’s what you need to do now.
Soucieux de la protection des données de santé de millions de Français, plusieurs syndicats de médecins ont déposé devant le Conseil d’État un recours qui doit être examiné lundi. En cause, l’utilisation par le site de prise de rendez-vous Doctolib des services d’hébergement du géant américain Amazon.
Amazon Care, testé depuis un an et demi par le géant de l'e-commerce sur ses salariés de Seattle, est étendu à toutes les entreprises et sera disponible cet été partout aux Etats-Unis. Une nouvelle offensive dans le secteur pour Amazon, qui avait déjà tenté de créer une assurance santé.
Projet central du « Plan national pour l’intelligence artificielle » (surnommé « AI for humanity« ), le « Health Data Hub » (HDH) est un projet visant à centraliser l’ensemble des données de santé de la population française. Il est prévu que le HDH regroupe, entre autres, les données de la médecine de ville, des pharmacies, du système hospitalier, des laboratoires de biologie médicale, du dossier médical partagé, de la médecine du travail, des EHPAD ou encore les données des programmes de séquençage de l’ADN [1].
On n’a beau qu’être de personnes lambda, qui n’ont rien à nous reprocher ou à cacher, nos données personnelles restent précieuses quand-même, aux yeux des Gafam notamment.
Un collectif de professionnels de la santé reproche à Doctolib d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.
Au-delà des critiques quant à son hébergement chez Microsoft, le HDH (pour Health Data Hub) traduit une vision de la santé ultra-libérale qui repose sur la monétarisation de nos données de santé au nom d'un pouvoir fantasmé de l'IA.
La CNIL déplore que le méga-fichier TES des « gens honnêtes », adossé à la nouvelle carte nationale d'identité électronique (CNIe) et biométrique, soit interconnecté avec d'autres fichiers français et paneuropéens. Elle s'étonne en outre que les données soient conservées 15 ans, alors que la durée de vie de la CNIe est désormais réduite à 10 ans.
Données personnelles, interactivité, personnalisation, les armes ne manquent pas pour atteindre efficacement les plus jeunes et la France, contrairement à d’autres pays, ne les protège pas. Il est urgent de réguler ce secteur.
Au Journal officiel ce week-end, Bercy a publié l’un des derniers coups de truelle de son chantier destiné à chaluter les réseaux sociaux et autres plateformes pour trouver des indices de fraudes. Un chantier validé par le Conseil constitutionnel, modulo un strict encadrement, rappelé par la CNIL dans sa délibération.
A judge in California ruled Friday that Google has to face a class action lawsuit that claims the search giant secretly collects data from users even when they’re using its private “Incognito” mode, Bloomberg reported.
Des associations et syndicats s’inquiètent du fait que la plate-forme héberge ses données sur les serveurs de la société américaine Amazon, mais Doctolib assure que les informations médicales des Français sont protégées.
Conservation des données : le gouvernement demande au Conseil d’État d’ignorer la justice européenne
L’exécutif ne veut pas entendre parler d’un encadrement européen de l’obligation de conservation des données de connexion. Devant le Conseil d’État, il redouble d’arguments pour considérer que la CJUE s’est plantée. Et qu’il convient de ne pas appliquer ses décisions.
Dans un mémoire au Conseil d’État, le gouvernement conteste les arrêts qui interdisent aux opérateurs télécoms de collecter toutes les données de connexion et de localisation pour la recherche d’infractions pénales. Pour contredire la Cour de justice européenne, le gouvernement évoque la violation de l’identité constitutionnelle de la France. Un argument fragile.
Le Conseil constitutionnel interdit désormais aux agents de l’Hadopi d’accéder aux données de connexion des internautes accusés de piratage. Ces données, délivrées jusqu’à présent par les fournisseurs de connexion internet, représentent une atteinte à la vie privée…
Les étudiants qui débutent l’étude du droit des données personnelles posent régulièrement cette question : pourquoi la CNIL sanctionne-t-elle aussi rarement les « géants du numérique » ? Les explications qu’ils imaginent sont diverses et vont de la lâcheté à la paresse, en passant par le manque de moyens. Aucune de ces hypothèses n’est la bonne....