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La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes était l’invitée de France Inter, de franceinfo et du « Monde » ce dimanche.
Pour faire de bons Français, il faut de l’ordre, chanter « La Marseillaise » et un « grand plan contre l’infertilité ». Une conf de presse digne d’un plateau de CNews.
Les mots du président sur la natalité prononcés mardi soir semblent ceux du chef d’État hongrois. L’angoisse démographique est au cœur de la politique à Budapest, et les réformes, ces dernières années, ont enfermé les femmes dans un rôle de reproductrices.
Orbanisation. C’est le mot qui venait à l’esprit à l’écoute de la première partie de la conférence de presse, mardi soir, d’Emmanuel Macron. Son début de discours policier, paternaliste et guerrier nous rapprochait déjà dangereusement de Budapest quand tout à coup, « la relance de la natalité » et une vision traditionaliste du rôle des femmes sont venues compléter le tableau. On y est : le positionnement du président français est une copie conforme de la politique d’extrême droite menée par le premier ministre hongrois et celui qui s’opposait au camp « illibéral » il y a cinq ans reprend maintenant à son compte ces fondamentaux de la pensée conservatrice.
En utilisant tous les moyens à sa disposition pour passer en force ses politiques libérales, l’exécutif prend un tournant que les chercheurs n’hésitent plus à qualifier d’autoritaire.
On le voit désormais poindre dans la presse internationale pour caractériser la dérive du régime français mais l’usage du mot « illibéral » rencontre depuis quelques années déjà, un succès grandissant auprès des éditorialistes et autres politologues pour qualifier les régimes hongrois ou turc par exemple. Mais au fait de quoi l'illibéralisme est-il le nom ?