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Le magazine "60 Millions de consommateurs", dans sa publication de jeudi, s'intéresse aux "aliments qui nous empoisonnent" et dénonce "les entourloupes des industriels lorsqu'ils font passer un aliment bourré d'additifs pour un produit santé".
"Courant avril 2015, quelques mois après l’achèvement du processus d’adoption de "l’opt-out" culture (renationalisation des autorisations) [1], la Commission européenne a fait une nouvelle proposition [2] : permettre aux États membres d’interdire sur leur territoire l’utilisation d’OGM pour l’alimentation humaine ou animale. Une proposition qui soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre pratique [3]. Le processus législatif lié à cette décision, qui s’avère en principe long de plusieurs années, pourrait tourner court tant il fédère contre lui d’opposition. Après l’opposition de ses commissions « Agriculture » et « Environnement », le Parlement européen a, le 28 octobre 2015, rejeté, en plénière, cette proposition de « re-nationaliser » l’interdiction d’OGM dans l’alimentation humaine et animale, suite à une autorisation au niveau européen."
"Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) vient de relaxer, ce 15 décembre, le viticulteur Thibault Liger-Belair. Ce dernier était poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide, ce qu’exigeait un arrêté préfectoral en Saône-et-Loire (notre précédent article). Dans une vidéo extraite du documentaire « Insecticide mon amour », Thibault Liger Belair motivait les raisons l’ayant conduit à désobéir à la loi :"
"Quand on observe les bâtonnets de surimi, on se dit qu’il y a peu de chance qu’ils contiennent beaucoup d’ingrédients naturels. A tort ou à raison ?"
"C’est un phénomène souvent constaté dans les frigos, ceux des grandes familles ou des colocations. On pourrait l’appeler la constante du yaourt maudit.
Quand un paquet de yaourts est entamé, certains pots sont vite dévorés, d’autres sont délaissés et restent abandonnés parfois bien longtemps après que leur date limite de consommation conseillée soit dépassée. On avait cette simple impression : le goût cerise semble être le plus souvent mal-aimé.
[...]
Petite hypothèse, juste au hasard. Et si on utilisait plus de fruits et moins d’arômes de fruits pour fabriquer des yaourts au goût plus consensuel ? Sur le papier, ce n’est pas totalement idiot, puisque plusieurs opposants aux yaourts à la cerise industriels ont réussi à fabriquer à la maison des produits au goût séduisant en utilisant une quantité raisonnable de fruits.
Malheureusement, ni Danone, ni Mamie Nova, ni Nestlé-Lactalis, ni Yoplait n’ont souhaité nous répondre sur ce sujet brûlant."
"Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel."
"Comment déceler que des pâtisseries sont industrielles, même si elles sont vendues dans des boulangeries artisanales ? Comment reconnaître des baguettes gonflées aux produits chimiques, ou qui arrivent congelées de Pologne ? Où dénicher des pains pétris avec de la farine bio et locale… Difficile de s’y retrouver en matière de boulangerie ou de pâtisserie ! Basta ! est allé à la rencontre de trois boulangeries pour tenter de comprendre à quoi correspondent les différents labels et comment se fabrique un pain de bonne qualité, respectueux de l’environnement... et du métier de boulanger. Réponse en cinq questions."
"« Mais t’avais dit qu’on ferait des Knackis ! », se désole la petite Mimi dans la pub Herta. Sa maman sait-elle ce que contiennent réellement ces saucisses et leur impact sur la santé ? Probable qu’elle ne promettrait pas des Knackis si c’était le cas : la petite saucisse de Strasbourg, de plus en plus industrielle, contient de nombreuses substances cachées qui feront réfléchir plus d’un parent avant de promettre un repas Knacki. Loin de l’idéal artisanal, elle est encore présentée comme un produit authentique et traditionnel, en référence aux fameux « knacks » alsaciens, la saucisse de Strasbourg, tout simplement, dont elle tire son nom."
"C’est une première : la famille d’un viticulteur décédé d’une maladie causée par les pesticides a décidé de porter plainte contre X, pour « homicide involontaire, omission de porter secours, abstention délictueuse et délit de tromperie ». James Bernard Murat, vigneron du Bordelais, est décédé en 2012 d’un cancer bronchopulmonaire. Le caractère professionnel de sa maladie a été reconnu en 2011 : il a traité ses vignes avec de l’arsénite de sodium, pendant 42 ans."
"Pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des insecticides, contrairement aux injonctions préfectorales pour lutter contre une maladie mortelle pour la plante, un vigneron bio de Bourgogne est convoqué devant la justice. Thibault Liger-Belair est viticulteur de nuits-saint-georges et de moulin-à-vent, cette dernière appellation étant à cheval entre le Rhône et la Saône-et-Loire, où la réglementation n'est pas la même."
