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Le géant américain de la tech a immédiatement dénoncé une "mauvaise" décision et a annoncé sa volonté de faire appel.
La Commission européenne vient d’infliger à Google une amende de 2,95 milliards d’euros pour avoir enfreint les règles de la concurrence dans le domaine de la publicité. L’enquête avait été ouverte en 2021, mais les conclusions se faisaient attendre. Dans un contexte géopolitique très tendu, Google a maintenant 60 jours pour réagir.
Le géant américain de la tech Google a vigoureusement critiqué vendredi la décision de la Commission européenne de lui infliger une amende de près de 3 milliards d'euros, et a annoncé faire appel. La décision de la commission survient à un moment compliqué puisque les négociations avec les États-Unis sur les droits de douane ne sont pas finalisées et que Donald Trump menace de nouveaux droits tous les pays qui règlementent sur le numérique.
Mardi 2 septembre, la justice fédérale américaine a rendu son verdict : Google échappe finalement à l’obligation de vendre son moteur de recherche Chrome. On vous explique les dessous de cette décision.
La justice américaine a tranché : Google n’aura pas besoin de se séparer de Chrome, ni d’Android. L’entreprise a bien été reconnue coupable d’abuser de sa position dominante, mais sur l’ensemble des mesures correctrices envisagées, peu ont été retenues.
En revanche, Google devra mettre à la disposition des « concurrents qualifiés » certaines données d’indexation de recherche et d’informations sur les interactions des utilisateurs pour que ses rivaux puissent améliorer leurs services.
Google a échappé, mardi 2 septembre, à l'obligation de se séparer de son navigateur Chrome, réclamée par le gouvernement américain, mais rejetée par un juge de Washington, qui lui a toutefois imposé de partager des données de recherches avec ses rivaux pour rééquilibrer la concurrence.
Google doit partager ses données avec ses concurrents afin d'ouvrir la compétition dans le domaine de la recherche en ligne, a décidé mardi un juge de Washington. Le géant californien échappe cependant à l'obligation de vendre son navigateur Chrome, comme le voulait le gouvernement.
« Les consommateurs ne devraient pas avoir à payer des prix plus élevés parce que des sociétés enfreignent la législation sur la concurrence », a déclaré le ministre américain de la justice, Merrick Garland.
Longtemps moins ciblé par les régulateurs et les gouvernements, le fabricant de l’iPhone fait l’objet d’une plainte antitrust déposée jeudi par Washington, et est également sous pression à Bruxelles.
Nextcloud et près de 30 autres entreprises européennes ont déposé une plainte concernant le comportement anticoncurrentiel de Microsoft avec son offre de stockage cloud OneDrive.
La commission judiciaire de la Chambre des représentants a adopté six textes visant à protéger les consommateurs et favoriser une plus grande concurrence sur Internet. Les mesures les plus radicales pourraient aller jusqu'à démanteler les Gafa en cas de conflit d'intérêts entre deux branches de leurs activités.
Après des années de réprimandes et chiquenaudes, des élus américains veulent sortir l'artillerie lourde contre les géants de la tech: une commission parlementaire doit débattre mercredi de cinq projets de lois qui ouvrent la voie à de potentiels démantèlements de Google, Facebook, Apple et Amazon, les fameuses Gafa.
The legislation could have significant impacts on the industry, even giving the Justice Department the green light to break up big companies.
Texas and nine other states sued Google on Wednesday, accusing it of working with Facebook in an unlawful manner that violated antitrust law to boost its already-dominant online advertising business.
Démantèlement, interdiction de donner la préférence à leurs propres produits, présomption de refus pour les futurs rachats de start-up… La commission antitrust de la Chambre des représentants préconise un remède de cheval pour lutter contre les pratiques anticoncurrentielles de Facebook, Google, Apple et Amazon. Mais ses recommandations ne seront pas adoptées sans vague démocrate lors des élections de novembre.
Apple et Google sont tous deux dans le collimateur des Etats-Unis et de l'UE sur le sujet. Mais Apple se trouve dans une position particulièrement précaire, et pourrait avoir à remettre en question les fondements même de son système d'exploitation mobile.
Depuis la fin des années 1960, les pratiques anticoncurrentielles sont jugées aux Etats-Unis en fonction d'un seul critère : l'impact sur les prix. Une nouvelle génération de juristes estime que cela ne convient plus aux entreprises numériques, leurs services étant gratuits ou offerts à des prix très bas. Selon eux, il faut prendre en considération les conditions nécessaires à la compétition autant que le résultat financier et renouer avec une vision politique de l'antitrust, comme au début du XX e siècle.
"La Commission européenne avance sur la procédure antitrust concernant Android. Une communication des griefs est sur le point d'être envoyée à Google, selon un faisceau d'indices relevé par Bloomberg."
"L'agence américaine ayant pour mission de faire respecter les règles de la concurrence est en train d'ouvrir une enquête contre Google, en collaboration avec le département de la justice. La firme de Mountain View est soupçonnée d'abus de position dominante sur Android."