417 liens privés
A la veille d’un vote crucial pour l’avenir de la démocratie française, l’économiste Michaël Zemmour commence par dresser le bilan de la politique de l’offre suivie dans l’Hexagone depuis une dizaine d’années.
Accusé d’étrangler les capacités productives du pays, le programme du NFP n’est pas « décroissant » au sens où ses opposants l’entendent, car la hausse de l’investissement public qu’il prévoit devrait nourrir la croissance à court terme.
L’analyse ci-dessous se consacrera à deux thèmes cruciaux : le climat et la justice sociale. Ces deux éléments sont indispensables pour atteindre la neutralité carbone et tendre vers une société soutenable. Le programme du NFP est très clair en ce sens, et dès les 15 premiers jours :
Qu’il s’agisse de son programme ou des votes de ses députés, le Rassemblement national est clairement engagé contre l’écologie. Populiste, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes mesures favorables au climat ou au vivant.
Les économistes Elvire Guillaud et Raul Sampognaro ont calculé les conséquences du programme du RN sur le niveau de vie des Français. Le résultat ? Un enrichissement des 10 % les plus riches au détriment des 30 % les plus pauvres.
[...] L’arrivée de l’extrême droite au pouvoir représente une menace sérieuse sur ce projet de transition énergétique, qui conduit notre coopérative à se mobiliser pour appeler à faire barrage au Rassemblement National dont le programme est délétère pour le climat, la planète et notre futur commun.
A une semaine des élections européennes et après avoir présenté fin mars une analyse de la performance écologique des groupes politiques et des délégations nationales au Parlement européen, BLOOM dévoile aujourd’hui les résultats individuels de l’ensemble des eurodéputés ayant siégé au cours de la dernière mandature.
Où est passée l’écologie dans la campagne pour les européennes ? Les élections approchent et alors que la montée de l’extrême droite et la question de la défense européenne sont au cœur du débat, les enjeux écologiques se retrouvent en arrière-plan… L’écologie est invisibilisée, instrumentalisée… paradoxalement de plus en plus inaudible et polémique. Elle devient aujourd’hui plus une raison de s’écharper que de confronter des projets de société.
Pourtant, beaucoup de combats écologiques se jouent au niveau européen. Ces élections sont déterminantes pour la façon dont le continent va faire face aux effets du dérèglement climatique mais aussi agir pour limiter la catastrophe. Les élections du 6 au 9 juin arrivent à un moment clé pour la politique climatique européenne. Depuis 2019, le Green Deal ou Pacte vert a été introduit et a permis d'adopter une série de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030 (par rapport aux niveaux de 1990). Des mesures qui font de plus en plus débat et sont pour beaucoup remises en question alors qu’elles n’ont même pas encore été totalement appliquées. L’enjeu des 5 prochaines années est pourtant de les mettre en œuvre mais aussi d’augmenter l’ambition. Les défis les plus importants sont encore devant nous. Et pourtant, encore une fois, dans cette campagne, le traitement politique et médiatique de l’écologie n’est pas à la hauteur de ce que nous vivons. On a toujours le sentiment qu’il y a plus urgent que l’écologie.. L’angle de la plupart des débats télévisés sur la question est révélateur, on se demande si l’on va trop loin, si L’Europe est trop verte, si l’on doit dire “Stop ou encore”...
Il y a cette petite sensation que l’on tourne en rond, voire même que l’on recule. Alors comment s’y retrouver pour faire son choix ? Que valent les candidates et candidats sur le climat ? Que raconte ces élections européennes de l’état du débat public sur l’écologie en France ? De l’écologie politique ? Réponses dans ce décryptage de Paloma Moritz.
Au prisme de 8 mesures clés, nous avons évalué les programmes des 8 principales listes aux élections européennes du 9 juin 2024.
Depuis le fiasco du débat de 2017, elle a passé un vernis de sérieux sur son programme… qui cache pourtant mal sa xénophobie et ses calculs bancals.
Climat, Covid, logement… « Les Jours » mettent en lumière les sujets importants zappés par les candidats.
Bien que le pouvoir d'achat se soit imposé comme l'un des thèmes centraux de la campagne électorale, le président sortant n'a pas souhaité ajouter de mesures sociales à son programme après le premier tour, préférant vanter l'objectif du retour au plein emploi.
Discussion sur le niveau de relance du nucléaire, volonté de Marine Le Pen de démanteler les éoliennes, affichage productiviste d’Emmanuel Macron dans tous les domaines... Le débat d’avant second tour a donné à voir une approche fort réductrice des questions écologiques.
Le prochain président ou la prochaine présidente de la République devra prendre des décisions importantes pour limiter le réchauffement climatique. Franceinfo a mis à jour son comparatif des promesses des candidats en tenant compte des annonces de l'entre-deux-tours.
Celui ou celle qui remportera l'élection devra prendre rapidement des décisions importantes pour limiter le réchauffement climatique. En collaboration avec l'association Les Shifters, franceinfo vous propose une analyse détaillée des programmes des candidats à l'Elysée, comme ici celui d'Emmanuel Macron.
À la veille du premier tour, Mediapart a demandé à une douzaine de représentants de la société civile de décrire les dégâts que produirait une présidence d’extrême droite, en matière de justice ou d’éducation, pour les droits des femmes ou des étrangers. Revue des catastrophes prévisibles.
Emmanuel Macron a redit son rejet à l’égard de l’anonymat sur le net — et plus précisément, du pseudonymat. Mais l’interdire pourrait ne rien résoudre fondamentalement, tout en causant du tort par ailleurs.
Dans une tribune, Christophe Madrolle, président de l'Union des centristes et écologistes (UCE) et conseiller régional région Sud, et Raphaël Rubio, secrétaire général de l'association Égaliterre, estiment que sur le plan écologique, le programme du président sortant est bien meilleur que celui de la candidate du Rassemblement national.
Plus nombreux, souvent plus sûrs de leur choix et rejetant par avance les tentatives de culpabilisation, une partie de l’électorat de gauche est réticente à l’idée de glisser le 24 avril un bulletin Macron dans l’urne face à Marine Le Pen.
Une étude quantitative récente qualifie « de gauche » le programme économique du RN à la présidentielle, rejoignant les accusations d’Éric Zemmour. Mais ces analyses ne résistent pas à une étude sérieuse de ce projet.