"Bis repetita. Après « l’affaire Emmanuel Giboulot » – un vigneron poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide [1] – un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, est convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 19 mai prochain. Son délit ? « Refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce : lutte insecticide contre le vecteur de la flavescence dorée », selon la convocation consultée par Basta !."
"« C’est une victoire de la mobilisation citoyenne ». Ce sont les premiers mots de soulagement lancés par Emmanuel Giboulot à la sortie du palais de justice de Dijon ce 4 décembre. La Cour d’appel vient de prononcer sa relaxe au terme d’une bataille remontant à juin 2013. A l’époque, ce viticulteur bio refuse de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée (lire l’article de Basta ! ayant révélé l’affaire). Aucun foyer de la maladie n’est à ce moment là identifié dans son département, la Côte d’Or. Mais le vigneron encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. "
"Le long d'une allée plongée dans la pénombre, c'est une succession de cages, sur plusieurs niveaux et à perte de vue. A l'intérieur des enclos grillagés, des poules, souvent déplumées, se bousculent dans des espaces exigus, qui surplombent de quelques centimètres seulement des amas de fientes. Mais le pire, ce sont peut-être ces cadavres en décomposition qui gisent au milieu des autres gallinacées. Dans une enquête vidéo diffusée mercredi 17 septembre, l’association de défense des animaux L214 révèle les conditions d'élevage "sordides et non conformes aux réglementations" qui règnent dans plusieurs exploitations de poules pondeuses fournissant la marque U."
"En trois réunions réparties sur un mois, entre juin et juillet 2014, les représentants des États membres de l’Union européenne ont discuté, sans parvenir à une décision, de l’autorisation commerciale pour l’alimentation humaine et animale de huit plantes génétiquement modifiées (PGM) dont le maïs NK603 [1]. La décision finale d’autoriser ou non ces PGM est maintenant entre les mains de la Commission européenne. Une neuvième plante est déjà sur le bureau de la Commission, le coton T304-40, au sujet duquel les États membres avaient déjà discuté le 27 mars 2014."
"De l’alcool dans la brioche et dans la soupe à l’oignon, du sucre dans des sardines et des bâtonnets de crabe, des protéines de lait dans des raviolis… ce sont les ingrédients découverts dans des aliments passés à la loupe par 60 Millions de consommateurs pour son numéro de mai 2014. Est-ce vraiment si inattendu ?"
"Fin 2013, l’entreprise étasunienne Cibus a reçu les autorisations nécessaires pour commercialiser le canola 5715, modifié par mutagenèse dirigée pour tolérer les herbicides à base de sulfonylurée et d’imidazolinone. Ces autorisations valent pour la mise en culture, l’alimentation humaine et l’alimentation animale. Il s’agit de la première plante modifiée génétiquement par une des nouvelles techniques de biotechnologie qui est autorisée au Canada. Une seconde autorisation a été délivrée dans la foulée puisque le 14 janvier 2014, BASF a obtenu une autorisation pour son canola CLB-1, modifié également par mutagenèse dirigée pour tolérer des herbicides à base d’imidazolinone. Dans l’Union européenne, le statut OGM ou non de telles plantes est toujours en cours de réflexion."
"Adrien, arboriculteur biologique en Ardèche, sait qu’il agit en toute illégalité en épandant une décoction de prêle sur ses vergers. Cette plante riche en minéraux contribue à protéger les arbres fruitiers de certaines maladies. Ce jeune paysan veut lever le voile sur cette aberration en conviant, ce 4 avril, une cinquantaine de personnes à une action symbolique sur sa ferme. « On peut boire une tisane de plantes, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites », explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes. « Les paysans n’ont pas le droit d’utiliser ce type de produits, même chez eux », précise Jean-François Lyphout qui préside une association défendant l’utilisation de ces préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (Aspro-PNPP). « Selon la réglementation en vigueur, si l’agriculteur passe ces produits sur sa production, celle-ci peut être saisie et les produits peuvent être retirés de la vente »"
"Emmanuel Giboulot devra s'acquitter de 500 euros d'amende après avoir refuser de traiter ses ceps contre une maladie mortelle de la vigne."
"Pourquoi la décision du tribunal de Dijon de condamner l'un d'entre eux à 1.000 euros d'amende pour avoir refusé de traiter ses vignes est justifiée."
La biodynamie qualifiée de pratique extrême... (soupir)
Il reste du chemin à parcourir pour celles et ceux qui souhaitent voir se développer une agriculture respectueuse de notre environnement...
"Le viticulteur bio de la Côte-d'Or Emmanuel Giboulot a été condamné, lundi 7 avril, à 500 euros d'amende ferme pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. Il compte faire appel de ce jugement du tribunal correctionnel de Dijon, qu'il qualifie d'« injustifié », et dénonce une « pensée unique » sur le sujet de l'usage des pesticides dans les vignobles."