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C’est un fait, L’urgence écologique s’est imposée dans les débats sur les réseaux sociaux. Mais alors que nous devrions débattre sur des bases objectives des réponses à apporter pour assurer un avenir vivable pour toutes et tous, on assiste aujourd’hui à une manipulation de plus en plus importante des données scientifiques. Mais aussi à une explosion du climato-scepticisme en ligne. Le rapport de synthèse du GIEC a été dévoilé le lundi 20 mars et il a donné lieu à de nombreuses récupérations de la part de personnalités politiques ou encore de comptes influents sur les réseaux sociaux. Des récupérations dangereuses qui visent à faire dire aux données scientifiques ce qu’elles ne disent pas pour servir des intérêts politiques ou économiques. Des récupérations qui créent de la désinformation, de la confusion et qui ne sont malheureusement pas nouvelles. Plus récemment, sur le sujet des méga bassines, les interprétations des données scientifiques se sont affrontées et là encore des ministres se sont appuyés sur le rapport du BRGM en le manipulant. Face à tout cela, nombreux sont les scientifiques, les journalistes aussi, qui passent leur temps à rectifier les informations sur les réseaux sociaux, parfois en vain. Alors quels sont les dangers de ces manipulations de la science ? Sommes nous entrés dans l’ère de la post-vérité ? Comment ne pas se faire avoir et rétablir aujourd’hui le consensus scientifique dans les débats en ligne ? Réponses dans ce nouvel entretien Blast de Paloma Moritz avec Thomas Wagner alias @bonpote7754