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Le site d’informations indépendant The Intercept a publié des conversations tenues sur la messagerie cryptée Telegram entre des magistrats brésiliens, dont l’ancien juge Sergio Moro devenu ministre de la Justice de l’actuel gouvernement d’extrême droite. Il en ressort que le procureur en charge de l’affaire impliquant l’ancien président de gauche Lula émettait des doutes sur la véracité des éléments qui ont fait condamner et mené Lula en prison, l’empêchant de se représenter. D’autre part, les magistrats auraient manoeuvré pour faire interdire une interview de Lula, quelques semaines avant l’élection présidentielle d’octobre 2018. Les auteurs de ces révélations, qui ont provoqué un séisme au Brésil, sont désormais la cible de nombreuses menaces.
"En Argentine, un chercheur en sécurité informatique qui avait dévoilé d'importantes failles de sécurité sur le système de vote électronique mis en place pour les élections locales a reçu la visite des policiers, qui ont fouillé toute sa maison. L'élection a été maintenue."
"En Estonie, le code source utilisé dans le cadre des opérations de vote électronique a été rendu public. Cette démarche de transparence doit contribuer à renforcer la sécurité du dispositif, en permettant à chacun ayant des compétences de déceler des vulnérabilités. En France, l'opacité reste de mise."
"Ce week-end, les électeurs parisiens sont appelés à participer à la primaire de désignation du candidat UMP pour les municipales 2014 à Paris. Mais le choix du vote par Internet et de ses modalités promet de faire polémique. Opacité totale, conflit d'intérêts, risque évident de fraudes,... les critiques sont nombreuses et feront peser un doute sur la sincérité du scrutin."
"Le Conseil constitutionnel a validé les élections législatives réalisées par Internet en juin 2012. Les sages ne nient pas l'opacité du système mis en place, ni même la possibilité que des failles aient pu altérer sa sincérité... mais refusent d'invalider une élection tant que la preuve de l'exploitation massive d'une faille n'a pas été apportée. L'opacité triomphe sur la transparence."
"L'Union Départementale du Finistère du syndicat Force Ouvrière a obtenu l'annulation en justice d'élections professionnelles organisées par voie électronique. Le tribunal a constaté que les garanties apportées n'étaient pas suffisantes sur la sécurité du vote. "Nous avons décidé de rompre la chape de silence", explique FO, qui avait pourtant réussi à faire élire ses représentants."