417 liens privés
Selon une étude publiée dans « The Lancet » mercredi, l’indice de fécondité moyen en 2050 pourrait se situer autour de 1,8 enfant par femme à l’échelle de la planète, soit au-dessous du seuil de renouvellement de la population.
Le président dit vouloir lutter contre la baisse de la fécondité en France. Il a pourtant peu agi contre les polluants environnementaux, responsables d’une hausse de l’infertilité.
Le célèbre démographe réagit au discours d’Emmanuel Macron sur la relance de la natalité et analyse les causes de la baisse de la fécondité en France.
La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes était l’invitée de France Inter, de franceinfo et du « Monde » ce dimanche.
Alors que le monde fait face à des défis énormes, le président de la république convoque toute la presse pendant près de trois heures pour lui parler cours de théâtre, fertilité et uniforme. Les ministres s’embourbent dans leurs mensonges et leur incapacité à aligner deux phrases cohérentes. Ils nous font honte !
Les mots du président sur la natalité prononcés mardi soir semblent ceux du chef d’État hongrois. L’angoisse démographique est au cœur de la politique à Budapest, et les réformes, ces dernières années, ont enfermé les femmes dans un rôle de reproductrices.
Orbanisation. C’est le mot qui venait à l’esprit à l’écoute de la première partie de la conférence de presse, mardi soir, d’Emmanuel Macron. Son début de discours policier, paternaliste et guerrier nous rapprochait déjà dangereusement de Budapest quand tout à coup, « la relance de la natalité » et une vision traditionaliste du rôle des femmes sont venues compléter le tableau. On y est : le positionnement du président français est une copie conforme de la politique d’extrême droite menée par le premier ministre hongrois et celui qui s’opposait au camp « illibéral » il y a cinq ans reprend maintenant à son compte ces fondamentaux de la pensée conservatrice.
Lors de sa conférence de presse, mardi, le président de la République a évoqué un nouveau "congé de naissance" et un "grand plan de lutte" contre l'infertilité. Des propositions qui ont fait beaucoup réagir la gauche.
Comment l'annonce de la suppression d'un droit qui bénéficie très majoritairement aux femmes a été repeinte en un "progrès majeur" sans que grand monde ne s'en émeuve et comment les médias se contentent de reprendre les éléments de langage du gouvernement sans (trop) réfléchir.