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Le numérique fait partie de notre quotidien : on envoie des messages électroniques sans même y penser. Mais est-ce vraiment raisonnable ? L’empreinte carbone d’un mail, multipliée par des centaines voire milliers chaque jour, fini par peser dans le bilan carbone d’une entreprise… Autant que l’avion !
Le 5 octobre 2021, Microsoft a lancé officiellement la nouvelle version de son système d’exploitation phare, Windows 11. Nos quatre associations, Beltug, Cigref, CIO Platform Nederland et VOICE saisissent cette occasion pour appeler l’éditeur à mettre en cohérence son discours public et la réalité de sa politique commerciale. D’une part, alors que Microsoft communique largement sur ses engagements en matière de sustainability, le cycle de vie de ses produits et services provoque une implacable logique d’obsolescence programmée de parcs d’équipements parfaitement fonctionnels. D’autre part, Microsoft, comme de nombreux autres éditeurs, fait reposer sur les seuls utilisateurs la gestion des vulnérabilités de ses produits et services. En raison de sa position de leader du marché des produits et services numériques aux entreprises, nos associations attendent de la part de Microsoft un comportement exemplaire en matière d’empreinte environnementale et de sécurité.
Préciser la quantité de gaz à effet de serre générés par la consommation de données : voilà la nouvelle information que les opérateurs auront l’obligation de préciser chaque mois en 2022. Une idée qui provoque une levée de boucliers dans le secteur du numérique.
Oubliez la dématérialisation, le virtuel. Le numérique pèse bel et bien sur l’environnement : il consomme de l’électricité, rejette des gaz à effet de serre, incite à l’exploration minière... Les empreintes sont multiples mais pas si évidentes à mesurer.
Quand on conduit sa voiture, quand on monte le chauffage d’un cran ou quand on se grille un steak, on contribue tous et toutes à l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. C’est notre empreinte carbone.