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« Merci pour elles », a conclu la présidente de l’Assemblée après avoir proclamé le résultat du vote. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse a été inscrit dans la Constitution lors d’un Congrès historique qui a célébré les combats féministes d’hier et encouragé ceux à venir.
L’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution française est une première mondiale. Sa portée symbolique est considérable. Mais elle n’efface ni les difficultés à accéder réellement à l’IVG, ni l’instrumentalisation politique qu’en fait Emmanuel Macron.
Un rapport de l’Institute for Strategic Dialogue et de la Fondation des femmes décortique la manière qu’ont les groupes anti-choix de diffuser en ligne des informations trompeuses, voire dissuasives sur l’avortement, s’appuyant sur les relais de diverses pages d’extrême-droite.
Sous le vernis de sa dédiabolisation feinte, les fondamentaux du Rassemblement national arrivent intacts dans les valises des 89 nouveaux députés élus : xénophobie, homophobie, relents d’intégrisme catho et revendications identitaires.
La Cour suprême des États-Unis a offert une victoire majeure aux opposants à l’avortement dans la nuit de mercredi à jeudi, en refusant de suspendre une loi du Texas qui interdit d’avorter après six semaines de grossesse, même en cas de viol ou d’inceste. La Maison Blanche a dénoncé « une attaque sans précédent ».
Dans une déclaration commune, les gouvernements des Etats-Unis, du Brésil ou encore de la Hongrie affirment leur volonté d’une souveraineté nationale pour les lois liées à l'IVG.