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L’ONG autrichienne Noyb a porté plainte et demande à la Cnil d’ordonner « la suppression de l’ensemble des données illégalement traitées ».
Sur son site web ou sur son application iPhone, impossible d'éviter la fuite de vos données personnelles
Quarante-huit heures après l’avoir retiré de la vente à la suite de tweets d’un député RN et d’un syndicat policier qui pointaient sa prétendue violence, la Fnac a fait volte-face. L’éditeur du jeu, Nicolas Norrito, s’en félicite… mais surtout s’inquiète de ce dont cette lamentable histoire est le signe.
Des tweets énervés et mensongers émanant de l’extrême droite et d’un syndicat de commissaires de police ont convaincu l’enseigne de retirer un jeu de société édité par Libertalia. L’éditeur-libraire croule depuis sous les commandes.
"Le député Hervé Gaymard vient de proposer dans une intervention écrite au Ministère de la Culture de taxer la revente en ligne de livres d’occasion, et plus largement de produits culturels, au motif qu’elle représenterait un préjudice et une perte pour les titulaires de droits. Hervé Gaymard va même jusqu’à assimiler ces pratiques à une forme de piratage .
Si l’idée d’une taxation de la revente d’occasion peut sembler intuitivement logique, elle n’en est pas moins erronée et dangereuse. Pourquoi ? L’acte d’achat du support physique d’un produit culturel (livres, CD, DVD, etc) a pour effet immédiat de voir s’épuiser certains droits de propriété intellectuelle qui s’y appliquent. Ce mécanisme a pour nom la doctrine de l’épuisement des droits.
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Toucher à l’épuisement des droits pour la revente d’occasion en instaurant une nouvelle forme de « droit de suite » reviendrait à enfoncer un premier coin dans la doctrine de l’épuisement des droits en la frappant dans l’environnement physique, alors que des débats importants existent pour l’étendre à l’environnement numérique."
"Lors de la vente d'un livre d'occasion, l'auteur ne touche rien. Or, le marché de l'occasion a pris une importance considérable ces dernières années et le prix d'occasion des livres est régulièrement sinon systématiquement affiché à côté de leur prix neuf, ce qui est fortement incitatif pour les clients. L'ancien ministre Hervé Gaymard souhaite donc instaurer une sorte de droit de suite pour que l'auteur puisse toucher un pourcentage sur chaque vente de livre d'occasion."
On devrait aussi taxer la connerie !!
Un autre article sur cette idée brillante : http://korben.info/herve-gaymard.html