417 liens privés
Pour plus de transparence, un texte voulait imposer aux restaurateurs de mentionner les plats qu’ils n’avaient pas confectionnés eux-mêmes. Le président de l’UMIH, soutenu par d’autres organisations patronales, a œuvré pour le vider de sa substance.
"Il paraît que je devrais pavoiser, moi le restaurateur indépendant, que je devrais faire des bonds. Depuis le 28 janvier, des journalistes m’interpellent. Ils m’invitent à saluer une législation au terme de laquelle les cuisiniers exemplaires – ces héros qui proposent des plats mitonnés sur place à base de produits bruts – seront tenus de le stipuler sur leurs cartes et menus.
Las, au risque de pourrir l’ambiance, je suis au regret d’expliquer que l’inscription du « fait maison » dans la loi ne consacre en rien mon combat pour la pleine information des consommateurs."
"Le « fait maison » est une qualité en vogue. Du restaurant au produit artisanal, ces deux mots font souvent la différence pour un consommateur averti. Cependant jusqu’à maintenant aucune réglementation ne contrôlait cette qualification. Le gouvernement à décidé de palier à cela et compte faire labelliser tous les produits « fait maison » de la restauration."