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Passant outre la séparation des pouvoirs, Emmanuel Macron a écrit au PNF à l’été 2019 pour disculper Alexis Kohler, au lendemain d’un rapport de police l’accablant. À la suite de cette lettre, un second rapport d’enquête a été écrit, aboutissant à des conclusions inverses. Un mois plus tard, l’enquête sera classée sans suite.
Entendu pendant l’enquête ordonnée par le ministre de la Justice, Jean-Marc Toublanc a dénoncé sa «volonté de nuire et d’intimider».
Le ministre de la justice a annoncé avoir demandé l’ouverture d’une enquête disciplinaire contre trois magistrats du PNF impliqués dans des investigations qui l’avaient visé en 2014, en marge du scandale Bismuth-Sarkozy. Deux syndicats de magistrats parlent d’une affaire d'une gravité « inédite ».
Le ministre de la Justice est-il en situation de conflit d'intérêts, en lien avec son ancien métier d'avocat ? La question est relancée par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui demande des "précisions" au garde des Sceaux, sur fond de fronde des magistrats.
Le ministre de la justice a décidé de s’en prendre aux magistrats du Parquet national financier dès le 15 septembre, selon des confidences qu’il a lui-même faites à des membres du Conseil supérieur de la magistrature. À cette date pourtant, ses services n’avaient pas eu la possibilité matérielle de lui communiquer l’analyse derrière laquelle il se retranche aujourd’hui pour justifier sa mise en cause du PNF.
La Cour de justice de la République a enregistré, le 30 septembre, une plainte pour « prise illégale d’intérêts » visant l’actuel garde des Sceaux. Elle a été déposée par un militant anticorruption à la suite des agissements du ministre contre le Parquet national financier. « Ce n'est pas la magistrature qui est en danger, mais l’indépendance de la justice », a déclaré de son côté le procureur général de la Cour de cassation, François Molins.
Le procureur général près la Cour de cassation a indiqué que "ce n'est pas la magistrature qui est en danger, mais l'indépendance de la justice".
Le ministre de la justice a annoncé avoir demandé l’ouverture d’une enquête disciplinaire contre trois magistrats du PNF impliqués dans des investigations qui l’avaient visé en 2014, en marge du scandale Bismuth-Sarkozy. Deux syndicats de magistrats parlent d’une affaire d'une gravité « inédite ».