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Mardi 14 novembre, le Sénat a adopté une version durcie de la loi immigration. Présente sur le plateau du 12/13 info, Delphine Rouilleault, la directrice générale de France terre d’asile, est revenu sur ce texte, qui serait "un catalogue d’horreurs".
Adopté au Sénat mi-novembre, le projet de loi pour l’immigration et l’intégration touche à tous les pans du droit des étrangers. Considérablement durci après l’attentat d’Arras, le texte s’acharne contre les étrangers en situation régulière et organise la fabrique des sans-papiers.
La majorité de droite au Sénat a voté mardi cet amendement lors de l’examen du projet de loi Immigration et intégration. En séance, Gérald Darmanin a décidé de ne pas s’opposer à cette disposition, qui doit encore passer l’étape de l’Assemblée.
Alors que le projet de loi sur l’immigration est examiné au Sénat cette semaine, plusieurs amendements sont venus durcir encore un peu plus le texte, notamment sur l’aide médicale d’État, les quotas migratoires ou le regroupement familial. Avec l’assentiment du ministre de l’intérieur.
Ces professionnels de santé s’engagent à « continuer de soigner gratuitement » les malades sans papiers si le dispositif devait disparaître, comme le souhaite une partie de la classe politique.
Le Sénat vient d’adopter la suppression de l’aide médicale d’État, qu’il veut remplacer par une aide médicale d’urgence. La lecture biaisée des chiffres par les élus de la chambre haute néglige les vertus économiques de ce dispositif.