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Justine Triet, la réalisatrice de la palme d’or, « Anatomie d’une chute » a fait à Cannes un discours remarqué contre la politique du gouvernement où beaucoup l’ont jugé déplacé, en raison des aides accordées par l’Etat au cinéma français.
Audrey Diwan, Rebecca Zlotowski, Stéphane Brizé, Dominik Moll, Lætitia Dosch, Robert Guédiguian… sur Mediapart, des personnalités du cinéma apportent leur soutien à Justine Triet, Palme d’or à Cannes pour son film « Anatomie d’une chute ». Son discours choc accusant le gouvernement de « casser l’exception culturelle française » a suscité la colère de la majorité et déclenché une foule de commentaires ciblant les artistes.
En répondant aux critiques de la réalisatrice française primée à Cannes, la ministre de la Culture est dans son rôle. En revanche, dire qu’on devrait la fermer parce qu’on reçoit des subventions publiques est un réel danger démocratique.
Ministres et députés de la majorité ont fustigé le discours politique de la réalisatrice Justine Triet, arguant que son film a été largement financé sur fonds publics. Ils présentent ainsi une lecture très simpliste du système de financement du cinéma français.
Voyages en jets privés et en hélicoptères, séjours sur des yachts… Pour compenser les émissions de CO2 générées par les déplacements et l’accueil des stars, la direction de l’événement se vante de financer des projets écologiques à travers le monde, dont le principal, situé au Zimbabwe, a tout de la fiction.
Ce weekend, les actions de militant·es écologistes se sont multipliées pour afficher l’empreinte écologique effarante d’un festival de Cannes qui continue à vendre des paillettes, des yachts et des jets.