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"Le Jean-François Copé d'aujourd'hui ne trouve rien à sauver dans le quinquennat présidentiel de Nicolas Sarkozy. En 2012, il était pourtant en première ligne pour lui tresser des lauriers. Ou comment, pour faire campagne aujourd'hui, démontrer aux militants de droite qu'il leur avait raconté n'importe quoi la dernière fois."
"Selon les informations du Point et du Canard Enchaîné Jean-François Copé aurait oeuvré à l'Assemblée pour les intérêts de la branche Europe de Coca-Cola, qui est devenue cliente de l'agence Bygmalion en 2012."
"L'affaire Bygmalion a été l'affaire de trop pour le patron de l'UMP. Depuis près de dix ans, il avait traversé toutes les polémiques sans jamais être inquiété. Conflits d'intérêts, manœuvres politiques, amitiés sulfureuses... Avec une ligne de défense bien rodée, Copé était parvenu à s'en sortir. Jusqu'à devoir démissionner de la tête de l'UMP."
"Invité de Jean-Michel Aphatie, le patron de l'UMP a conclu son interview en saluant la travail de la presse. Ah bon ? Il n'a pourtant pas toujours été tendre avec les médias qui ont évoqué l'affaire Bygmalion. A moins qu'il faille y voir un signe : Copé sentirait-il l’étau judiciaire se resserrer autour de lui et se serait-il décidé à lâcher ses proches à la tête de la lucrative entreprise de com et d’événementiel ?"
"Théorie du complot, diversion, attaque ad hominem... Quelles sont les stratégies de défense qui s'offrent à Jean-François Copé, et quelles sont leurs limites?"
"La tactique choisie par le patron de l'UMP met en évidence le climat délétère qui règne à l'intérieur de l'UMP, la guerre des fractions, la suspicion et la paranoïa qui rodent, le sur-place politique que fait le parti depuis la défaite de 2012.
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Mais Copé-Saint-Sébastien aurait sans doute été plus convaincant si, point par point, il avait argumenté pour démonter ou justifier les faits que cet hebdomadaire estime utile de lui reprocher. Car il n'y a ni rumeur, ni insinuations, ni manipulations dans ce qui est étalé. Juste des faits que Jean-François Copé, c'est sa liberté, avait la possibilité de démentir ou d'assumer."
"Pour riposter au Point, Jean-François Copé a annoncé lundi la publication de « l’intégralité de la comptabilité » de l’UMP... mais seulement si les autres partis en font autant. En attendant, lesdits comptes seront placés « dans une pièce qui sera scellée par un huissier ».
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Le patron de l’UMP a expliqué vouloir « faire siens les mots d’ordre de transparence et démocratie ». Pourtant, en décembre 2010, il s’était opposé, avec le président du groupe UMP à l’Assemblée Christian Jacob, à une peine pour les élus qui auraient sciemment fait une déclaration de patrimoine mensongère. Ils avaient dénoncé un danger de « populisme » à trop vouloir sanctionner les élus et fustigé des « déclarations démagogiques ». Les députés socialistes n’ont pas tardé à moquer les velléités de transparence du patron de l'opposition, en publiant sur Twitter l’analyse des scrutins du texte sur la transparence de l'activité des parlementaires, contre lequel 180 députés UMP – dont lui – avaient voté."