426 liens privés
Le géant américain de la tech a immédiatement dénoncé une "mauvaise" décision et a annoncé sa volonté de faire appel.
La Commission européenne vient d’infliger à Google une amende de 2,95 milliards d’euros pour avoir enfreint les règles de la concurrence dans le domaine de la publicité. L’enquête avait été ouverte en 2021, mais les conclusions se faisaient attendre. Dans un contexte géopolitique très tendu, Google a maintenant 60 jours pour réagir.
Le géant américain de la tech Google a vigoureusement critiqué vendredi la décision de la Commission européenne de lui infliger une amende de près de 3 milliards d'euros, et a annoncé faire appel. La décision de la commission survient à un moment compliqué puisque les négociations avec les États-Unis sur les droits de douane ne sont pas finalisées et que Donald Trump menace de nouveaux droits tous les pays qui règlementent sur le numérique.
Mardi 2 septembre, la justice fédérale américaine a rendu son verdict : Google échappe finalement à l’obligation de vendre son moteur de recherche Chrome. On vous explique les dessous de cette décision.
La justice américaine a tranché : Google n’aura pas besoin de se séparer de Chrome, ni d’Android. L’entreprise a bien été reconnue coupable d’abuser de sa position dominante, mais sur l’ensemble des mesures correctrices envisagées, peu ont été retenues.
En revanche, Google devra mettre à la disposition des « concurrents qualifiés » certaines données d’indexation de recherche et d’informations sur les interactions des utilisateurs pour que ses rivaux puissent améliorer leurs services.
Google a échappé, mardi 2 septembre, à l'obligation de se séparer de son navigateur Chrome, réclamée par le gouvernement américain, mais rejetée par un juge de Washington, qui lui a toutefois imposé de partager des données de recherches avec ses rivaux pour rééquilibrer la concurrence.
Google doit partager ses données avec ses concurrents afin d'ouvrir la compétition dans le domaine de la recherche en ligne, a décidé mardi un juge de Washington. Le géant californien échappe cependant à l'obligation de vendre son navigateur Chrome, comme le voulait le gouvernement.
Votre vie privée est un objet marchand. Votre adresse postale, votre appartenance religieuse, votre poids, votre taille, toutes ces données intimes sont collectées, et exploitées par les géants du numérique à des fins commerciales.
Depuis l’essor de Google jusqu’à l’avènement de ChatGPT, comment l’industrie numérique et les autorités Étatsuniennes se sont-elles retrouvées autour d’une logique de surveillance de masse ?
Pourquoi les grands patrons de la tech, jadis parés d’une façade progressiste, mettent-ils les technologies numériques au service du projet autoritaire de Donald Trump ? Explications avec le chercheur Sébastien Broca.
Dans une décision rendue jeudi, la justice américaine juge que le géant de la tech a "sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles" qui lui ont permis de garder le monopole sur la publicité numérique.
Microsoft et Google ont déjà affiché leur volonté d’investir dans l’énergie nucléaire, en vue de compléter leur mix énergétique pour leurs centres de données. Les précédentes annonces sur la neutralité carbone sont rendues obsolètes par l'explosion de consommation nécessaire à l'usage de grands modèles de langage, et les grandes entreprises du cloud et de l’IA cherchent à décarboner leurs activités.
Ça ne surprendra pas grand monde, mais la théorie relevait jusqu'ici d'un sentiment de méfiance, et non d'un fait avéré. C'est désormais chose confirmée : les navigateurs construits sur Chromium partagent des informations sur leurs utilisateurs et utilisatrices avec Google.
Dans un recours collectif, des internautes accusaient l’entreprise de mentir aux utilisateurs américains en dissimulant l’étendue des données qui continuaient à être collectées lorsqu’ils activaient l’option « incognito » de leur navigateur.
Forbes révèle que dans deux décisions de justice, le gouvernement fédéral états-unien a demandé à Google de lui communiquer des informations sur toute personne ayant visionné plusieurs vidéos et flux en direct sur YouTube.
La Commission annonce avoir ouvert des enquêtes sur la non-conformité avec le DMA de Google Play, Google Search, l'App Store d'Apple, l'écran de sélection du navigateur, l'alternative « paiement ou publicité comportementale » de Meta et le site d'Amazon.
Depuis des mois, un florilège de faux sites d’information sont générés de toutes pièces grâce à l’intelligence artificielle. Cette dernière peut produire très rapidement du contenu (24h/24), mais sans les vérifications et contextualisation que sont censés réaliser les journalistes. Pour Google, ce n’est pas un problème, peu importe qui écrit les articles.
Une étude suggère que les moteurs de recherche – et notamment celui de Google – mettent de plus en plus en avant des contenus de mauvaise qualité.
Google modifie l’avertissement sur le mode Incognito de son navigateur web Chrome pour rendre plus clair que Google et les sites web gérés par d’autres entreprises peuvent toujours collecter vos données dans le mode semi-privé du navigateur web. Ce changement intervient alors que Google se prépare à régler un recours collectif pour violation de la vie privée lié au mode Incognito de Chrome. En décembre 2023, l'entreprise a accepté un accord à l'amiable pour mettre fin à un litige de 5 milliards de dollars concernant le suivi en mode Incognito.
Lancé en 1979, Usenet est l’ancêtre de ce qui deviendra quelques années plus tard Internet. Malgré son obsolescence, il est parvenu à survivre jusqu’en 2024. Google, qui a les mains sur la plus vaste archive du réseau, a néanmoins décidé de débrancher la prise.
On parle beaucoup du rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de la désinformation. Mais qu'en est-il de celui des moteurs de recherche et notamment du plus utilisé d'entre eux, celui de Google ?