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Dans son discours de politique générale, le nouveau premier ministre a présenté avec précision les contours de l’évolution interne du néolibéralisme qu’il incarne : répression sociale et autoritarisme.
Le service public propose un mode d’organisation économique et social affranchi de la marchandisation. Toute la politique néolibérale a donc visé à en saper les bases par des mesures propres à créer une société de marché.
Une très courte vidéo cruciale pour comprendre le capitalisme tel qu'il est vu par les riches vient de sortir, et je pense qu'il est très important que vous la regardiez.
(Contexte et transcription en français dans le fil ⤵)
«Il faut que le chômage augmente de 40 à 50%. Nous devons voir souffrir l’économie, rappeler aux gens qu’ils travaillent pour l’employeur, et non l’inverse. Nous devons écraser cette arrogance.»
Le multimillionnaire, qui avait critiqué l’attitude «arrogante» et la prétendue fainéantise des salariés, a présenté ses excuses ce jeudi.
On le voit désormais poindre dans la presse internationale pour caractériser la dérive du régime français mais l’usage du mot « illibéral » rencontre depuis quelques années déjà, un succès grandissant auprès des éditorialistes et autres politologues pour qualifier les régimes hongrois ou turc par exemple. Mais au fait de quoi l'illibéralisme est-il le nom ?
Les politiques économiques menées depuis les années 80, que l’on regroupe souvent sous le terme générique de néolibéralisme, peuvent plus de 40 ans après faire l’objet d’un bilan, et il est difficile de dire que ce bilan dépeint une réussite. Mais ce constat est-il entendu, et existe-t-il une volonté de changer de trajectoire ? Tentons d’explorer ce bilan et d’éclairer la réforme des retraites et les autres « grandes » réformes à l’aune de celui-ci.
Avec Gilles Raveaud, économiste, journaliste économique et professeur d’économie, maître de conférence à l’Institut d’Études Européennes à l’Université Paris 8, auteur en 2018 de l’ouvrage « Économie, on n’a pas tout essayé ».